çhàmærops palmetq. 187
taine distance dans les terres,; car j’en aï fait abattre
deux pieds à environ !\Cr à 5o milles delà mer, sur
les bords de la rivière Saint-Jean en Floride ,.à quel-
milles au-dessus du lac George.
Une tige haute de 4° à 5o pieds, parfaitement
droite, et d’un même diamètre dans toute sa longueur,
couronnée par une cime touffue et très-régulière,
donne à ce végétal une apparence très-belle et
très-majestueuse. Les feuilles qui sont palmées et d’un
vert luisant, sont portées sur des pétioles presque
triangulaires, longs de 18 à 24 pouces, (5 à 7 décimètres)
et unis sur leurs bords. Quelques-unes de
ees feuilles varienten grandeur, depuis 1 pied! (^ cen timètres)
jusqu’à 5 ( 1 mètre,. 8 décimètres) en tout
sens; les plus grandes sont placées à la circonférence
de la cime , et les plus petites, près du centre** Avant
de se développer,, les feuilles sont plissées sur elles-
mêmes, à-peu-près comme un éventail qui seroit
fermé : très-serrées les unes contre les autres, elles
forment alors un faisceau de 8 à 10 pouces ( 2 à 3
décimètres) de long. Il paroit qu’en se développant,
elles occasionnent de proche en proche, sur celles qui
sont les plus, extérieures, une certaine pression qui
force celles-ci à se détacher ou à se rompre près de
leur naissance, et à tomber d’elles-mêmes; et il ne
reste plus que leur base, entourée de filamens, entrelacés
les uns dans les autres , formant comme
une toile très.grossière et très-claire,de couleur rousse.
La base de ce faisceau, formé des feuilles non encore
développées et des feuilles plus petites qui l’avoi