QUERCUS BANISTERI . gn
des Alléghanys, qu’on traverse en allant à Pitts-
. burgh. Car il est à remarquer qu’il ne croît pas isolément
au milieu des forets, qu’il n’est pas même
entremêlé avec d’autres arbrisseaux, mais qu’il vient
seulement dans certains cantons, dont il couvre presque
exclusivement plusieurs centaines d’arpens. Le
Quercùsprinus chincapin est très-souvent mêlé avec
lu i, mais toujours dans une proportion infiniment
moindre.
La hauteur la plus ordinaire du Quercus banisteri
est de,3 à'4 pieds ( i mètre); néanmoins, il parvient
quelquefois jusqu’à 8 et: 10 ( 3 mètres)7; ce qui n’arrive ;
il est vrai, que dans les individus qui sont accidentel-
lement,séparés, et qui croissent dans des'veines de
terres plus fertiles; car ils sont ordinairement si
rapprochés les uns des autres, et leurs branches sont
tellement mêlées ensemble, qu’il est difficile de traverser
ces. sortes de taillis naturels, quoiqu’ils ne
dépassent pas la ceinture. Comme les individus qui
composent ces taillis , s’élèvent naturellement à la
même hauteur , leur sommet présente une surface
tellement uniforme que, vu dans leloignement,' l’espace
qu ils occupent paroît plutôt couvert d’herbagés
que d’arbustes.
Le tronc, qui est très-ram eux, et même les branches
secondaires, sont couverts d’une écorce lisse, et ils
offrent plus de résistance qu’on ne devroit en attendre
dun arbrisseau qui acquiert rarement plus d’un
pouce (s5 millim.) de diamètre. Ses feuilles, divisées
assez régulièrement en trois ou cinq lobes, sont d’un
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