est d’avoir un gland entièrement renfermé dans sa
cupule , et l’autre , une certaine analogie dans son
feuillage avec le vrai Chêne à poteaux, Quercus obtu-
siloba. Le premier de ces noms, que j ’ai conservé,
est plus usité dans la Caroline méridionale, et le
second l ’est davantage sur la rivière Savanah , en
Géorgie.
Parmi les nombreuses espèces de Chênes des Etats-
Unis, il n’en est aucune qui se trouve dans des situations
aussi humides que le Quercus lyrata\ car il
croît exclusivement dans les grands marécages qui
bordent les rivières, et où le sol bourbeux et très-
profond est encore souvent inondé par les crues
d’eau, qui ont lieu au printemps. On ne le trouve
p o in t, au contraire., parmi les autres arbres qüi
viennent dans les marais longs et étroits, qui coupent
en tous sens les pinières, parce que le terrein , quoique
également noir et vaseux, est très-peu profond,
etJrepose sur une couche de sable quartzeux qui, à
un pied de profondeur, est si peu mélangée de terre
végétale, quelle est à peine productive. Mais, dans
les immenses marais qui longent les rivières et qui-
sont presque impraticables les trois quarts de l’année
, il y concourt avec le Cupressus disticha, le
Nyssa microcarpa , le Nyssa biJlora,ïUlmus ame-
ricana, l’Ulmus alata, le Planera, le Populus Caroli-
niana, le Populus angulata, le Juglans aquatica, le
Gleditsia monosperma, à former les, forêts ténébreuses
qui les couvrent.
Le Quercus lyrata parvient à une élévation con