d’ailleurs, convient à peu près au genre tout entier; car lés
buro de Gommerson répondent exactement aux ampha-
canthes de Bloch et aux centrogastres de Houttuyn. 1
Z/A mphacanthe p e Mertens.
- ( Amphaeanthus Mertensii, nob.)
Nous ne le connaissons que par une figure de M. de
Mertens; il se rapproche beaucoup de ce cordonnier pour
les formes, et surtout pour la petitesse de la tête ;
il a en outre deux épines de plus à la dorsale :
D. 15/1Q ; A. 7/10,
et il est d’un violet terne, semé de petits points orangés peu brillans
et peu distincts; sa caudale est violâtre; sa pectorale orangée sale,
et sesautres nageoires sont d’un gris roussâtre.
La figure est longue dé huit pouces.
Z / ’A m PH ACAN THE SOMBRE,
(Amphaeanthus luridus, Ehrenb.)
M. Geoffroy et M. Ehrenberg ont recueilli dans la mer
Rouge un amphacanthe très-semblable au guttalus pour la
grosseur des épines ,
mais qui est un peu plus oblong et a le front un peu. plus convexe;
les rides de son crâne sont plus fines, plus serrées ; celles du
limbe et de l’operculé sont moins nombreuses et moins saillantes.
Sa caudale est à peine sensiblement taillée en croissant. Sarhautèur
est près de trois fois dans sa longueur; sa têtè, aussi haute que
longue, y est cinq fois. :
D..1^/10; A. 7/9,.etc.
1. M. de Lacépède, t. V, p. 4*i ét /fâr^Prace les buro dans les abdominaux ,
entre les polynèmes et les harengs.
A l’état : sec il paraît brun avec quelques vestiges de taches plus
brunes, et les pectorales sont jaunâtres.
M. Ehrenberg fe nomme amphaeanthus luridus, et le
décriji çomme d’un,brun jaunâtre, avec beaucoup de petites
lignes jaunes pâles,;.et des taches noirâtres et nébuleuses.
Il l’a pris à Massuah, et M* Geoffroy à Suez; ainsi l’espèce
habite toute la mer Rouge* |
Nos individus sont longs de huit pouces.
M. Ruppél (Atlas, p. 45) le décrit sous le même nom
àe luridus, et dit qu’on le nomme haraji à Tor.
- C’est à cette espèee que M. Geoffroy rapporte le siganus
de Forskal.
Le squelçttgjqaoptre que les crêtes du crâne sont moins marquées
que leSjpyécédenteSj. et que les lames yerticales qui dilatent les inter-
épineux et une partie des apophyses verticales de ses vertèbres,
sont plus grand es,, . et rendent surtout la partie antérieure du tronc
encore plus difficile à -fléchir. Du reste il offre les mêmes caractères
généraux et les mêmes nombres de vertèbres.
Z/’A mphacanthe sidjan.
(Aniphacanthius siganus, Rupp.; Scarus rivulatus, Forskal?)
Nous placerons ici un amphacanthe voisin du précédent
et encore plus commun dans la mer Rouge^que M. Geoffroy
a rapporté de Suez, M. Ruppjel de Tor et M. Ehrenberg
de Massuah, et que ces deux derniers naturalistes se sont
accordés à considérer comme le véritable siganus ou rivu-
latus de Forskal.
Il est bien plus oblong que le luridus, et a les épines do.rsales
plus faibles et la tête moins obtuse. Sa hauteur est trois fois et
demie et plus dans sa longueur, sa tête y -est cinq fois et un tiers,