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et qui sont encore rassemblés comme le nonnat dont
nous venons de parler, ©n comme ces petites anguilles que
l’on nomme en Normandie montée.
Il y’ a peu do dénominations anciennes dont l’appli-
catiôü soit mieux assurée quenelle-ci 5 car non^seulement
toutes Ifs qualités attribüées à’ ces* anciennes« aAérines
se retrouvent dans celles d’à-présent et jusqu’à lèurapMeq
mais leur nom même «s’est conservé en plusieurs endroits;
Tous les GreêSaù'seizifme^ècte, selon Gfllius^ a p p u ie n t
encOrf nbf !sauclêi;s atheriruii; $onmm, de nos jour$, les
a entendu nommer atherno% et à Rome on a seélepient
un peuikltferé # 'n o m et OÙ le^ p ^ ^ é é ^ t a r h i a ^ '- \
On varie âu sujet de son étymologie : les uns le croient
dérivé Ü’4% '(u n fépi),*fce: qu’ilsTexpliquent' àhttaustt'àv
ses arête^ les autres le tirent àJà$s§îgs(v ( mépriser )pparee
qüe fe^poteon p e tit?et commun. G’est fc première
interprétation qui est rédSe le plus générâlèifeik^ et en
latin Gaza rend^9èf/w? par arista pu atdstéla.
: ?' ùëpsetus est encore représBnté'COmme
une espèce partieulièré d aphie4^ mais on M' prènd aUssâ
pour toateHéspëee' de pofsèon 1 orsqu’elle -est « tFèb-petite,
et'-cfest alors «à peù près un synonyme ëuphie. Des muges ,
dés^owies, des an c tio il^ t jusqu’à de petits crabes et de
petits, -cafenats, Sont dans: leur premier- âgé àm'hepseàis.*
Les Gre<H>*'de NaÙGratis nommaient hepsetus tout le
petif fretin que le Nil laissait sur les terres etr-le retirant.6
Gest en général iotft ce qu’il y ,a de plus petit en pbistdn ç
l'T îp rZ De gaïl. nom? pisc., gt> tjfe — 2.’Voyage en furqqie. ,ei■W&EIS**
t H., p. 30$! 8. RoM., Me pïta j p.krÔÎ »—■4. Athénée, K VIH,
et dans* cette. aeception il est entré dans plusieurs prov
e rb e s ^ a fourni matière à; de nombreuses plaisanteries
dansées poëtes comdque&.1 . -1//
Geïmom vient pâree qu’on faisait cuire
tous ces petits poissons ensemble, sans les 'séparer.
îNoliedtes de la Méditerranée offrent plusieurs athé-
rines spécifiquement distinctes. Rondéiet en avait déjà
annonôé deux, auxquelles il appliquait l'es noms àatherina
et ëhépsèûis.&m aiherina portait, d it-il (p. 216), de
Son temps j ÉMarseille e t i u r |Jétang de Martigues, le nom
de baudet; à Montpellier, célui de melet, et à Rome,
celln de lattarina. Son hepsetusy au contraire (p. 2 17 o
s’appelait à Montpellier juoil. Les figures qu’il donne de
©es^deux-espèces Sont bien caractérisées1 par la grandeur
relative de-la tête et de l’oeil * mais n’en ayantÙfSon oiv
dinaiVe in d iq u é "dans le «êxte lës^différences« que d’une
manière V-ague, et Wjllagbby n’aÿanfcpas observé la lse-
eondè espèce,^ou tien ayant pas saisi les caractères,
ArtédS'à jugé'à propos de n# faire de ’ce&'tdeux poissons
«fpe deè' vafiétés d’une sèufeoespècoj et-Linné ayant même
passeSous silence cette distinction de variétés, il n a plus,
pendant long-femps , été question que d’une seule atliénne
dans nos mers. .
, qüi â’ réêemment^retrouvé
et rapporté les deux atbérines deROnd#ëtl(le chiiclet
et le cabasuda d’iviça), et qui y en a% iù t une troisième
(le rhoüho ou mochone de là meme île), ne les a
regardées toutes que comme dès -variétés.^ ■
l i É É M w fo p."3oo"F ét~3oi A. —
t. Xin> p..358.._
2ri3tïo6Rè, Annales du Muséum,