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Scrophularia foliis cordalis , lirieatis . lucidii ; pe-
dttnculis axillaribus, hiforis; eaulo fixstaguUri. üim.
Spec. Plant. vol. j , pag. $66. ~ Mam-iff. 418. —
Willd. Spec. Plant. vol. 3. pag. 279. p°, 16.
Spropkularia fóiiïs qordatis, Juperioribus alttrnis ;
pcduncuhs axïllaribus , bifioris. Lirvn. §pec. Plant.
6 z i. — Hort. Cliff. 321. — Roy en, Lugd. Bat.
2 ? v -*G o o a n , Monfp, pag. 304. n°.. 6. —r Miller,
Diet. n". 14. — Gerard , Flor. gall. Ptov. pag. 2853.
n°. 3. — Sativag. Monfp. 1.16.
Scrophularia geminiflora. Lam. Flor. f(anc. vol- 2.
pag, 336,.»°, 390,
Scrophularia unicpfolio. G. Bauh. Pin. 236. —
Tournef. Inft. R. Herb. 166. — Magnol, Boran.
Monfp. pag. 234. — Morif. Oxon. Hift. 2. §. r.
tab. 8. fig. t. }
Scrophularia peregrina, Camer. Hort. pag. IJ7.
tab. 43,
Scrophularia fiort rttbm Camtrarii, J. B.uih. Hift.
3. pag. 422. Icon,
h- Scrophularia ( italica ) , foliis cordatis, dupli-
cato-Jerracis; racemo compofito. ? Flor. leyd. Prodr.
226. T-— M iller, Diet. n°. 6.
S c Y
fernina. ) L$s. femeoces reçoivent cette- dénomina-
ticm, air.fi que les fruits, :<k quelquefois une portion
de la corolle, lorfquç ces parties ont quelque
reffemhlance, par leur forme, aux te flic nies d'un
animal.
S G Y P H O P H O R E . Scyphophorus. Genre de
plantes açotylçdones , de la famille des algues.
Ç eft une divifion des lichens de Linné : il faut y
rapporter toutes les efpèces qui ont a (fez généralement
des feuilles roid.es , cartilagineufes ou mem-
braneufes, très-fragiles, droites & afcendant.es,
flexueufes v la plupart inégalement plus ou moins
profondément ïacjnîées, fi nuées ou .crénelées prefi
qu en lobes, vertes en defîus, très-fou vent blanchâtres
à leur face inférieure.
La frunification çonfifte dans de petites tiges
( bacilla) fiftuleufes ou tabulées, fimples ou rame
ufes , inférées fur lés feuilles, épanfies à leur
fommet, dilatées.en une forte tVentonnoir fermé,
& portant, fur les bords de cet" entonnoir, des
tubercules irréguliers, convexes, fongueux, prêt
que globuleux, quelquefois rapportées immédiatement
par les feuilles, quelquefois auflî celles ci
font à peine yifibks ou milles.
Scrophularia ncmo.rtn.ps, folio unies rugofo ÿ flore
atro-pjmicanJe. Hort. Catllol.
On distingue cecte plante à fès feuilles glabres,
luifantes, en coeur ; a fes pédoncules axillaires,
dichoçomes, terminés par deux fleurs.
Ses tiges font droites, glabres, anguleufes,fou-
vent de cpule.ur purpurine , liflfes , .très-fimp(es,
hautes d’environ un pied & demi , munies de
quatre, çjna ou fix angles failîans, garnies de
feuilles péciolées, oppofées, ovales, en forme de
coe u r , éehancrées à leurbafe, glabres à leurs deux
faces, veinées, luifantes, aiguës à leur fommet,
b o rd é e d e dents, courtes & obtufes j, les. feuilles
fupéiieures ordinairement alternes, beaucoup plus
petites.
Les fleurs font flouées dans l ’ai,fiel le des feuilles
fiipérieures. Leurs, pédoncules font fimples, glab
re s , filiformes, p£us longs que les feuilles- ; i,l$
font aflfez ordinairement fourchus à leur extrémité*
& ne portent que deux fleurs , quelquefois
«atre , cinq ou fix, Leur calice eft g îaU e , ver^
i r r e , à. cinq découpures ovales * courtes •> la. corolle
petite, de couleur purpurine j, les4 capfules
globuîeufes, glabres * à derix loges *à.deux valves,
remplies de femençes fort petites.
