core à cette apparence; elles sont longues de 3 à 4.
pouces ( 10 centim. J, de forme lancéolée , toujours
entières, luisantes, et d’un vert très-agréable à l’oeil.
Le bois du Quercus imbricaria est p e san te t
dur-, quoique les pores eu soiént entièrement
vides. L ’arbre étant d’ailleurs très-branchu, et le
tronc souvent tortueux, il n’est reconnu propre
qu au chauffage dans. lies contrées où je l’ai observé
personnellement. Mais , mon père , qui le premier
a décrit cette espèce, rapporte que les Français
du pays: des Illinois l’emploient pour faire des es-
sentes: ou bardeaux, ce qui doit faire présumer qu’il
acquiert dans cette partie de l’Amérique septentrionale
un beaucoup plus grand développement. Cependant
ce ne peut être, à mon avis, que le manque d’espèces
pluspropresà cet; usage qui puisse obliger à s!en
servir; .car son bois , très-semblable a celui du Quercus
phellos, est réellement d’une qualité inférieure.
Je pense en définitif que cet arbre ne peut être que
d ’un médiocre avantage pour la société.
Son feuillage, très^singulier pour un Chêne, me
paroit être sa seule recommandation auprès des'curieux,
qui veulent ajouter a l’agrément de leur résidence
champêtre , en y variantles arbres étrangers,
qui peuvent supporter la température du milieu de
l ’Europe.
PLANCHE XIII.
Rameau représentant les Jeuilles et les glands de grandeur naturelle.