d’arbre si utile, sous tant de rapports, et qui offre des
ressources si étendues, aux arts et au commerce.
Les feuilles du Chêne châtaignier nain sont ovales-
acuminées, d’un vert clair en-dessus, et pâle en-dessous
5 elles sont dentées assez régulièrement, mais
avec des découpures peu profondes. Les glands,
contenus jusqu’au tiers de leur longueur dans des
cupules ecailleüses et sessiles , sont de moyenne
grosseur, un peu alongés et également arrondis à
leurs deux extrémités ; ils sont très-doux au goût.
Il semble que la nature ait voulu compenser la
petitesse de ce Chêne par une fructification très-abondante
; elle est souvent telle, que les glands, pressés
et serrés les uns contre les autres sur les tiges, les font
courber jusqu’à terre, où elles restent couchées dans
touteleur longueur;mais il faut dire que, quelquefois^
ces tiges ont à peine la grosseur d’une plume ordinaire.
S il’exiguité de cette espècelarendimpropre,même
au chauffage,peut-être pourroit-oü en tirer parti sous
le rapport de l’abondance extrême de sa fructification.
Surtout,si on le réunissoit au Quercus banis-
te r i, qui ne s’élève guère plus haut, et qui offre le
même avantage quant à sa fructification.
P LANCHE X.
Hameau représentant les feuilles et les glands de grandeur
naturelle•