brum, au Laurus caroliniensis, et au Quercusaqua-
tiea, il garait les marais si nombreux qui existent
dans la partie maritime des Etats méridionaux.
Dans ces sortes de situ,ations qui sont »y comme je
viens de le dire, celles qui lui conviennent davantage,
il s’élève à 5o et 60 pieds (20 mètres) ,
sur 20 à 24 pouces ( 60 centim. ) de diamètre. Le
tronc, même dans les vieux arbres y est couvert
d’une écorce unie, ou à peine crevassée, et dont
le tissu cellulaire est fort épais.. Les? feuilles
lisses, entières , étroites et longues, de 2 à 3 pouces
( 7 centimètres ), sont d’un vert clair et d’une texture
assez fine. Leur forme,, qui a une certaine ressemblance
avec celle des feuilles du saule ,, lui a fait
donner le nom Willow oak, Chene saule, le seul
qu’il porte dans toutes les parties de l’Amérique septentrionale
où il se trouve.
Je viens de dire que le Chêne saule se rencontroit
rarement autre part que dans les lieux trèsrhumides.,
Cettè assertion-supposoit des exceptions. En effet,
par une de ces causes: dont il est assez difficile de
rendre compte, on le trouve quelquefois près de la.
mer, au milieu des. Chênes verts, dans, des terreins-
très-secs et très-sablonneux. Alors,iL a de loin tout,
l’aspect de cette dernière espèce, tant par sa forme,,
que par son feuillage qu’il conserve vert plusieurs,
années de suite ; mais, examiné de près, on le re-
connoit bientôt à ses feuilles, qui sont plus, courtes;
et beaucoup plus étroites, ainsi qu’à, la texture de
son bois, qui est t,rès-poreux^