ATHÉRINES. m
et à pteu près de même, grandeur j on peut* dé suite en
faire la j^oroparaison.
Duhaifiel a Teprésentié sur la aaêmn plancha des individus
plus grands), sous les noms, é ep rê tre de Brest, fig. 1 \ de
gras dos 'âfi SâJnt-Mâl,c^ÆjS||^ô^rûj .dos de la Manche,
fig.! 4* La dernière' deî ©es. figures est la meilleure;- ;*
Nous ayons la“preuve que cette» espeèëtvit également
dans la Manche^, dans le ;gol£e de Gascogne et autour de
la pointe dê'Ja .Bretagnsa*
M. d’Orbigny f nous l’a envOÿéer:de La Rochelle. Ses
individus nonttrqip quatre pouces à quatre pouces et
dèüù. On la nomme suwcefte cote pi»êtne et abu&seau,
et ion l’y estime beaucoup. Elle y parait au mois de Mai,
et s’éloigne en Octobre. L’époque de son frai est depuis
le mois* de M a r s q u ’au mois d’Ab'ût :: il.sien,prend
jusqu’à une lieue de la cote, et à quatre brasses environ
de. profondeur sur toute espècei de .fond. Ses alimens
c®niisî|gnt>vèn'upetits crustacés», ,en vers,, etc.
Il nous) en est venu de Brest, au milieu de Novembre ,
d é1 très-beâux échantillons, longs ; de six pbùees et plus.
On les y nomme aussi prêtres. Jls étaient assez frais pour
qnbnous bÉikynns toangé. ;Leiir chair est ferme et agréable.
Tout récemment Mad.e Ducrest'de Villeneuve vient de
nous en adresser de?Lorient, où l’on en prend -en grande
quantité pour lùiabte.EIte trouve jcepeadamt que la chair
est moins agréable que celle det l’éperlan, observation qui
s’accorde â ti# éélie faite par un des cûrrespondans ; de
Duhamel à Dieppe, O ù cette athérinë est.peu estimée. Sa
vie est si-frète ; que cë petit poisson meurt aussitôt qu’pn
le tîre de.l’eau.
Il*en monte dans la Rance et dans les autres rivières du