La vessie natatoire-est très-grande, étroite sa partie antérieure,
-et alongée ensuite; elle së- dilate en un grand sac placé sur les
' - -nuit premiers rayons de l’anale, dont les interépineux j très-courts,
ne s’articulent pas avec les apophyses épineuses: inferieures de la
colonne vertébrale. Les parôié. de-la » vessie, sont -fines, membra-
■ faeuses y si‘minces et si transparentes, que toute cette* région de
l’abdomen est aussi translucide. • ■
•s Lés reins sè-composent d?un seul lobe globuleux, très-petit et
situé vers l’arrière de l’abdomen, dans le cercle osseux que forment
les deux dernières cotes avec le premier interépineux de l’anale. Les
deux uretères, qui sont! très-fins, capillaires, -d’un beau.: blanc,
remontent ètitre la vessie aérienne ët lès premiers rayons dé l’anale
jusque sur le troisième de: bette nageoire, ourils débouchent dans
• une petite îvess'ie urinaire cylindrique, qui s’ouvre par un .trou
•. particulier derrière l’anus.
. - "Le squelette de la cépole n’a rien de remarquable : ses vertèbres
sont au -nombre de èoixante-neuf ; les iquinze premières portent, des
> côtes- ou _ extrémités d’apophyses transverses descendantesj les
apophyses épineuses inférieures des suivantes, ainsi qué toutes les
supérieures, occupent moitiés peu près def’ïe&pace. entre-les Vertèbres
et les rayons de la dorsale ét de l’anale 5 l’autre moitié est
^ occupée par les interépineux, qui répondent assez exactement chacun
à une apophyse épineuse. Le cubital et le radial sont peu
ueVéloppés.
DE-S* CE PO L LS rE’T!R!A.‘N GÈRES. •1
Nous n’avons point reçiï4de dépoles des mers d’Amérique,
ni de celles des Indes; mais Bloch, dans-sofa Système
pdsthume, p. 2^2, n.° en décru incomplètement
une de Tranquebar, et tes naturalistes de l’expédition de
Krasénstern en ont représenté, deux des mers du Japon.
Je cloute que^eelle de Bloch1 fût de ce genre. Sa tête
dépriméef ses mâchéires presque-égales; ses-délits, les unes
longues et droites1,' jP§| autres petites, distribuées trois à
trois,..entre' les premières,, ne s’accordent guère avec ce que
montre l’espèeeucommune; mais l’auteuÿy ne donnant pas
le lïiombréide rayons, .nous rend bien difficile de dé-
Bduvrir-ee que son poisson pouvait être . réellement..
Il n’en est pas de' même des espèces de Krusenstern ; de
sont de véritables cépoles.
La premier^., quil homme
> C é po l e d u J a po n
'} ÇCepola îinmàta, nob.; Krusenst., pi. ôoj'fig.i),
a le corps rougeâtre; la dorsale.et 1’anale: bordées, ,de .rose vif ; les
pettorafes et les ventrales, jaunes, tîne petite tache oysale et noire
**vers la partie antérieure de la dorsaîe^l’iris de l’oeil jaune, et trois
-B^ferièsjdê points rougës- suri 1 # -tiers postérieur du- é'orpsj savoir :
" v-une'‘'lé''long de "ïâuignfe latéràlev .ët les deux àiitres le long de la
base de la dorsale et de l’anale.
; L a GépoéÊ bordée. &
• (JCépôià fndrginata, nob::; Krusenst., pl. 6b, fig. ï.) '
La seconde deS especes de Krusenstern
a le corps rougè'de briquèj sablé de trèspëfïtà points noirs ; les joues
et lès nageoires verticales rôle) csès dërniërès bordées d’un rouge.
d. Voici l ’article d ic îô c h : *■
Cepola striata, maxilla inferiore vix longiore, corpore transaersim coeruleo striato ,
ano capiti depresso parurn propinquiore, pinna caudoe rotunüata.
Habitat ad ■ Tranquebariam ; longa fo^polL', lata i/3. lientium sériés utrinque
unica, rectoruni, interjectis ubique lrinis brevioribus. In taenia dentes récurai, bronchite
spurioe desunf1 Sch.
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