LIVRE ONZIEME.
D E L A F A M I L L E D E S T Æ N IO Ï D E S 1>O Ü D E S P O I S S O N S
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t; VEeS; âcanthopÆérygiëns'que l nous- réunissons dans ||<itte
famille, forment u#gtO&pë n a tu re l, q u i Se rattache âé^Érès-
j>restant ’ scbmbëibïSâl^
Elle n’èsPp lu s tô u t^ - f â it composée4des mêmes génies
que M. Cuyier V| rap p o rta it Rans. le Règne animal,* parce
q u ’il a cru plus convenable ?p-’e u distraire le Lépidope^et
les|Iftiphiures|, p o u r les p lace r en % p p e n d i^ ^ 4^ ^ 8L|9P^t>
p rem iè re rtrib u d e nosEScombéroïdes1. Les riatuB&IiiibeSibnt
p u ap précier la justesse de ^t.Bapprool$gfilânt^>'^iidsI- '^ |
o n t d u pressentir qu é Jh isto ire des^p^isaWasÊ compris’alors
dans fia famille .des, 'l®pi(gadesi rsniyrint j bientôLaae^e des
scombéroïdes. Æn, effety. o n ne peiifc n ierrq u e sifilè s'îlép i-
do p es t^ ies- : trichrarès- m o n tre n t UB®j^aadè affinité ^ e
rap p o rts naturels avefe | ffess^ com b ér Oïdns lïi^ o rp s »'afë'Agé,
p a r leu ls>;dents Ÿbrtes ^Icôtnjârimëtfs* et1 tVochuebV ils tfh n
o n t pas une moitis grande re s sem b la n t^ aVecnos tænioïdes
actuels, p a r fabsënce o u l’état ru d imen taire d < |p entrâtes
,lçurkgegiji ^.nfje e t a r g e n t e , ,1a disposition
des.yiseères , .et su rto u t par la -réunion des &çeçumis innombrables
q u i e n to u re n t le pylore ou l’origine d u duo d én um.
D’un autre.,cQtét les tami.Qï||£s .put de longues ^orsftles
souvent réunies avec la caudale; l’anale, quand elle' existe,,
1. Histoire naturelle des poissons, tCYIH, p. i5g.
offre quelquefois aussi la même disposition; leurs rayons
articulés le plus souvent simples, leur nombre aux ventrales'^
souvent réduit, p; un seuj, ,ou à fnoins de cinq; la
pbèftion demies nagèoîres avancées sous la?gorge, composent
une eq^tbiisaison debafaètèMs- qui semblèütiiéï eë$te famille
Moselle de^Rljenniesv dont, nous écrirons l’histoire
dans le ,vqjunie„sniyant. Enfin, la pçtitesg^ae la bouqfie
et la pro tr^ctilité^du. museap, des .trachypteyps, la grandeur
du maxillaire,^formant une,;grande plaque apgentéef de
chaque, côté de la joue,; rappellent bien aussi,quelques^
uns ides, A9n ct ®tre
dirigés, p^r les principes de la„méthode .naturelle, en plaçant
très-près ,dçs %copbérojjles, .les ^capthoptérygiens à
pofps pn .ruban.
■ E n résumant les caractères, généraux., de notre famille
dès taè^fioïdes ,/on trouve biëûtôr qu’il est utile de la subdivisé^
en deux triÉtis : une1 ’première', qui comprend les
espèces^ à !bouche peu fendue,,' à muSeau protractile; et
en uEté-seconde à bouche grande et fendue obliquement,
mais non extensible.