
ovales , rouffeâtres dans leur tmlïeu , blanches,
fcarieufes à leurs bords» obtufes; les calices d ’un
blanc-fale, leur tube court ; le limbe peu étendu,
lacinié à fes bords j la corolle petite > rougeâtre,
plus courte que le calice.
Cette plante croît en Barbarie, dans le royaume
de Maroc. On la cultive au Jardin des Plantes de
Paris, y ( y . v .)
* Efpèces moins connues.
* Statice ( fcabra ) , foliis radicalibus obovato-
cblongis j obtufis ; ramis fcabris. Thunb. Prodrom.
pag. 54.
Cette plante croît au Cap de BonnerEfpérance.
Ses feuilles font toutes radicales , oblongues, en
ovale renverfé, obtufes à leur fornmet 5 les tiges
rameufes, hériffëes d’afpérités fur leurs rameaux.
* Statice ( tetragona ) , feapo paniculato, teira-
gono y foliis obàvatis. Thunb. Prodr. pag. 54.
Elle a des tiges quadrangulatres, divifées en
rameaux paniculés. Les feuilles font toutes radicales
, en ovale renverfé. On la rencontre au Cap
de Bonne-EfpéraBce.
* Stadce ( caroliniana ) , feapo paniculato , diva-
ricato ; foliis lanceolato-oblongis. Walt. Ffor. carol.
pag. 118.
Ses feuilles, lîtuées à la bafe des tig e s , font
oblongues, lancéolées ; les tiges divifées en rameaux
paniculés , divariqués , très-ouverts. Elle
croît dans la Caroline.
* Statice ( acerofa ) , foliis Uneari-fubulatis , ri-
gidis y pungentibus y feapo fimplici, fpicato. Willden.
Nov. Aéi. Berol. 2. — Perf. Synopf. Plant, vol. 1.
Pag- 3 53-
Cette efpèce paroît avoir de très>granas rapports
avec le ftatice echinus , principalement avec
la variété £. Elle eft remarquable par fes hampes
lïmples, terminées par des fleurs difpofées en épis.
Ses feuilles font radicales, linéaires, fubulées,
tiès-roides, aiguës & piquantes à leur fommet.
On rrouve-.cetce plante dans la Galatie.
* Statice (langifolia ) % caule paniculato %fcabro-3
ere&Io ; foliis obovato-linearibus. Thunb. Prodrom.
pag. 54.
Ses tiges font droites, chargées d’ afpérités,
divifées en rameaux paniculés ; les feuilles toutes
radicales, linéaires, alongées & prefqu’ en ovale
renverfé. Elle croît au Cap de Bonne-Efpérance.
* Statice (pe&inata ) , caule ramifyue paniculatis3
triquetris y foliis obevatis , petiolatis y fpicis fecundis.
Aiton , H oit. Kew. vo). 1. pag. 385.
Cette plante croît aux îles Ganapie$ y elle èft
cultivée dans les jardins en Angleterre. Ses tiges,
ainfi que fes rameaux, font paniculées, â trois
faces j fes feuilles pétiolées, radicales, en ovale
repverfé ; les fleurs difpofées en épis à l'extrémité
des rameaux , & toutes tournées du même
côté.
* Statice ( atgyptiaca ) , caule herbaceo y foliis radicalibus
alterné pinnatiftdoftnuatis y corolls laciniis
intermediis linearibus y perianthio commuai bicorni.
Vivian. Hort. di Negr.— Perf. Synopf. Plant, vol.
1. pag. 334. n°. 41.
Elle croît en Egypte. Ses figes font herbacées;
les feuilles radicales, alternativement pinnatifides
& fïnuées; Pinvolucre commun terminé par deux
pointes en forme de cornes ; la corolle à cinq découpures
; les alternes linéaires.
STEBF.. Sts.be. Genre de plantes dicotylédones,
à fleurs compofées, de la famille des co-
rymbifères , qui a des rapports avec les conyfes,
& plus encore avec les armofelles ( feripkium) ;
il renferme des arbuftes exotiques à l’ Europe,
dont les feuilles font fort petites, affez fembla-
bles à celles des bruyères ; les fleurs réunies en
tête terminale & globuleufe.
