il garnit toujours en grande' proportion les bords
des criques , des ruisseaux, et tous les marais exposés
à-être souvent inondés, et dont le fond est
constamment vaseux. Les autres arbres , qui sont
.alors mêlés avec lui , sont le Njssa aquatica ,
le Lïquidambar stjracijlua , le Juglans squamosa,
le Quercus discolor, le Frêne noir et le Frêne blanc:
et dans les Carolines et la Géorgie , le Magnolia
glauca, le Quercus aquatica, le Gordonialasjantus,
1 eNyssa sjlvatica et le Laurus caroliniensis. Mais ce
qui m’a paru fort remarquable, c’est qu’à l’ouest
des Allégbanys , entre Brownswille et Pittsburg ,
cet Erable ,croît dans les terreins élevés, 'parmi les
Chênes et. les Noyers. Cependant, de toutes les parties
des Etats-Unis où il se trouve, d’après mes remarques,
il ne parvient nulle part à une plus haute
élévation, et n’acquiert un aussi grand diamètre
que dans la Pensylvanie et le New-Jersey, où l’on
trouve de vastes marais qui en sont exclusivement
couverts, et auxquels , à cause de céladon donne
le nom de Ma pie swamps, Marais d.Erables. Dans
de pareilles situations , il s’élève à environ 70 pieds
( 23: mètres ) sur 3 à 4 pieds | 1 mètre à 1 mètre 3
décimètres-,) de diamètre.
s L’Erable rouge est le.premier arbre qui annonce
le retour du printemps, par l’épanouissement de ses
fleurs, qui a lieu du 10 au 15; avril dans les envis
rons de New-York.
Ces fleurs sont d’un beau rouge foncé ,.et paroissent
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