
combat i dos habiltemens noîr$ & des figkm , avec lef-
quels ils couchotent lut la terre.
X, USflXlT-S , peuple de l’Tlilpanic , qui habitoit les
bovds de 17.À près do Nunùmçc. Appieti dit d’eux
(HtU. lî-Jpan, hsm. / , pag. 469 ) qu’ils portoient, au
Kou de cmamvdos , des manteaux lies avec des agrafes,
éé quil s appeloient fagam.
LYC:ïENS de l’amuée de Xercès ( Herodot. VI I , pag.
>*47) r ortoient des; euirafVes, des jambarts, des arcs de
iUcr, des fîtRelies de rol'eaux dépourvues d'ailes,
des jV clots, des peaux de chèvre jetées fur les <épaules,
des bcmuets garnis de plumes, des poignardsi & des
faulx»
LYC>II'NS étoie nt armés cornrne les Grecs.
MAif .î ; . Africains qui habitoier.t les bords de laMéditerranëe
, près de 1a grande Syrte. Dans l’armée de Xercès
iîs avoient la tète rates, excepté fur le lommet ; ils
poïtcienr pour defenle des peaux d'autruches (Herodot.
I I I 3 ?ag, 3 <fS). Dans l'armée d’ Annibal ils portoient de
longues barbes , des peaux de chèvre garnies de poils,
& une catcja , javelot court & pelant.
MACROKES, peuple du Pont, fur les bords du fleuve
A 'fjnts. Dans l'armée de Xercès ils portoient les mêmes
armes que les Mofikî.
MOS CH I , peuple qui habitoit au nord de l’T7. uphraro I
entre ce fleuve, la Colchide & les côtes fhd-eft du PoJH
Kuxin. Ceux qui fuivirent Xercès portoient des caliin,,
de bois, des boucliers ronds, de courtes lances armée!
de longs fers ( Herodot. V i l , pag. 543 ).
MOS 1N (B C l, peuple d’Afie furie Pont-Euxin , VfiilJ
des Chalvbes. Dans l'armée de Xercès ils portoient le«
mêmes armes que les Mofc/ü. Xénophon dépeint les Afo.l
Jinotci tels qu'il les avoitvus dans la retraite des dix mi||J
( y , cap. 4 , n°% 6 ). Ils portoient tous des boucliers d'ofier I
recouverts de cuir de boeuf épais, & taillés fous la formel
d’une feuille de lierre; de la main droite, une lance longue
de iix coudées , garnie par le bas , au defïus du talon,
d’ uije boule de bois ; des tuniques qui delcendoientl
jufqu'aux genoux, d'un tiffu épais comme celui des li.'
Aères; des calques de cuir, pareils à ceux des Paphlago-l
niens, furmontes d’un bourrelet qui les faifoit refîembletl
à des tiares; des fagaris de fer (haches à deux tranchans)!
( ibidem, n9. 18 ). Ils peignoient diverfes figures fur|
leur dos, & des fleurs fur les parties antérieures de leurs
corps.
NUBIENS, peuple d'Éthiopie, au-delà de l'ïle de
Méroé. Silius Italicus ( I I I3 verf. z68) dépeint ceux quil
fuivoient Annibal : ils fe faifoient remarquer par leur!
couleur brûlée; ils ne portoient ni cafque, ni cuiraffe de
Fer, ni arc ; ils s'entouroient la tête & le tronc de toiles!
de lin ; ils lançoient des javelots armés de fe r , & impré-!
gnés de fucs vénéneux.
MARES3 peuple voifin des Colches ; car les Mares qui
fuivoient Xercès avoient le même commandant, ils portoient
des calques riffus qui leur étoient propres, de petits
boucliers ronds de cuir & des javelots ( Herodot. V i l ,
|Jjj h î )*
M A R IAN D YK I, peuple d'Afie, placé entre la Bi-
thyme & la Paphlagonie. Dans l'armée de Xercès ils
étoient armés comme les Paphlagoniens.