Cette plante croît dans les provinces méridionales,
de la F r a n c ie n Italie. Je l’ai également
recueillie darS la ci-devant Bretagne ..aux environs
de Fougères. 0 ( f ' -. v .)
SCROTIFORMES ( Semences ) . .(SciottfimuSa
' Les cladonies Çcladonia) font un autre genre
I très-voifin de celui-ci , eompofé de plumes, dont
! k s tiges font tabulées, fimples ou r.ameuCes, nues
! ou chargées de quelques petites folioles ; les tiges
| terminées à leur fommet, non par des efpèces
! d’entonnoirs , tuais par des tubercules fongueux,
: foütaires , feffiîes, comme on le voit dans lé lichen
j fubulàtusi, rangiferirius , unciaSs é &c.
Obfcréations. La plupart des efpèces qui corn-
pofeut ce nouveau genre ayant déjà été décrites
a 1 article Lichen , nous ne ferons qu’indiquer ici
les principales -qu'il convient d’y rapporter, &
quelques autres décrites par Michaux dans fa Flore
de l’Amérique feptentrionale. Il faudra donc rappeler
dans ce genre le. lichen coccifer us de Linné, &
toutes fés variétés ; Te lichen pyxidaius &• fi-s variétés
j le lichen cornupis, graeilis * k lichen conyo-
lutus. Lam. Didfc. &c.
* Espèces -de Michaux..
i. SCYPHOPHOR.E fulfuré. Scyp.kopko.nus fulphu*
rinus. Mich. ,
Lichen kaciddis craflis y. fubmemhranaceis yfubjcla&
v.ato.-eèo/tgfitisiembus, filpkurmvs y fummitate de*
vmn difformiterfubdivips & rimofo-pereufis; feypho*
(um tube roulis conftue/uibus., a-cnofufeis. Mich. Fl oc.
boréal- Amer, v©k Z., pag.
Ce fcyphophôre efi d’ un blanc légèrement lavé,
d'un jaune de foufre. Ses tiges font d’abord très-
Ihnpks , ép aifie s.un peu membraneufes, filles,
aJftugeeii prefett eB', tnafCue, portant à leur fommet
SE S
nu pêtit fpnflemènt en entonnoir ; czs tiges s^àlofl*
gent jufqu’à la longueur de deux on trois pouces,
s’épaiflïflent inknfibkment, deviennent à leur fom-
rnet rameufes ou latiuiées d’une maniéré très-
irrégulière. Les entonnoirs fertiles font fort petits
, chargés à leurs bords de tubercules confluens,
d ’un pourpre - foncé : il arrive fouverit que ces
bords font prolifères.
f Cette plante croît dans le Canada, où elle a
; été découverte par Michaux.
2. Scyphophore verticillé. Scyphophorus ver-
[ticiUaris, Mich.
| Scyphophorus fc^phts baciitorum , ' litrtitiÜïfoYmi-
I kus , frondiculiferis & marginé minulijpmè iubertu-
llofis j tubercutis fuligineis. Mich. Flor. bor. Amen
Vol. 2. pag. 325).
j une efpècê d’un port très-élégânt par fés
| fucceffives fk nombtéufes prolifications, qui fof -
;ment comme autant de yerticilks.
[ - Ses tiges font filiformes, un peu ép.ailfss, d’un
blanc-fak, fimples ou un peu bifurquées à leur
; bafe, droites, hautes de deux pouces & demi ou
trois pouces j leurs entonnoirs prolifères dans leur
* au nombre de fix à fept, prefqu’ égaux,
[écartés ; chacun de ces nouvéaux entonnoirs en
[produit d’autres fur fon bord, difpofés comme
en vertiçilles, qui deviehneht fouvent à leur
Itour plufîeurs fois prdlrfères ychâtgés à letlrs bords
içxtérieurs de petits tubercules de couleur de fuie j
|ks entonnoirs garnis, en dedans & à leur difqueÿ
ae petites folioles crénelées, lobées, très-irrégu-
lièrëS, femblables à celles delà bafedes tigès.
