courbe ensuite un peu vers le -bas. Les deux mâchoires sont
egalement saillantes, ce qui est produit par un élargissement
dè la partie supérieure du maxillaire, qui écarte
IHnteimaXillaire du front e t le porte en avant.
Nous en connaissons cinq espèces américaines, et une
de la Noutelle-Hollande.
//AiafcÉRmE g g i sport J a'Cükson.
4 Çéiherina jucksoniana.1 ) ■
L espece de la Nouvelle-Hollande ressemble singuli ère-
mentà c«Me des ■Ëtàt^-'Onfe:
La forme de sa tête, Be sa Louche, la proportion de son oeil,
- sont les mêmes ; mais elle esthhcore plus grêle, et sa hauteur est
conquise près (de neuf fois dans sa longueur ; elle n ’a que dix-huit
rayons motus ;à ;son «anale. «Ses ventrales eMr plus en ■arriéré -relativement
a ses pectorales., et sa ipremière BorsalÏT p»lus ”éîf“avant,
relativement à son anale; car elle répondra l’intervalle qui est entre
-cette nageoire fit les ventrales.
D. .8 —Î711; A. l/18f G. 17;' P. IS ft . I/&.r'T
Hos.plus grands individus n’ont que quatre pouces et demi. Leur
■ Aande latérale est d’un bel argent teint de verdâtre, .et liséré$3 vert
|^a:sOïibord supérieur. Il y a des points noirs le long’du pourtour
des écailles du Bos.
_ Au premier coup dceil on croirait que c ê s tu n ammo-
dite.
On doit bette jplie espece a MM. Quoy 'et( Gaimard ,
■qtn'l'ènt prise an port Jackson et h ‘la’terre dé* Van Dièmen.
1. QtWy et lOaimard, ’Voyageifie'Pr^indî,-Zoologie, p. ;333.
Z /A tHÉRINEi m ç n id ie .
b menidia, L in n .)
La première deS ^ s p l ^ âméric’îimes çstdbnnue depuis
long-temps ; mais ûnë indica'tionifërroniiée "dè synonyme a
rendu ^ e s l ^ s q u i l’on ?ën fait entièrement* in fu se s *
quoiqu’il soit extrêmement facile’de la'distinguer par les
vihgt-qmtrè rayons que Linné lui donneJr l’anale. Nqus
avons tout lieu de crmve^mæÆe ‘nombre bteçü de GardenV
n’e l pas to u t-à -fa it exact ^ car.,les individus que nous
lenanf Wes' Etats-Unis' ont'unq^épine qui aurait pu lui
ëcbfpper, Ifle^derffllSraÿon a s s ^m ® s |p n ir qû’dn porte
lé nomb're â|VLngt-sfx en \où^.-
Elléfafllue au mçi's^d’Avrjl dansJé^.riyieres de là Çaro-
line j où ÔJnla nomme poisson d’argent [süver-Jis^GdixAevt
leEf^oya“''à Liïiné,f qui^en inséra une description suffisant-,
menti catactefistique dans sa douzi'èffie^mîfafori:'1', màrs qui
eut, on ne s'alt comment) la rnâlh’euréu|e idée de là con-1
Tondre ayec le siherjtsli de lâ Jatn ^ù e;, nommé par Brown
Menidia\,î^qumbesfcun anfhpk, et ne ressemble aux athé-
rines que; p^p limande argen^éfd*®; S$ï flancs. ,G#ft là ToiSF
gxne du nom spéeifiquë de menidia, donné!t eet$e atbér^nè
de la Caroline,
• Au reéte, on a si* peu remarqué Terreur de Linné relativement
â cres poissons, que d’est èû^o’réïa fimr’e de Brown
que Bonnaterrél' fait copier pour r é p r im e r XatTîerina
menidia?, quoiquil eût été averti par GronoVius, qui met
WPPHPPPh , 1 2*1 éd., 1.1', p.-Siÿ.
2. Brown, Jam., p. 44:i > pï.
3. Planches de l’Encyclopédie, Ichthyologie, pl. 73, fig, 3o3.