MASSAGÈTES, peuple de FAfie, à L’eft de la mer
Cafpienne. Hérodote (Z, pag. 101, Wejfding.') dit qu'ils
étoient vêtus & qu'ils vivoient comme les autres Scythes :
ils combartoient à pied & à cheval ; ils portoient des
arcs ,des lances & des fagaris (haches à deux tranchans), ’
arme propre à leur pays ; ils faifoient un grand ufage de '
l'or & du cuivre. Le cuivre étoit employé pour les lance
s , les pointes des flèches , les fagaris ; l'or étoit réfervé
pour orner les calques, les baudriers , les larges cein- -
rares qu'ils plaçaient fous leurs aiffelles, les mors , les
brides, les b o i t t e s . Le plaflron placé fur le poitrail des
chevaux eft'de cuivre. Le fer & l’argent ne font point en
uüge parmi eu x; mais i'or & le cuivre font communs.
Strabon ajoute à la deferiprion précédente d'Hérodote,
des épées & des bandeaux dorés pour lier la chevelure.
{X I ,p a g . f î 2 ) .
M A T IE S I , peuple d’Afie, voifin des Paphlagoniens,
étoit armé comme eux fous les drapeaux de Xercès
{Herodot. V i l , pag. 54a).
MIIXJE , peuple de Lycie. Les Mi lys qui fuivirent
Xercès portoient des lances courtes, des habillemens
liés avec des agrafes, des cafque s de cuir. Quelques-uns
aroîeüt des arcs lyciens {Herodot. y I I , pag. 543 ) .
P A C T Y E S , peuple de la Perfide. Dans l ’armée de
Xercès (Herodot. V I I , pag. 540) ils portoient des jifym
(peaux de chèvre garnies de leurs poils) 3 des arcs qui
leur étoient propres, & des poignards..... Les U tiens,!
les Myciens & les Paricaniens (autres peuples dé la Fer-
fide ) étoient armés de même.
PAMPHYLIENS, dans la flotte de Xercès (Heroikl
V I I , pag. 547 ) , étoient armés comme les Grecs.
PAPHLAGONIENS. Dans l'armée de Xercès ( HeroiM
V I I , pag. 54Z ) , les Paphlagoniens portoient des cafquesl
faits de plusieurs pièces coufuês les unes fur les autres,!
de petits boucliers ronds, de-courtes lances, des javelots!
& des poignards ; ils avoient des chauflures particulières!
à leur nation, & qui s’éleVoient à la moitié de la jambe.!
Xénophon ( Exped. Cyr. V 3 cap. 4 , n°. 6)", pariant du
cafque des Mofynoeciens., dit qu’il étoit de cuir , ’comme!
celui des Paphlagoniens , mais qu'il avoit de plus un bour-l
relet, &c. Lucien ( Alexander3 n°. 39) dit que les P* I
phlagoniens portoient la chauffure appelée carbatine, &
Xénophon {Exped. Cyr. lib. 4 , cap. 5 , n°. 11 ) raconte
que les Grecs, ayant ufé leurs chauflures, portèrent des!
carbatins faites avec des peaux de boeufs récemment-
écorchés.
Dans l’armée de Xercès, les Ligyes, les MatieniMI
Marianayni , les Syri- Cappadooes , les Phrygiens & ;
Arméniens étoient armés comme les Paphlagoniens. I
PARICANII, peuple de la Perfide, étoient armes
■ comme les Paëtycs dans l ’armée de Xercès ( Herod. VUI
p a g . f s p ) .
P A R T HI, peuple de l’Afie, au fud-eft de la mer espionne.
Dans l ’armée de Xercès, les Parthi avoient 1^1
A /1« n,-,ncs que les Chorafmil, les Sogdien#, les Can- S O C H I , dam l'armée de Xercè*, portoient k s v
Slri les üudi!* & les Baôtriem ( Herodot. V U ) . armes que les Badtriens ( HeVodot. f V U , pag. 34O).
