On a compté quatre ou cinq rayons dans la membra|ie braiichf os-
tège qu’apparjemmep.t jl’on n’a pas pu entièrement d^cpuy^ir. Spr
la nuque étaient huit, rayons épineux courtes,séparés les uns des
autres et de la dorsale. Brünnich sé demande si'è’était up effet de
l’art ou de la'natùrej mais quiconque a Vu un grand gÿmnètre doit
sentir que c’étaient les-restes des rayons dû panache de la niiqüe,
qui -devaient aussi être mutilés depuis long-tempsdâhs ün si vieux
individu. La deuxième dcirsalêrègne-tout-le long du corps ; les figures
lui donnent:un peu plus du quart.de la hauteur. Ascanius y.compte
cent vingt-sixîrE^ioi^ et ÇrüumghiCennaoixante. Jq ne comprend^
pas pourquoi Blogh les x.édujt. à quatre-vingt-dix-sept1. Ce qpi e$t
cértain, c’est qu’aucun de^c^-tVois nombres n’esjt^ssez çonsidéçable
pour répondre à'fce qu’ind}que la figure, i-
Lâ câutlàled’après les deux oJjseVyateurs que nôü^ cyons, ne
® serait qu’une continuatiôn de la* dorsale et' entoureHif simplement
le bout-de la queue. Les pectorales* sont très-petites,plâcëesHfèè^basy
iHovafei,. pointues et composéés"de quatorze' tarons: ~LëS ventrale!
- s’attachent .sopsles, pectprales et ne consistent chacune qu’en» un
long filet de répaisseur d’une plume d’pigA.du;Ç, comprimé, de près
de moitié delà lqpgueur.du'côrps,dilaté au bouten une membrane
ovale, largëde'troiVpbùces. L’anus1 est présquéau milieu du'eorps.
- Il n’y a point d’anale. La peau a dès' Verrues molles, Rapprochées
entïëiftêRes sur ime'partie du flân^àe'TfcataîèftHt ’fermer'lürçfis?'ou
quatre séries longitudinales. Le tor&T est rëcbüveH'dün épidèéme
argenté -brillaht, et selon M. Lindrôth iTj^a des bandés transversales
(peUti-ètre^des^tàcheS )' nôiïatres. ‘ La hgnërlatéralëtxàira,âuord
une' cpurbe pour gâ^neè lé quart cnrT.te' Ri^uïèrhéRh'férieur dè la1
hauteur, qu’effiS stut jusqu’au bout de’ la quettè; on né dit pas qu’êlle
* ait des éc^illé^ ni des épines. '
C’est de.,ce poisson que .Bloch, a fait dans son? Système
posthume,Le,g^mnetrus rfimipes. La fi^ui*e qu’il en donne,
pl._8B, n’e&t,pE^„pjiginalç^Dnime^.,o.n pourrait-Ie..croire :
eààp. i. GTkEÈTREs. J 75
c est celle d’Ascanius, un peu autrement contournée; celle-
ci copiéëVsans altération dans TÈncyclopëdie méthod
iq u e ,‘p b d ’ich., fig. 358; cèlïeMê BrünuidhTest exactement'dans
Walbaum, pi. 3 j-fîg/’| . bMais M. Lindrôth dît
que lune .et 1 autre pe représentent le poisson qu’assez
a p r é par le (desSchem^fit. Il ret|è'à savoir s’il a vu la même
espèce.
Le Gymnètre de: G rille.
% ( Gjrmnëtrks Grï/^Bindr. et Bl. $chn., à. 4o6i) " ’
M. Pierre-Gustave Lindrôth a décrit et représenté, dans
Nouveaux mémoires de Stockholm, t.X IX , pour 1798,
p. ^58, et pl.,8, un autre poisson«Jde ce genre, encore
plus grand; què,4p glesne, puisque l’individu dont il parle
était lohgJde dix-huit pieds, sur, quatorze«pouces dé haut
et’ tax)i?s et demi d’épaisseur. Il füt; pris dans une:ansë, où
ilis’était échoué. Quoique rare,,l’espèce, dit l’auteur, n’est
pas inconnue des Norvégiens'; qui lui donnent aussi les
noms de roi des harengs> de chasseur de harengsf etc.,
et prôbableutent par les mêmes motifs qui les leur ont
feit donner au glesne. Malheureusement Tindividu observé
par M.. lindrôth «était ..encore en plus mauvais état que
les: glesnes vus pta-Ascanius et par Brünnich.
i *Sa tètè était fracassée, et le bout de sa queue rompu. Spn corps
est «plus alongé et sa Tête plus .petite qu’à-aucune autre espèce;
ptusque; sa, hanjtfiur est quinze fois çt plus dams sa langueur sans-
compçr la cau(Jalp, en tê te dix-hpit fois. L’auteur m’y a pu voir
rni les dents ni les marines : il décrit l’pperçule comme lisse et entier,
et ne compte, que quatre rayons aux 'ouïes. Les pectorales sont
petues_et ont douze rayions; les.ventrales, semblables à celles du
glesne, ne consistaient qu’eh un filet de l’épaisseur d’une plume
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