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LE COQUALLIN.
J ’ai reconnu que cet animal qui nous a été envoyé
d’Amérique, fous le nom d’Ecureuil orangé, étoit le
même que Fernandez a a indiqué fous celui de
Qiiauhtcallotquapachli ou Coffiocotequallin; mais comme
ces mots de la langue Mexicaine font trop difficiles à
prononcer pour nous , j ’ai abrégé le dernier & j ’en
ai fait Coquallin, qui fera dorénavant le nom de cet
animal. Ce n’eft point un écureuil quoiqu’il lui reife m b le
allez par la figure & par le panache de la queue ; car
il en diffère non-feulement par plufieurs caractères extérieurs
, mais auffi par le naturel & les moeurs.
Le Coquallin ( fl. xm J eft beaucoup plus grand
que l’écureuil, in duplamfere crefcit rnagnitudinem, dit
Fernandez, c ’elt un joli animal & très - remarquable
par fes couleurs ; il a le ventre d’un beau jaune, & [a
tê te, auffi-bien que le corps, variés de blanc, de noir,
de brun & d’orangé d ; il fe couvre de là queue comme
l’écureuil, mais il n’a pas comme lui des pinceaux de
poil à l’extrémité des oreilles; il ne monte pas furies
arbres ; il habite comme l’écureuil de terre c que nous
avons appelé le Suffi,. dans des trous. & fous les.
* Fr. Fernandez.. H iß . anim, JVov, Hifpan. cap. x x v i , pa g . 8.
h Voyez ci-après dans ce volume la defcripiion du Coquallin..
* Voyez le volume, X de celle Hiltoire Naturelle, page 1,2. S.
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