PHENICIENS. Dans l’armée navale de Xercès, les
Phéniciens portoient des calques d'une forme qui différait
oeti de celle des calques grecs, des cuiraflës de lin , des
boucliers ronds, dépourvus Xumbo (renflement placé
dahs le milieu), & des javelots {Herodot. V U , pag.
J p )*
■ PHRYGIENS de l’armée de Xercès {Herodot. V I I ,
pdg. 542. ) étoient armés comme les Paphlagoniens.
^■ PONT. Plutarque raconte que Pompée ( Pomp. B riant,
I I I , pag. 467) admira la grandeur tk l'éclat des habits &
des'.rmes de Mit h rida ne qu’il avoit vaincu, quoique le
baudrier eût été dérobé & vendu quatre cents talens, &
que le bonnet ou la cidaris, d’ un travail merveilleux, eôt
aulfi été donné, à fon infu, au fils de Sylia. Le même
Mloiicn dit ailleurs ( Lucull. rom. I I I 3 pag. 191, Briani)
que ce Roi de Pont avoit un bouclier orné de pierres
paécieufes.
^RRHÆ77 & VIN D ELI C l , habitans du pays des Gri-
fffiis & d’une partie du Tirol. Ils furent fournis aux Ro-
niàins, fous le règne d’Augufte, par Drufus. Horace
I V 3 od. 4 , verf 17 ) leur donne pour arme la
hache à deux tranchans des Amazones.
o^ÊSACÆ. Les S aces n’ étoient pas tous les Scythes ,
ç|mme Hérodote ( V i l 3 pag. 539 ) dit que les Perfes
lès appeloient ; mais ils étoient feulement les Scvthes-
ASriyrgiens- Dans l'armée de Xercès, ils portoient des
cèrbafea ( bonnets ) épaifles , élevées en pointe droite ;
| | longues chauffes ; des arcs propres à leur nation ( l’àrc 1
fçÿthe ) ; des. poignards & des fagaris ( haches à deux
t^nchans-). Leurs tentes étaient peintes {Claudian3 prim.
Wnf. Stilick. , verf 15 6 ) .
^mSAGARTIl3 peuple pafteur de la Perfide, qui, par
lès moeurs & par l’armure , reffembloit à la fois aux
rerfes & aux Pacfyens. C eux qui fuivirent Xercès {Her.3
V I I , pag,. j 44 ) etoient tous cavaliers. Ils ne portoient
aùcune armure, ni de bronze ni de fer. Ils n'avoient
q|i’un poignard & un lacs fait de plufîeurs lanières de
ÇU'y, terminé par un noeud coulant. Lorfqu’ils pourfui-
vpient un ennemi, ils lançoient ce lacs, avec-lequel ils
enlaçoient le cheval ou le cavalier, & üs les tuoient en-
f|ite facilement.
;:-SAMNITES. Leur bouclier ( T iti-L ivi, lib. 9 , cap.
alf ) étoit plus étroit par le bas que par le haut, pour le
rendre d'un ufage plus facile. Des éponges leur lervoient
. ! Cl*iraffe. Us portoient un jambart pour défendre la
j|mbe gauche ; des cafques avec de hauts cimiers pour
T taire parortre plus grands.
LAVEN1 6t A N TÆ , peuples queProcope & Jor-
Mipaes placent près de l'embouchure du Danube. Procope
| 1 bgw/«. , lib. 33 cap. 15 ) dit qu’ ils font fantaflins;
qoeiis portent de petits boucliers ronds, des javelots,
aïs qu Us n’endoflent jamais de cuiraffe. Quelques-uns
•" t lent au combat fans tunique, fans manteau, portant
reinsment ^on° ues chauffes qui les couvrent j ufqu'aux
SVCAMBRES, peur;! de la Germanie, voifin de#
Sa/ii. ClaudJen parle de , ß exos gladies
( Prim. Conj. S tilt ch. , lib. 1 , v e f. u t ) .