Le caractère effentiel de ce genre eft d’avoir :
Des fleurs flofculéufes ; point de calice commun y
les calices partiels a cinq folioles , uniflores y les corolles
hermaphrodites y U réceptacle garni de paillettes
y. des femences a. aigrettes plumeufes.
C a r a c t è r e g é n é r iq u e .
_ Les fleurs font routes hermaphrodites, réunies
fur un réceptacle commun» n’ayant d'autre
calice commun que les feuilles fupérieures ou-les
paillettes extérieures du réceptacle.
Chaque fleur offre :
Un calice partiel, uniflore , compofé de
cinq folioles droites , égales, femblables aux paillettes
du réceptacle.
2°. Une corolle monopétale, infundibuliforme,
divifée à fon limbe en- cinq découpures ouvertes.
30. Cinq étamines-d o n t les Slamçns font courts,
capillaires > les anthères réunies en cylindre.
4e*. Un ovaire oblong,. fa rajouté d’ un ftyle filiforme,
de la longueur des. étamines, terminé par
un ftigmate aigu , bifide.
Les femences font folitaires, oblongues , fur-
montées d’une aigrette plumeufe.
Le réceptacle commun garni, de paillettes fubulées
, qui fe confondent avec les folioles, du-calice
propre 3 le réceptacle partiel de chaque fleur nu.
Obfervaùons. Les ftsbe font tellement rapprochées
des Jerighivm.j. que pkfieurs auteurs: ont réuni.ces
deux genres, dont Linné lui-même a fait paflsr
plufieursefpèeesdePun dans l’autre. Willdenow,
d’après Schreber & Thunberg, n’en a fait qu’ un
feu! genre. JVL Lamarck, dans le premier volume
de cet ouvrage, a rapporté à l’article Armoselle
(feripkium) , la plupart des ftsbey mais ce même
auteur, dans fes Illustrations des Genres, a cru devoir
les féparer, d’après de nouvelles çonfidéra-
tions. Nous avons cru également devoir rappeler
ici les ftsbe d'après les mêmes confédérations, &
pour mettre cet ouvrage en concordance le plus
poffible avec les gravures des Illufirations. On ne
fera donc pas étonné de trouver parmi les ftsbe 3 des
efpèces que M. Lamarck a déjà traitées dans les
armofelles. Lorfque nous n’aurons rien à y ajouter,
nous nous bornerons à renvoyer, pour la deferip-
tion des efpèces , à celle déjà donnée par M. La-
marck. Voici d’ailleurs les caractères qui féparent
ces deux, genres, & ceux qui les rapprochent.
Dans les feripkium 3 ainfi que dans les ftsbe , il
a point de calice commun , excepté les paillettes
extérieures & imbriquées du réceptacle ,
qui en tiennent lieu. Le, calice partiel, dans les fe-
riphium, eft çompofé de dix folioles, cinq e$té-
rieures, plus çqurtes, tomenteufes, obtufes, femblables
aux paillettes du réceptacle j cinq intér
ripures, glabres, plus longues, fcarieufes, féta-
cées, açumipées ^ inégales , faillantesi & formant
par leur enfemble une tête nériflonnéé ou hériflee
en chauffe-trappe. Le calice propre des ftsbe n’ efî
çompç)fé que de cinq folioles femblable^ aux paillettes.
La pprolleeft femème dans les deux genres.
Dans les feripkium les femences ont une aigrette
très-caduque, plumeufe , en pinceau , quelquefois
nulle; elle eft perfiftante, plumeufe, ouverte en
étoile dans 1 es ftske^
Les efpèces ont à peu près le même port dans les
deux genres. Cp font des végétaux ligneux, de ]
petits arbuftes dont les tiges fe clivifént en ra- ;
meaux alternas ou oppofés, qui fe ramifient feu- :
vent en d’autres rameaux plus courts, fafçicujés,
ou prefqu’ en ombelle , & qui fe terminent chacun
par une tête de petites, fleurs feffiles. Les feuilles
fent nombreufes, éparfes, feffiles, étroites, fort
courtes, approchant de celles des bruyères, ai-
Bttës, fubulées, & quelquefois piquantes à leur
fommet, fouvent courbées en demi-cercle, qui
laiffent fur les tiges & les rameaux lçs impreffiqns
de leur attache*
v E s p è c e s .
i» Stebe d’Ethiopie. Stsbe stkiopicq. Linn.
