Rien n est assurément plus- clair y mais pourquoi cette
description d’une corne qui part du f r o n t 't r o u v e - t -
elle sous la ru im q u # branchioe ? Je Tignbre;,~. et je soupçonne
que &est l’ouvrage de »Linné, éditeur de Hassel-
quist, lequel, ne connaissant point,alors le nason;- dont
il ne parle pas,même dans sa d^uzihmeltMi'fcio'n,'.et ne'
se doutant point qu’il y eùtf^es^poissof^ javec,-une, corne
au front, aura cru qu’il s’agissait de quelque armure- aux
opercules. g
Blpoh vint ensuite, et.à>,c^s. synonymes;,d^(à sj divers,
il joignit non-seulement le ,n.D3 à de Renard, qui bien est
du même poisson que la figurp ^ m Sèba; mais ausS le
n.° 82 de Renard et le n.° -4g o de V"alentyn, ,quisont d’une
tout autre, espèce, maiivau moins du même genre^, notre
acanthurus suillus; et le n.° 1, pl. 11, îijisjç. IY, de Klein,
qui est un vrai chétodon à bandes verticales;- et, pgur
|pmbler-eq. quelque sorte la mesure;, il publia lui-même
comme type, cette figure d e là planche" Î204, qui a de
longues pointes à la caudale; enfip, a tops, les pojssqqsdes
Indes quil avait cités,/il en ajôpta un d’Amérique, Yaca-
rauna de,Margrave^,ou notre phebotomusj e t 'c ^ t sur de
telles preuves qu’il conclut qu on ; tr o ^ e çe poisson dans
plusieurs pays, &u Brésil, dans la mer Bouge, efcqr1., et
que M, de Lacépède* répète les paroles de Bloch eft paraphrase
ses conjecture'sur les causes qui,, pewent-quelquefois
produire deux épines^de chaque cote’de la queue,
dans un, poisson qui (d’autres fois n’en a qu’une. Cette multiplication
des épines ne tenait qu’à la confusion faite par
Linnæus du nason avec l’acanthure.
J. Bloch? 6.e partie, p. 61. 2. Lacép., t. IV, p. 55a.
' Z /A cANTHURE br u n - n o ir . .
(-Acanthurus Mgro-fièscus, Forsk.)'
■■ Cette es§$éèj| encore très^yçr^ine de Yelongatus,s. l’epine
plus grande,.ptvles po^iptes de la caudale plus aiguës. Elle
a été rapportée'de n ie dq Bourbon par M. Leschenault,
et de la mer»ougè’^par M. Ehrenberg,-
Sa hauteûr- èstLcomprisè'cféux ’fois 8 dans "'la longueur de son
deuxdepûe j dans lQ- ugu- eür totale; son profil
descendf d’abord oblï^uement, devient un, * vis-à-vis
l’oeil, puis t r ^ ^ ^ o ^ ^ e î ' au - à - dire qu’il est
. courbé en ^^rnai^ extrêmement? peu. Son museau'..n’est'pas proé-
, minent; ses^glents supérieurestaoùi? oblonguesyun peu pointues et
,, .finement créïKîféeS 'en leurs deux ’fiords^ fcfsiinférieures- sont tron-
1 | quêtes et on; .seulement cinq petites crénelures à' leur tranchant.
S^s nombres sont>^ <-
D. 9/25*h"u 26j? À. 3/2't; 15; V.J 1/5.,
Il y a'à son operculé quelques veinés plutôt que des stries; sa
s doVsaïeuet son àuâle forment, en arrière un angle un peu saillant;
' Isa caudale Wt'échàncrée en croissant, avec des pointes courtes,
dont la s upeéieq r e^-es cepen <ja n t ùnpeu plus longue; ses ventrales
s’effilent e ^ ^ ^ fe s t^ S a j f^ e t touPson/Fôrps'sont couverts de
r gnses/ ’finement' ciliées à leur j|prd externe.
Tout ^poisson ésd'd’ûn brün foncé uniforme; les rayons de
ses peetoralés .onif une teinte pâle, et on aperçoit,'"mais a peine,
un petit liséré blanchâtre au bord, externe de la caudale.,
. ,Nos»individus, dans la liqueur, ne sont longs que de
trôis: a'quatre pouces.: celui deGommersonen avait sept.
Cette espèVeqnblis paraît le vrai choetodon riigro-fuscus
de Forskal, (p.* 64), que cet observateur caractérise par
un corps d’un brun noir, par des pointes à la caudale,