Z /A c a n th u r e à :épa u l e t t e s .
{Acaàthurus humeralis} noh)
MM.'tesson :çt Garrot, nous put apporté dos Carolines
ej. d’Qtaïti une belle esnàç,e. d açanihure, qufoü nomme
dans çettç dernière ü .e_ep a ra ï, eT.qunn pourrait désigner
par l'épithète (^épaulette rouge.
Sa forcée ressemble* beaucoup ÿà- c£l]>e.-cltt lijieatus, bien que
quelques individus soient plus hauts |l proportion ; mais ses écailles
sent beaucoup plus petites, ^et v corpme çlans bien d’aubes espèces,
elles rappellent à l’oeil-le grenu d’un maroquin plutôt que de vraies
éeâîlléséîl a à chaque mâchoire s<^;e.’aemsmva^îs, aerit$ées.en
* shfè*J*iùr une grànae partie ’ ue '’îehrpIfùHèti'F. L’opêlvedle* et le
limbe du 'prêop^eUlé SëUt^ÉM teuisé- leur sürfaëe, ainsi que
l’buméral- au-des§Us5|id®'ïla péctôralé j mais tout le reste de la tête
et de l’épaule est écailleux^ |
- ■ D. P. ï&; ¥,>/&,
Tout çe-poisson èst noirâtrep Une large bande r'onger'Jbôrdée
d’un ruban aioirj is’étend a partié tîà bàut dè l’opercule^ en ligne
droite, jusqu’au milieu de la longueur du trope, oùisa terminaison
est arrondie. La -pectoi}ale_a un large, bord bfenâtre; un tr^it.jbleu
suit le bord de l'opercule» et un a^rade long <|e,l^pigexj^a
dorsale3 la. caudale a de? pointes, longues^etaigu^/la supér^ure
l’est un peu plus, que l’autre^ tout il "b o r J^ a ^ ^ n uuge'oiré est
blanc, Bans la liquei^Ltout % qui ëtm£ *ou bleu’ dévient
blanchâtre.
Il a l’estomAc 'renflé et arrondi homme une petite boule, à pause
de la grandi%ipaissettr .de .sès.iparoia,-qui &ant fortementg charnues;
il a six appendices coecales ,£u pylojç& Du‘ reste ij, ressemble
- à touà les autres aéanthures par les nombreux, replis de^es inEestins
et par la position de ses autres viscères..
M. de Mertens nous apprend que dans, les jeunes individus
le fond de la côuleurj^st verdâtre ou olivâtre,
et cêst la fSéukr différence “(jiie.préséiite l’açanthure dont
une description s’est trouvée dans les papiers de Forster,
avec .pqtte phrase ; cbryphoena càuda lunata, macula ob-
lopgà âurantiaGpsp-iprp pinnas pectorales.
. :?-Ge^%4espripti°n, insérée dans le Système de Bloch,
P/ff®1. ^ ^st f°rt exacte et ne, peut laisser, de doute sur là
similitude^ absolue de ces acanthures. Schneider voudrait
nomqjer celuf^e; Fors ter acanthurus olivaceus-, mais dans
le. doute., sucette teinte :yerdâtre est un caractère constant,
j’aipréforé le nom à'ücanthurus humeralis^
C’est aussi .cette espèce, ou du moins une très-voisine,
qu’ont vdulu représenter Vâlentyn, n.° 199, ci Renard, Iï.e
part. pl. 12,)a.0 55; mais'’ils l’ont enluminée de vert clair,
et ont donué'ifà? la tache des épaules une teinte citron.
|Im s né pouvons pas rectifier ce qii’il peut y avoir
d’ihexaet dans les'»! figures4, parée .qu’elles ne sont pas 'de
celles qu’on a tirées du Recueil de Ylaming. |
Renard ,dit q u e® poisson prend une longueur de dix
pihdsj et quil qst'J fort huileux et puant, il le nomme Xin-
sûlàirê de Màriipe. Vâlerityn, qui l’appëlle ihànpangUma
ôu le générât', fméfénd au contraire que c’est un Excellent
poisson. Getté^ contradiction s’expliquerait peut-être *en
supposant qu’ils.l’ont vu' 'à des âges ou dans des temps
de Tannée différens; mais' Je crois encore plus sûr -de dire
quon ne doit^pèrè plus se fier à leurs notes qu’aux détails
de .leurs figures.