Stsbe foliis mucronatis, fubulatis, reflexis y caule
ereEto. Thunb. Prodr. pag. 169. — Willd. Spec.
Plant, vol. 3. pag. 2.
S.tsbe folii^ rtçuwpto-uncitiatis, nudis. Linp. Syft.
Plant, vol. 3. pag. 948. — Hort. Ciiff. 190.—
, Mill. Diél. n°. 1. — Gærtn. de Frud. & Sem.
j vol. 2. pag. 415. tab. 167. — Lam. IJluftr. Gener. 1’ tab. 722.
Cony^a africana , frutefeens, foliis erics hamatis
& incanis. Tourn. Inft. R. Herb. 455.
Helichryfoides juniperi creberrimis aduncis foliis ,
fioribus in ramulorum cymis. Vaillant , Aét. Parif.
1719. pag. 393.
Seriphium ( juniperifolîum ) , foliis imbrlcatis,
fibulatis3 recurvato-uncinatis,y capitqlis terminqlibus,
hemifpheriçis. Lam. Diét. I. pag. 272.
Cette plante a des tiges droites, cylindriques r
frutefeentes, divifées en rameaux étalés, alternes ,
les fupérieurs oppofés, ramifiés, dichotomes ou
ombelles, chargés de feuilles éparfes, feffiles,
fubulées, élargies à leur bafe, très-roides, rout
Iées à leurs bords* un peu courbées en dedans,
très-aiguës & piquantes â leur fommet , liffes, un
peu pubefçentes à leur bafe, blanchâtres en def-
fops, vertes à {eur face fupérieure.
Les flegrs font difpofées, à l’extrémité des rameaux,
en têtes feffiles, feuillées, & enveloppées
extérieurement par les paillettes du réceptacle, fu*
bulées ou linéaires, acuminées ; le calice propra
à cinq folioles femblables aux paillettes ; les corolles
tubulées, hermaphrodites, infundibulifor-
mes: ; leur limbe un peu campanule, à cinq dents
courtes, aiguës; les étamines à peine faillantes
hors du tube; le ftyle plus long que la coro lle,
terminé par un ftigmate bifide 5 les femences gla-
b"es, petites, oblongues , couronnées par une aigrette
plumeufe, radiée, une fois plus longue quô
les femen.çes..
Cette plante croît en Afrique & dans l’Ethiopie.
( F", f in herb. Lam. )
2. $tbbÉ çouçhé. Stsbep/çftrqta, Lino.
Stsbe foliis mucronatis , lanceplatis , obliquis y
caule decumbente. Thunb. Prodr. pag. 169. — Willd.
S'pec. Plant, vol. 3. pag. 2404. n®-. 4.
Stsbefolijj refupiaati.Sykhytoweptofts; ; caulibus
\proftrqtis. Linn. Mant. paß. 291.
; Seriphium praftrqtum. Lam. Di<5fc. yol. 1. pag.
j 275.. n \ i l .
| Ses tiges , grêles, pre-fque ligneufes, font en
'partie couchées, garnies de feuilles alternes, fef-
jfiles, objiqqes, lancéqlçes,, fort petites , mu.çro-
jnjees à leur femw.et. ( Voye^ A r h ö ^ELLe cou-
j ch é e , vo). i . )
I 3. STebÉ gnaphaloïfe. Stsbe gnapkalpides.
j Stsbe foliis mucronatis , lanceolatîs y capitulis pur
iniculatis.: Thunb. Prodr. 169. — Willden. Spec.
Plant, vol. 5. pag. 24D3.H9. 7 .
F f f 2