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Stylofanthes ( hifpida ) > procumbens ; ftipuBs f o •
liifque at faltem fuperiorïbus hifpidis ; capitulis bi
feu trifioris, Michaux, Flor. boréal» Amer. vol. 2.
pag- 75'
Var. * , nudiufcula3 coule foliifque inferioribus gla-
bellis. Mich. 1. c.
Var» $ 3 ftifpidijfima:, unwersehijpidijfima. Mich.
1. c.
Ses tiges font-couchées ©1* en grande partie re-
dreflees, rameufes.,. glabres , ou plus ou mojns
velues félon les; variétés ,. cylindriques,, quelquefois
pubefcentesd’uofeul ©©té, garnies de feuilles
alternes,. péti©lée$;, te ruées les, folioles.- ablon-
gu.es, lancéolée^, glabres à leurs deux faces,
quelquefois légèrement velues,, particuliérement
les feuilles fupérieur-es, entières , aiguës à leur
fommet ; les ftipules vaginales , terminées par
deux dents acuoeinées x de la, longueur des ftipules.
Les fleurs font difpofées en petites grappes
capitées, axiMaires , très-courtes qui ne fup-
portent que deux ou trois fleurs 5 les feuilles florales
L prefqu’imbriquées, divifées en trois petites
découpures celle du milieu; plus longue ;
ciliées à leurs bords ,, ainfi que les bradées. Çe-s
fleurs ne paroi lient que les unes après les autres.
La corolle tft jaune , les gouffes ovales. La variété
j? eft chargée de poils fur toutes fesparties.
Cette plante croît dans la Virginie ,,la Caroline
& la Penîiivanie. Tf. R V. f )
y. St y lo s a n th e hifpide. Stylofanthes hifpida-
5 t/ylofanthes djjfusèprocumb ens,.ramis-pub efcenùbus;
foliolis lanceolatis ,, parce hifpidis ; ftipulis &. capi-
lulo terminait kifpidijpmis. Rich. A6t> SûC. Hift.
Nat. Pàrif. pag. ioy.
Cette efpèce me paroît avoir de très-grands
rapports avec le flylafantheselatior; elle en diffère
par Tes fleurs réunies en une tête terminale allez
épaiffe, très-velue.
Ses tiges font pfrefque ljgneufes, cylindriques-,
très-étalées, couchées, divifées en rameaux très-
nombreux diffus , ptibefcens, légèrement comprimés
, grêles , garnis de feuilles alternes, pé-
tiolées, ternées; les folioles oblongues, lancéo- ;
le e s , entières , très-aiguës à leur fommet, mé^
diocrement.hifpideS:i les ftjpujes décurrentes à la
partie inferieure du pétiole, à deux dents aiguës.,
prefque fubulées, ciliées à. leurs bords. Les fleurs
font difpofées en épis terminaux,. ferrés, droits, 1
épais, longs d’un demi-pouce, velus fur toutes !
leurs parties.
Cëtte plante a été obfervé©^ à Cayenne par :
M,.Leblond. T? ? ( K, f , ink.erb, Lam. );: j
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6. Stylo santhe de Guinée. Stylofanthes guU
nenjis. Swartz.
Stylofanthes foliolis lanceolato- acuminatis 3 pt,\
tiolo longioribus ; fpicis mu Ici flans , viHofis ,•. canh
ereélo 3 hirfuto. Swartz-, Aéfc; Holm. 1789. p. 284.
— Wilid; Spec. Plant, vol. 3., pag. 1167.
Trifolium ( guianenfe ) , kirfutè afperum , flore
luteo* Aubl. Guian. vol. 2. pagi 776» tab,, 309.
Ses. racines font fibreufes.; fes tiges prefqu herbacées
, rameufes, hautes d’environ trois pieds,,
hériffées de longs p o ils , garnies de feuilles al-
‘ ternes, ternées les,folioles.étroites;,, oblongues,
lancéolées, très-entières ,,acuminées à-leur foin,
met, longues d’un pouce & plus; le pétiole; élargi
à fa bafe. en une ftipule terminée par deux longues
pointes hériffées de poils,, ainli que les pé-
1 fioles.
