
Spergulafirum caulibus tenùijfimâ denfâque lanu- !
-gi ne vefiitis ,• foliis la du feule lanceolatis , in petio- 7.'//w anguflaùis 3 fioribus ap et ali s. Mich. l’ lor. boréal.
.Amer, .vol.' i. pag* 275.'
Ses tiges font' hêrbàëéès , revêtues d’ un duvet
épais ,• lanugineux ; 1 très.- fin > elles font garnies de
feuilles oplpofées, lancéolées ,• uji peu élargies ,
rétrécies en pétiole à leur partie inférieure. Les^
fleurs font dépourvues de corolle.
Cette plante croît dans les contrées chaudes de
l’Amérique feptentrionale.
2. Spargoutine lancéolée. Spergulafirum lan-
ceo latum. ’Mich. •
Spergulafirum glabrum , foliis utrinque angufiato-
lahàeblatis, fioribus pctaliferis. Mich. Flor. boréal.
Amer., vol. 1. pag. 27) .
Ses tiges font glabres , ainfi que fes feuilles_.
Celles-ci font oppoféês ,. lancéolées , rétrécies à
leurs deux extrémités ; lés pétales ovales , très-
courts. Lemombre des ftigmates varie de trois à
quatre.
On rencontre cette efpèce dans les contrées
froides de T Amérique feptentrionale.
3. Spargoutine â feuilles de graminée..Spergulafirum
gramineum. Mich.
. Spergulafirum glaberrimum , foliis linearibus , erec-
tisj fioriburpetalifepis.
Cette efpèce a le port du fiellaria graminea.
Toutes fes parties font glabres 5 fes feuilles linéaires,
redr-r fiées. Ses. fleurs ont des pétales entier^,
plus courts que les calices. ,
Cette plante croît dans la Penfilvanie*
.. .SPARLING. ’ Tfieria-pu-pal-valli-vanualla-valli.
Rheed. Hort. Maiab. vol. 7 . pag. 103. tab. y y.
Plante du Malabar, peu connue, dont les tiges
font cylindriques , revêtues d’une écorce mince,
pubefeente ; médiocrement rameufes,' garnies de
feuilles oppoféês, légèrement pétiolées , ovales,
lancéolées, très-entières , afiez grandes , acumi-
nées à leur fommet, fermés, épaiffes, glabres,
prefque luifantes à leur face fupérieure, plus pâles
en deffous , & munies de quelques poils avec des
nervures afiez fortes, Amples, latérales. Les fleurs
font difpofées en une paniculê terminale, rameufe ;
les principales ramifications oppoféês. Le calice
eft divifé en cinq découpures aiguës. La corolle,
un peu plus grande que le calice, eft blanche,
mélangée d’ un peu de .rouge, à cinq pétales ob-
longs, étalés, ouverts en étoile ( réunis en tube à
leur bafe ? ) , d’une odeur agréable. L’ ovaire eft
conique, furmonté de cinqftyles lancéolés, aigus.
Le fruit n'a pas encore été obfervé.
Cette plante -croît au Malabar, où elle fleurit
pendant toute l’année*
. . SP ARM A,NE. Sparmannia. Genre de plantes
dicotylédonés, à fleurs complètes, polÿpétalées,
de la famille des tiliacées, qui a des rapports avec
les triumfetta 3 & qui comprend des arbrifléaux
étrangers a l’Europe, dont les feuilles font alternes,
pétiolées , ftipulacées; les pédoncules oppc-
fés aux.pétioles , fupportant nne forte d’ombelle ,
munie à fa bafe d’un involucre à plufieurs' folioles
.cour ces.
Le cara&ère efientieî de ce genre confifte dans :
XJn calice a quatre folioles ; une corolle a quatre
pétales réfléchis ; des étamines nombreufes, inférées
fur le réceptacle j les’ filamens extérieurs ft'étiles &
tôrUleux a leur bdfe ,* un fiyle ,* une cap fuie anguleufe,
a cinq loges , hérijfannée.