Cette efpèce a été recueillie , par Michaux ,
dans la Caroline.
r SËBESTJER. Cordia. Genre de plantes dicôty-
; Jédones, a fleurs complètes, monopétalées, de la
[famille des borraginées, qui a des rapports avec
des patagonula & les ehretia , qui comprend des
arbres ou arbrifleaux exotiques à l’Europe, dont
les feuilles font rudes, les fleurs terminales ou
j axillaires, difpofées en panicule ou en corymbe,
1 variables dans la forme & le nombre des parties
de leur fru&ification.
Le caraélère efientiel de ce genre eft d’avoir :
' Un calice prefque tubulê, a cini[ divifions ; une
Ijcorolle infundibuliforme ; ordinairement cinq étamines
; un fiyle. dichotome y un drupe h deux ou quatre
loges ; des femences folitaires.
G A R A L I J J R J ; G Î N E R l l
I Chaque fleur offre :
1^. Uh calice d’ une féüle p ièce, prefque tubulé
, périmant, à cinq divifions.
S E S %
i h. Une coroiït mono pétale, i nFuhdib ti 1 ifb ririé ,
dont le tube eft de la longueur dû c alice , lé limbe
campanulé, à cinq, quelquefois à fix ou huit découpures
ouvertes, un péuont U fes.
30. Cinq étafûinis, quelquefois quatre ou huit,
dont les fiiamens font fubulés, attachés au tube de
là corolle, terminé par dès anthères oblongiiès.
4°. Un ovaire fupérieiir, arrondi, acuminé, fur*
monté d’un ftyle de la longueur des. étà’minés,
bifide à fa partie fiipérieure , à découpures fourchues
, terminées par des ftigmates obtus.
Le fruit eft un drupè globuleux .ou ovale , acu*
miné j un noyau, filloné ou parfemé de fbflèttes ,
à deux ou quatre loges , dont qütiqüës-uiicS avortent
quelquefois. “
Les femences font fblitàirès, ovàks, acliminées
à leur fommet:
Obférvütrons. Quoique ce genre paroifîe afiez
nature) dans un certain nombre de fes efpèces,
teflement même que là plupart font afiêz difiici-Ies
à di&inguef, néanmoins plufieurs autres s’éèàtteht
tellement du éaridèèré générique, qu’ il eft pôfiible
qu’elles appartiennent à un âiuré gëfire, TurtOut
celles citées par Aublet. La corolle eft infundibuliforme
dans le plus grand nombre, campanulée
dans d’autres. Son limbe varie darls fes divifions ,
ordinairement au nômbfe dé Cinq, quelquefois de
quatre, fix Ou huit : ce.ne font, dahs les Unes*
que des dents, courtes.; dans d’autres y elles font
plus profondes. Le nômbrë des étamines éprouve
les mèmès variations que celui des découpures de
la corolle i il en arrive de même pour lê calice. Le
nombre des loges ,-celui des fëmericés, nyeft pà$
plus confiant. D’aiîleüts, la plupart dé ces efpèceà
n ayant point été complètement décrites ou ob^
fervees, laifient de grandes difficultés pour leur
détermination. Peut-être a - 1 -o n confondu des
Variétés avec des efpèces, ou pris des efpèces pour
des variétés, il feroit bien à defirer, pour la perfection
de ce genre, qué les voyageurs y apport
e n t la plus grande attention, & furtout qu’ils
s’afiurafient de ce qu’il peut y avoir de variable ou
dé confiant dans les organes de la fructification.
Les feuilles, dans le plus grand nombre dé$
efpeees, font épaifles, coriaces ou membraneùfds,1
entières ou dentées, chargées, foit à léüfs-déüfc
faces , Ou plus fouvent à leur face fupé i iéure ^
dVfpéfités formées pat de frès^petits pomts blaftJ
châtres, très^hôinbréilx, quelquefois a peine feu-
fibies. C ê genre ne diffère èffentielleitient de a
ehretia que par fon flyle bifide du dichdtotne ,
chaque Branché terminée par des ftigmates également
dicitotomes. Les fruits font plutôt des drUpeS
que des baies. Dans les cabrillets ( ehretia ) , les
fruits font au contraire plutôt des baies que des
drupes , & ie ftyle eft fiinple, terminé par deux
ftigmates firripîes. Les carmona de Câvanilles, dont