Les fleurs font réunies én tête à l'extrémité
des rameaux, portées par de longs pédoncules;
chaque fleur féparée par une braétëe- prefque vaginale,
étroite , aiguë ; les- pédicelles courts,
> munis à leur bafe de. deux bra&ées plus courtes,
; fort petites,, chargées, ainfi que les autres, de
longs poils rouffeâtres. Le calice eft partagé en cinq
découpures aig.uës ; la corolle jaune ; 1-ovaire
i velu; le ftyle très-long,. grêle,, terminé par un
■ ftigmate qbtus ; la gouffé fort petite, ovale,
velue, à une feule fe me n ce.
Cette plante croît, à Cayenne. ( Defcript. ex
Aubl.'),
Cette phnte mérite d’être obfervée avec attention
, & comparée avec le ftylofantkes^ hifpida,
dont elle n'eft peut-être qu’une variété à feuilles
plus grandes.
STYPHÉLIE. Styphelia. Genre de plantes dicotylédones,
à fleurs complètes ,.monopé talées,
régulières , de la famille des bruyères, qui a des
rapports avec les epacris, & qui comprend des
arbriffeaux exotiques à.l ’Europe, dont, lé s feuilles
font petites,, entières,, éparfes ou alternesy les
fleurs petites,-ax-illair.es ou terminales, en épis ou
en grappes.
Le çar-a&ère effentieldece genre eft d’avoir :
Un calice. a cinq, folioles , accompagné d*écaille}:
imbriquées ; une corolle tabulée ; cinq étamines ; u;l
ovaire environné d'une écaille embraffante,, ou de cin%
petites écailles y, un ftyle.; un drupe a cinq loges ; une
ou. deux femences dans chaque loge.
C a r a c t è r e a i n ér- i q u i -
Chaque fleur offre :
i ° :. Un calice profondément divifé en cinq dé-
coupures, environné à fa-bafe deplufieurs écailles
imbriquées..
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! 2®. Une corolle monopétale, tubulée, à cinq
Idécoupurès, fouvent réfléchies en dehors , gla-
Ibres ou velues;
K 30. Cinq étamines, dont les filamens font courts,
f inférés fur le tube , terminés par des anthères ob-
jïongues.
i 4®. Un ovaire fupérieur, ovale, environné à fa
ïbafe d'un anneau membraneux, à cinq dents, vu
|de cinq écailles diftinétes, furmonté d’un ftyle cy-
Ëlindrique, terminé par un ftigmate en-tête & fou-
Jyent à cinq lobes.
1 ' Le fruit eft un drupe ovale , divifé en cinq lo-
ges ; chaque loge renfermant une ou deux fe-
mences.
I Obfervations. Il exifte, e»tre ce genre & les
Mepacris^ des rapports nombreux, 8c qui les rappro-
ichent d’ une manière très-naturelle ; leur princi-
ipale différence confifte dans les fruits capfulaires
|& à cinq loges dans les epacris , en baie dans les
Myphelia. Ce font d’ailleurs, pour les deux genres,
Ides arbuftes peu élevés, à petites feuilles entières,
éparfe's ou alternes ; -des fleurs fofitaires ou
jen grappes courtes; une corolle tabulée, dont le
jlrmbe le divifé en cinq découpures ; un calice à
jcinq folioles, entouré à fa bafe par quelques écaille
s imbriquées.
M. Labillardière, qui nous a fait connoïtre par
ides détails intéreilans plufieurs belles efpèces de
Myphelia, nous a également éclairés furies epacris,
Iqui ne nous étoient guère connus que par quelques
efpèces mentionnées rapidement dans les ou-
Jvrages de Fotfter. Nous en parlerons dans le Sup-
Iplément.
/ Le genre ventenatia de M. CavaoiMes eft le même
que celui des ftypkelia, 8c doit y être réuni.
E s p è c e s .
* Limbe de la corolle velu.
