zoologique de Londres peut acquérir de la consistance
depuis l’observation de M. H. Boase. A l’ëbbque où’"n@us
avons publié notre travail sur les gerrês, nous n’avons'pu
nous en rapporter qu’à la citation de^M.TGonch, aussi
nous avons cité ses observations à la suite, de nos premières
espèces de ce genre.1 i
L e SANGElÉk. '■ '
(Zeus aper, Lirtn.; Caprés aper, Laeép.;), ^
Ce poisson, qui jse'rapproche le plus d'^s dbFéés^est
une petïte espëcê*que "Rondelet a d é c rit m ^S ab ièm ê n t
représentée sous lès n'ômâ aàp^êr',
cèst^à-dire dse sanglier, qu’irctyît1 devorr luj'*oeifVetiir / a
carfeextè la forme^e^on paTce^ii’èlle ;ia? là
peau ruolyce qu’Athéiijee, d ap re^»M tm ^ îàtftnb^^à.S'sï
au sanglier*. D’un autrexÔ^îë/lefanglièf, cfflsle meme: Athénée
J' est vantq cOmme un m ^ |è n t , mbts ' par^mxîiraÉrate,
le grànd cbn^àiSsbut en cb ^ènref^ët Ari|lïéw®f|fc om p te
parmi'les4p^^^n*s de rlvifue e t pralmi "TOax qui fôifr^f-
tendre une sorte, de^grognèment4, deux' iraxts 'qui Conviennent
bien peu. au pqÆgon- flbnt nons“parrong|P§ussî
Aldrôvande rejetlpfV-il ^ppIicàfroU^xni^moin ‘Wè
xixnçoç,' ét Ton peut dire’ q u e ‘la nomenclature^®c^éiîne du
poisson dont il s’agît, comme celle de tant'd'autres est
encore fort^ôutéiïse.
Willughby a d'ecrÿ^etté^Spèee av’é*^6 ésiubdùp pliis de
soin ijûe Ronaelet, et a dodné quélqùWWë^ls' sur sdîi
1. Hist, nattir. des poissons, l. VI, p. ï6 j .”—1' '2. Ath, VH, pT mT’3ô’57
S. Ibid. — 4. Wist, -an., •
anatomie| et ç’est d’après ces deux ichthyologistes qu’Ar-
tédi l?a placée parmi ses zeus, et que Linné l’a nommée
zeus aper.
; M^Wtous les, .observateurs n’ont pas su le reconnaître
dans phraises? • caractéristiques de ces deux naturalistes
suédoi^r-fÇt Brunnich entre autres, l’ayant retrouvé à
Marseille*, "l’a pris pour nouveau et l’a, décrit sous le nom
é.é'p:èrca pumla , le plaçant~lijisi dans un genre qui lui
qfmvien(TJüen peu. Aussi,la description- de Brürinicb attelle,
ÆOpr^ mal ,’c pm ÿ p ^ i|e t Gmelin, Bloch,
Làcëpède- et^ghaw- n’ont-*ils* pas manqué de placer dans
1 eurs,4pat§ilogues| un-, perça, pusilla, tout ep,-y conservent
unjtzejd's aper, feê] quj à fait pp double emploi .clé' pins
dans ?4ès.>lif)tèS7q.ui em avaient déjà tant.1 «
;.WÊÇ. DejLaaiOèbêjlui-mênae, fn-àvàit pas- été plus-heureux
qpe, ks» méthodistes tdbOt il ^consultait; le$ ouvrages^< eu
croyant, reconnaître- -dans, leur perça pusilla l’apogôn de
1. Vtroïil|.''d’esoiiption do Brunriïclr (tPise. massil., p. ,6a ):
P E RÇ A fusilla • BV J i IX 3/0 14; V. 1/6H§|S/24jj(|gV1.4.*; •
. PjZBC&spinnis -Çorsalibus rdistiqclis^ cçrppm oyato, compresso, scabro: Massi-
liensibus. ,'Y . . -
D es CR. Corpus ovatum, compressant3 ioium aouïeis mînuifssimis subi il is sim is que,
squamarum instar, tegiiur; ikipc corpus retrafsum leviten scabrum. Aculei in capita
validiores, digiiis tarnen pfftéus quam oculis obserçandi, proecipue in fronte et sub
tndxiilà'inferiore. - Maxilla inferior'ultra- sup'eriorem paülo proeminens, subtus valdé
scabratj opereulutri iépter^s inargine serratitm; pinna dorsalis anterior ma jo r spinis
novem wnslans;- harum prima solula cura reliquis( nop, cohcpref.; minuta pinnarum
vehlraliumdpirïà valida, margirte^.miico serrafo. Cauialis . . >^ \ i n :nostro specirmne
lacera). Color !eolnporis ruberHi-argenteus, pinnarum palUdùs; iris oculorum albus;
magniludoisCsquipollicis. ,
N ôtait., Pps&SfÆc nofus in piscaiorio semel mihi fa i l ohvius. Corpori quoniam
aspero adhoeret mucus mqrinus 9/iilosus, a quo -difficile liberaiur.
* Il faut toujours -se sjnwénir que la manière liiméenite de noter les rayon* n’est pas la-
même que la nôtre. . K . • . jj 1 .0