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F A G P S S Y L V E S T R I S . ‘ l ’J l
ginea, qui se trouve aussi bien convenir à celle
qui est insérée dans la dernière édition du Species
plantarum, publiée par Willdenow, en i 8o5.
Un sol profond et un peu humide, et une température
froide-, sont les circonstances qui déterminent la
plus grande grosseur du Fagus sylvestris : aussi, est-il
incomparablement plus commun dans les Etats du
milieu, et surtout dans ceux de l’Ouest, que dans la
partie basse etmaritime desCarolines et de] a Géorgie.
Dans la Pensylvanie, le New-Jersey et lé Maryland, et
généralement à l’Est des montagnes,, cet arbre est
fort commun, mais il est isolé au milieu des bois ;
tandis que dans le Gennessée , le Kentucky et le
Tennessee,, llscompose souvent à luiHeul des masses
de forêts d’une étendue considérable. le n’ai jamais
vu de plus beaux H êtres que sur les bords de l’Ohio,
entre Marietta et Gallipoli : j’en ai mesuré plusieurs
très-près les uns des autres, qui avoient 8, q et 1 1
pieds ( 2 ,3 et 4 mètres) de circonférence, et qui ex-
cedoient certainement go. à 100 pieds (35 mètres )
d’élévation.
Dans ces belles forêts de Hêtres,, qui sont assises
sur un sol riche et profond, la surface du terrain
est fréquemment tapissée des racines de cet arbre,
qui serpentent à fleur de terre, et s’étendent à une
grande distance en s’entrelaçant lesunes dans les autres,
ce qui rend la marche du voyageur fatigante;. c’est
probablement aussi à cause de cette grande quantité
de racines, que les terrains couverts de Hêtres sont
les plus difficiles à défricher.