% m m l ■
I 1. Styphélie de Riche. Styphelia Richei. Labïll.
| Styphelia coroÜA limbo reflexo, hirfuto ; racemis
yuxillaribus eréélis ; fo li i s oblongis , trinerviis. La-
'bill. Nov.-HolJ. Plant. Specim. pag. 44. tab. 60.
i _ Arbriffeati qui s’élève à la hauteur de cinq à fix
! pieds au plus, divifé en rameaux alternes , garnis
|de feuilles fefliles , alternes , oblongues-lancéo-
llées, entières , glabres à leurs deux faces» rétré-
jcies en pointe i leurs deux extrémités, marquées
|de trois ou cinq nervures finement ftriées à leur
| partie inférieur®, longues d’environ un pouce 8c
i demi fur trois lignes de large.
; Les fleurs font difpofées en grappes axillaires,
un peu plus courtes que les feuilles , à peine pé-
) dicellées, écailleufes à leur bafe. Le calice eft
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compofé de cinq folioles ovales-oblongues, fcar
rie u fes, membraneufes -à -leurs bords, accompagnées*^
de deux écailles oppofées, 8c d’une troi-
fième en forme de braélée perfiftante ; le tube de
la corolle à peine de la longueur du calice , divifé
à fon limbe en cinq découpures réfléchies en dehors,
obtufes., chargées extérieurement de pc ils
très-blancs ; les filamëns inférés à l’orifice du tube,
alternes avec les découpures de la corolle j les
anthères oblongues, mobiles, à une loge , à deux
valves; l’ovajre ovale, environné de cinq écailles
prefqu'orbiculairesjTe ftyle cylindrique; le ftigmate
tuberculé , en tête > le drupe p e tit, ovale*
environné d’une pulpe nourriflante, contenant
une noix à cinq loges 4 des femences folitaires ,
ovales, oblongues, fufpendués à un axe central ;
l’embryon cylindrique , dans un pértfperme
charnu.
Cet arbufte croît à la Nouvelle-Hollande , dans-
la terre de Van-Leuwin. “fr
Ses petits drupes ont fervi de nourrir lire à
M. Rrche , qui s’étoit égaré de fon chemin, &
qui éprouvo'it une faim dévorante. ( LabiH. )
■ 2. "Styphélie dentée en feië. Styphelia ferru-
lata. Labill.
Styphelia corolle limbo patente, hirfutà ; florunt
capitulis axillaribus ; foliis lineari-lanceolatis , fer-
rulatis.. Labill. Nov.-Holl. Plant. Specim. pag. 45»
tab. 62.
C ’eft un petit arbriffeau fouvent couché, dont
les tiges font longues de fix à fept pouces, divi-
fées en rameaux diffus, rrès-rapprochés, prefque
fâfcicalés à la partie fupérieure des tiges, garnis
de feuilles fort petites, fefliles, éparfes, alt&rne's,
très étroites , linéaires-lancéolées,, très finement
dentées en feie à leurs bords, aiguës, mucronées
à leur fommet, marquées èn deffous de trois nervures.
Les fleurs font petites, difpofées „ dansl'aifldle
des Feuilles, en grappes très-courtes, réunies en
tête à [’extrémité d’un pédoncule commun, imbriqué
de petites écailles orbiculaires. La corolle
êft courte , tubulée s fon limbe plane , ouvert,
hëriffé de poils en deffus ; les filamens fupportant
des anthères petites, à une feule loge ; l’ovaire eft
ovale, marqué de cinq ftries, environné à fa bafe
d’un anneau fquamifonue ; le ftyle aminci à fa
partie fupérieure; le ftigmate ü-n peu aigu. Le
fruit eft un drupe qui renferme un noyau à cinq
lo ges , une fé-mence dans chaque loge.
Cet arbriffeau croît au cap VanDieraen. 7^
( Labill. )
3. -Styphélie effilée.Styphelia virgata.Labill.
Styphelia corolle limbo patente, hirfuto ; ractrni-s
p p p »