disposait à cette époque. La grande ressemblance qui existe
entré ces poissons.rend ce. travail très-difiieile etpênt-ètre
impossible sur de simples, descriptions rédigées par des
auteurs différens qui ne s’en sont pas fait les. mêmes idées!
Mais les savans voyageurs qui nous ont rendu tant d’autres
services, nous ont aussi fourni les moyens d’éclaircir ;èè
sujet, en. nous mettant à même d’en décrire plusieurs
espèces d’après nature et Sur le même plan; oe qui noui
aidera beaucoup à reconnaître celles dont il est parlé dans
les articles de nos prééêeesseurs^ëtfà dire a^enipius dfi$fùr
rance quelles sontorftes de leurs déscriptioàs ou de leurs
figures auxquelles nous ne pouvons rien rapporter de;.ce
que nous possédons.
Pour donner à nos lecteurs des idées plus précises du
genres nous rassemblerons; ic i un assez grand nombre de
traits qui së Reproduisent dans toutes sesrespècègs, tels que
leur bouche p etite, transverseÿ se:portant en avant ?ebrome
ceïle des dorées et plus semblable enc4i W celle des Gerreg,
garnie ; ordinairement de dents fines comme celles* des
Ghétodons; leur orbite , muni à;feon angle, antérieur d u n e
ou deust petites épinesples deux orificèsidîe leurs? hSHines
ràppébcfe^ îl’un d e l ’autre et du, bord antériëur dè leür
orbite; leur front plat ou même: concave entre les yeux,
et qui s elève ea se : prolongeant en pointe jnsqu^u-dessus
des pectorales, formant ainsi une nuque trè%àaute et nue ;
une petite crête osseuse derrière la nuque et sur lé devant
rjp la dorsalu r et une semblable entre l’anns et
le epmmenceinent de l’anale* qui se priploi^ent qn ç lq ^ e ^ is
en une pointe coucliée 'én avant de -côè n a^eoip s; nn®
première \epihe dÔ)fsaiéY ïré s^ e tite , lâ deüxièrntî.et la t ro isième
plus ou moins fortes, et hautes, les suivantes, décroîssant
rapidement, les .mèmès proportions aux premiers
rayons t^e l’anale;, le bassinien forme dei rëctàngle, dont
lest arêtes latérales sé? sentent sbus la peau; l’épine des ven-
tralesîjfortè j^et une écaille longitudinale et pointue au-
dessus de rsa ba&eçilè corps h au t1 et comprimé , couvert
d’écaiïïes k pemésensibléss tant elés sont lisses et unies sous
fépiderme ^tses bords supérieurs et inférieurs dentelés en
scie le long des bases de la dorsale et de l’anale; la ligne
latérale à pèiu prèsparallèle àu dos, vers le tiers supérieur
du corps', et ses écailles se renforçant un peu, dans la plupart
des espèces, aux cotés de la queue ; enfin, la caudale
fourchue. Ajoutons encore la faculté, de omettre dans un état
de situation fjxp,;les. premières épines de la dorsale et de
l’anale, et d è Se faire ainsi deS firmes défensives redoutables,,.
et-, fom pourra jugbr d après ce tableau à quel
point ce genféîèst naturel et combien ses espèces se ressemblent::
i
- C^est avec : les! gèrres de la famille des ménides qu’il
serait fepMts facile de confondre les equula., et Busse! a en
effet mêlé les espèces' de ces deux genres.; mais la petitesse
de lbàrp>êcâfflæë distingue oes derniers au premier. coup
Ô’deil, et : d’aileuls lèscgesres rüoat ni les dentelures de la
baeeidé la dofôale^èt-de ïanæde, ni ce. long espace nu du
dessus de la nuque j ni eétte crête et cette épine couchées
en laVist de la; dorsale.
On ne trouve ce genre que dans l’océan Orientai;
l’Aflantiquè nourrit quelques genres et ne nous a envoyé
aucune ’Sorte d’equula.
Le nom générique de ces poissons à Pondichéry,
félon M. Leschenault , est karè, et à Yisagapatam, selon
M. Russel, karah, ce qui es t lb même mot autrement