C a r a c t è r e g é n é r iq u e .
Chaque fleur offre :
i° . Un calice inférieur, divifé en quatre folioles
égales, entières, lancéolées, réfléchies.
20. Une corolle à quatre pétales planes, égaux,
cunéiformes, entiers.
- 30. Un grand nombre d’étamines, dont les fila—
mens font libres, filiformes, inférés fur le réceptac
le , furmontés d’anthères ovales , (en coeur 5 les
filamens extérieurs ftériles , plus courts que les
autres , toruleux à leur bafe.
4°. Un ovaire fupérieur, prefque globuleux,
hifpide, à cinq angles, furmonté d’ un ftyle filiforme
, droit, beaucoup plus long que les étamines,
terminé par un ftigmate tronqué, papilleux.
Lt fruit eft une capfule à cinq angles , à cinq
loges , hériflèe de toutes parts de pointes roides,
droites, piquantes, pileufes, plus longues fur les
angles.
Les femences font au nombre de deux dans chaque
lo g e , glabres, oblongues, relevées en carène
à un de leur côté.
Obfervations. Plufieurs caraélères particuliers
féparent ce genre de celui des triumfetta, avec
lequel il a d’ aiiiéurs beaucoup d’affinité, tant dans
fon port que dans les parties de la fructification.'
Tous deux ont leurs capfules hériflees , mais 1rs
pointes font courbées en hameçon dans le dernier,
droites dans le premier} les .capfules divifées.en
quatre loges dans les triumfetta 3 en cinq dans les
fparmannia, remarquables d’ ailleurs par les fila-
mens ftériles des étamines extérieures, &c.
E s p.è c e s . .
I. SpARMANE d’Afrique. Sparmannia africana.
L in n .f. : ’
étiolatis y f o ’tis çor- ^
s ; pedunculis oppofi- \
Sparmannia foliis altérais , p
dato-ovatis , fublobatis , ferpati
tifoliis , umbcUiferis, ( N. )
’ ■ Sparmannia africana. “Linn. f. Suppl, pag. 166,
— Thunb. Nov. Plant. Gener. 5. pag, 09. Lam.
ïlluftr. Gener. tab. 468/. — Retz. Obferv. Bot. y.^
pag. 25. n°. 6 y. tab. 3. ( Ex dufs fynonymis , patri â
defcripiione.) — Willd.-Spee..Plant, vol. 2. pag.
1 160.
- C ’eft un arbriffeau qui reffemble beaucoup par
fon port à un triumfetta , qui .n’ en diffère que par
les earaûères du genre. Ses tiges fe divifent en rameaux
droits, alternes , cylindriques, légèrement
pileux, garnis de feuilles alternes, pendantes.,
longuement pétiolées, ovales, en coeur à leur
bafe , médiocrement lobées à leur conteur, dentées
en fë ie , acuminées à leur fommet, légèrement
velues à leurs deux faces, tr^verféés par
neuf nervures, veinées; les pétioles très-longs,
cylindriques, pileux, munis à leur bafe de deux
ftipules latérales, oppoféês, droites, fubulées,
velues. .
Les fleurs font difpofées en ombelles latérales ;
le pédoncule commun oppofe aux feuilles, plus
long que les pétioles, pileux, redrefle , foutenant
à fon fommet une ombelle afiez femblable a celle
Àesgeranium^ garnie à fa bafe d’ un involucre à plufieurs
folioles courtes, fubulées. Les rayons font
iîmples, un peu inégaux, pubefeens, au nombre
de dix à quinze & plus, redrefles pendant la flo-
raifon, mais rabattus avant & après; les calices
piieux , à cinq découpures lancéolées , aiguës 3
point ariflées. La corolle eft jaune, à quatre pétales
cunéiformes, plus longs que le calice, réfléchis
à leur partie fupérieure, ferrés à leur bafe;
les filamens ftériles de couleur jaune ; les autres
de couleur purpurine. Le piftil eft jaune, beaucoup
plus long que lés étamines; la capfule brune,
hériflonnée ; lesTemences noires.
