de la vulve ; Ton extrémité étoit partagée en deux petites branche*
& terminée par des poils. J’ai trouvé entre ces deux branches
l’orifice de l’urètre, car en faifant entrer de l’air dans cet orifice,
j’ai fait enfler la veffie (D ) . D e tous les animaux que j’ai diflequés ,
la-femelle du loris eft la feule dont l’urètre fuive le corps du clitoris,
&' perce le gland comme dans la verge & le gland des males.-
L ’urètre (E ) étoit fort long, & le vagin (F G ) encore plus long,
il n’y avoit aucune communication de l’un à 1 autre. Les cornes
( H I ) de la matrice ( K ) éloient fort courtes. Les tefticules
( L L yl avoient une forme ovoïde, & les trompes (M M ) étoient
fort apparentes. Le vagin étoit très-long, les os des hanches,
avaient à proportion plus de longueur que dans les autres animaux,,
Sc le baflin avoit beaucoup de hauteur ; l’urètre étoit fort long.
L e vagin ayant été ouvert, il s’y efl trouvé beaucoup de ride*,
en forme de petites lames longitudinales qui s’étendoient depuis-
là vulve jufqu’au bout du col de la matrice ; l’endroit de Ion.
orifice netoit diftingué du vagin & du col de la matrice que-
par un petit étranglement très-peu marqué. On a repréfenté dans-
la mêm e figure ^t, un rein ( N ) , lesuretères ( O O ) ,- 8c. une-
portion ( P Q ) du reétum.
La tète du fquelette ( pi. x x x i i ) du . loris efl. remarquable
entre celles de tous les quadrupèdes dont j’ai vu les o s , par
l ’excdlive grandeur des orbites des yeux-, & par la, faillie des os
propres du nez, au-devant du bord alvéolaire de la mâchoire,
H y. a trois arêtes offeulés fur le crâne, une tranfverfale fur
locciput & une- longitudinale de chaque côté du fommet de la
tête. Les orbites, font régulièrement.rondes, leurfoord efl continu-
dans toute leur circonférence, très-mince & .fort (aillant, excepté
fin la mâchoire ; il forme fur l’os frontal un angle prefque droit,
avec le refte de cet os; à i’endoit du nez, les parois des orbites,
fé touchent & ne font compofees que d’une lamé ofléufé tranf-
,parente, qui paraît ne laiffer aucune communication entre le nez
& le front ; je n’ai vu aucun veftige de finus frontaux. L ’os de la
pomette a beaucoup d’étendue, la plus grande partie contribue à
former le bord (aillant de l’orbite; l’apophyfe zigomatique aauffi
beaucoup de largeur ; les os propres du nez font fort longs, ils
fé prolongent avec la mâchoire, de deux lignes plus en avant que
le bord alvéolaire, & forment dans le loris, un nez faiiiant en
devant qui a quelque rapport avec celui du requin : il y a une
grande apophylè fur le contour des branches de la mâchoire.
L ’apophyfé épineulë de la féconde vertèbre cervicale efl: beaucoup
plus grande que celles des quatre vertèbres fuivantes.
Il y a quinze vertèbres dorfàles & quinze côtes, neuf vraies
& fix fâufîés. Le fternum efl compole de huit o s , le premier a
la figure d’un triangle prefque régulier, dont la balè fe trouve
en avant ; les premières côtes s’articulent avec la partie antérieure
du premier os du flernum ; l’articulation des fécondes côtes efl
entre le premier & le lécond os ; celle des troifièmes côtes entre
le fécond & le troifième o s , & ainfi de fuite jufqu’aux huitièmes
& neuvièmes côtes qui s’articulent avec la partie antérieure du
huitième os du flernum.
L e loris a neuf vertèbres lombaires, je ne connois aucun
autre animal qui en ait un fi grand nombre; leurs apophyfés
font fort courtes.
L ’os fâcrum efl fort étroit, il m’a par» compofe de quatre
faufîès vertèbres, & le coccix de cinq pièces.
Les os des hanches font prefque cylindriques dans la plus grande
partie de leur longueur, l’extrémité antérieure efl un peu plus large,
elle 11e s’étend que peu au-devant de l’os fàcrum ; les os pubis ne
touchent l’un à l’autre que par leur angle, comme dans l’homme,
E e ij