THRACES. Herodote ( V I I , pag. J42 dir qu’ il 7
avoit dans l'armée de Xe rcès de# Thraca d’ L
Thraces d’Afie ; que ceux-ci étoient une colonie des premiers
, te qu'on les appelait bithynien». Il ajoute que ce#
derniers portoient de petits boucliers ronds faits de cuir
de boe uf cru ; que chacun d’eux avoit deux javelot# fevn-
blables à ceux dont on fe fert à la thafTe des loups; qu'U#
portoient des eafques d'airain garni» de Cffmers, a oreille#
& de cornes de boeuf faites avec de l'airain, & qu’en fin
leurs jambes étoient entourées de bandelettes de pourpre
.L
es Thraces d Europe , qui faifoient partie de l’armée
de Xercès, avoient ( ibidem ) des bonnets de peau de
renard, plufîeurs tuniques , des manteaux de diverfes
couleurs, des bottes de peaux de faons 5 ils portoient
des javelots, des boucliers échancrés ( pehas ) & de petits
poignards. Homère ( LU ad. I V 3 v. ƒ ; 5 ) les repré fente
avec les cheveux raflemblés & élevés fur le fommet de la
tète , tenant de longues lances. Hérodote dit auifi ( V ,
pag. 374) que les Thraces aréprifoient ceux d'entrieux
qui n’avoient pas des figures empreintes fur leur peau.
Xénophon , qui féjourna chez Seurhès, Roi des
Thraces , dans la retraite des dix mille , nous fournit
quelques renfeignemens fur ce s Barbares ( V I , n*. 2 ;
V U 3 nos. z & 3 )• Leurs bonnets de peau couvroient la
tête, les oreilles & le cou ; leurs tuniques & leurs manteaux
defeendoient ; ufqu’aux pieds , même quand ils
étoient à cheval. Leurs cavaliers portoient des cui-
! rafles.
Xénophon ( M e monz b l l I l l . c a p . } ) dit aillent:s que
les Tkraces , armés de bouc Lier> ronds Sc de lances y n &-
foient fe mefurer avec les Lacetiemoniens , deméme que
ceux-ci redoutaient 1es Tkrac,es armes cig pelres
javelots,, c’eft-à-dire, armés à la légère Tke-Live dis
( X X X I > 39) qoe les Thraces qui cocnbattrfen:: pou*
Philippe contre les Komams, pcrtoien:z des rotTCfhtUt
( épées) d’une grandeur démef s’aecrocïI trient
aux branches des arbnes. C ’ eft de cette 2ran de épee cue
veut pari1er Xénophon dit que qitelques T ira ces
de l'arm;;e de Cyrus p<ortoient Ii xaiharj. jr & Dion 1Ckryfoftôme
1G ° ral- 6 4 , £é Fon ., isag. 598) la dcJîgrü2 f0U3
le même nom. Plu taraite décrit;siafi les T traces qui eombattirent
pour Perlée >contre les Romains ÆbziL . carre.
II » P-g- It8. Briani ) : “ Les Thraces :marcaoiejat les
» premiers ; ils avoie;at un afpeâ tcïribli d’une haute
» ihture longs B-:radiers a'une bloaehe u*
» éblouiflante, les jambes enveloppées dans des.bottines.
» portamt des tuniques noires, agitant, du eot<2 drot-t ,
» leurs longues epees ciiarsées se ter. »
Plutarque ( ibiacm 3 pag. lôy ) , décrivant le t riomphe
de Paul-Emile & les dépouilles de Periee, parle de boiticliers
des Thraces y tiffu s d'ofier. On a vu plus haut que
le bouc!lier de:s Thraces étoit rond , comme la p<.irma dtes
Romains : de là vint que l’on donnoit à Rome le nom de
Tkrax .ou Tki■ ex au gladiateur qui combattoit ordinii -
rement contre le myrmilion, parce qu’il portoit la panRU
threcidicra ( P lin. X X X I I I 3 cap. 4 , fcsî. 45 }.
TIR.ARENI , peuple d’Afie » voifin des Chaiybcs.