Cette plante fe rencontre dans les forêts, au
Cap de Bonne-Efpérance.T? C Defcripî. ex Linn.f.)
■ SPATHE. Spatha. C ’ eft une efpèce de coiffe ou
de gaine membraneufe qui entoure ordinairement
le fpadice dans les fleurs de la famille des aroïdes
& des palmiers, & qui s’ ouvre tantôt de bas en
haut, & tantôt de côté. Son emploi eft en général
de renfermer une ou plufieurs fleurs avec leurs enveloppes
, leurs pédoncules, & fouvent même des
bouquets entiers de fleurs en paniculê. Ainfi plu-,
fieurs fleurs font munies de fpathes , quoiqu’elles
h’ aiënt poinr de fpadice, telle que la membrane
qui recouvre les fleurs du narcifîe & de plufieurs
autres liliàcées. Linné regardoit la fpathë comme
une forte de calice.
I On trouve fous certaines fleurs des écailles mem-
braneufes, plus ou moins blanchâtres & tranfparentes,
mais qui n’ont jamais contenu ces fleurs,
& qu’ il ne faut point confondre avec les fpathes.
Ce font de véritables braêlées, & c’ eft à tort que
quelques botaniftes leur ont applique le nom de
jpathe ; c’ eft donner à cette expreflîon une exten-r
fi on trop vague, & qui ne s'accorde plus avec
l’ idée qu’on attache communément au mot de
fpathe.
Cette partie eft d’une pièce oumonophylle dans
le narcifle , diphylle ou ae deux pièces dans î'aiî,
à deux divifions dans le crinum, divifée en deux
parties dans Yhamanthus j elle ne renferme qu une
feule fleur dans le: narciffus poeticus, deux fleurs
dans le'pancratium mexicanum , plufieurs fleurs dans
\‘amaryllis régins.. Elle périt & fe fèche prefqu’auf-
fitôt qu’ellië eft ouverte » dans l’ ail & le narcifîe ;
elle perfifte auflî long-tems que les fleurs dans Va-
rum , le calla , &c.
SPATHÉLIER. Spatkelîa. Genre de plantes
dicotylédones,, à fleurs complètes, polÿpétalées,
de là famille des térébinthacées,. qui a des raj>-
: ports avec les fch'mus3 & qui comprend des arbliftes
exotiques à l’Europe , dont les fi.unies font
ailées, avec une impaire; les fleurs difpofées en
paniculê.
Le cara&ère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Un calice a cinq découpures ; cinq pétales , cinq
étamines ; trois fitgmates feffiles ; une capfule a trois
angles, ailée , a trois loges ; une femence dans chaque
loge.
C a r a c t è r e g éné r i que .
Chaque fleur offre :
i° . Un calice compofé de cinq folioles oblongues,
colorées.
20. Une corolle à cinq pétales oblongs, égaux.
30. Q\v\<\ étan\ines t dont les filamens font fubu-
lés, afeendans, courts, dilatés & velus à leur bafe,
terminés par des anthères oblongues.
40. Un ovaire ovale , plus court que les étamines
, furmonté de trois ftigmates très-courts, un
peu arrondis.
Le/razreft une capfule oblongue, à trois faces,,
à trois angles, une, aile membraneufe à chaque
angle, à trois loges, renfermant chacune un& femence
oblongue, à trois côtes.
E s p è c e .
» SpATHÉLIE d* Amérique. Spaiheliafimplex. Linn.
■ Spathelia foliis impari-pinnatis y feliolis altérais ,
fioribus racemofis. (N .)
Spathelia fimplex. Linn. Spec. Plant, vol. 1. pag.