On peut encore réunir un un« petit groupe» particuliet
ceux des acanthures qui n’ont que quatre ou cinq épines
à;la dorsale; Ges? espèces: offrent encore un autrer caradtère
de famille, qui;consiste;dans la hauteur, de leurs nageoires
dorsale, et anale..
Nous mettons en tête de cette petite tribu l’espèce qui
nous offre une particularité que nous ne reverrons plus
que dans les batistes'du genre des monacanthes. On peut
remarquer déjà qu-iî y-a; une, certaine analogie dans la
nature de la peau du dernier de çes poissons, qui appartiennent
- cependant à des ordres si différens, par censée
quent si éloignés.
Z/Acanthure a brosses.
; (^canthiurus.scopas^nob.) , .
Pallas, qui a le premier‘défendu la fidélité dé l’ouvrage
de Renard , et prévu que l’on constaterait ûn jour l’existence
réelle de tant d’êtrés que leurs formes singulières
disposaient à regarder*comme fabuleux, aurait trouvé dans
notre ouvrage dé nombreuses preuves de la justesse de
sa conjecturé. En voici une -nouvelle.
La figure *2or, pl. 4 °? de ce 4 ‘e^uéil Si, décrié^ nous
offre un acanthüre à museau très-saillant, et qui a sur les
côtés du corps, véjs la queue, dës‘ espèces de poils ou
de petites’épines; elle lui donne-le nom de basuin, et la
figure 2§, pL 4 ?' intitùlée basùin mâle, en représente
un de même forme, mais- dépourvu dé^ees poils.’ -
Le nom et les deux figures sont pris du porte-feuille
de Vlaming, n.os 220 et 221; seulement -les indications de
sexe sont interverties; c’est, l’individu à queue* velue qui
ÿ est indiqué comme le mâle, et il est dit qu’ils furent
pri£ Etm^les sdêux a ■‘Nfeira dans la province de Banda,
le 26’ Septembre 1 GgBl1
Valentin1 les a âiissi/cOjpîées’ h.**4 23 et. 124; niais en
supprimant les fiyofaesl et en nommant lunes, ijiàn nafiri
ou trom p e tten t Y^lve^rompet.te dl orange.
1 /Noigg. venons ,ç^êtiq^ass|a heureux pour recevoir de
MM., L^ssom et Garn01^natWlistes de l’expédition Du-
perrey,, un poisson pêfeliéaü hâfre Dorey' à> la-Nouvelle-
Guinée, qui offre gn’ëmsérnent la même;;fprme et le même
cqraqjççe, mais q% ea^aupreuieiit^ 1(^.4 Nous l’appelons
acanthüre a b ( acant hurusf. scppas): k
Son corps est très-élevé, la longueur de son ovale ne comprend
1 qu’fane foi’sSët demie sà>hrtütèfar|fik;hâuteur‘ d f sa tête en fait deux
« fôiSj et dem|È|i’longueur;' l’oe il‘est |ilâ1È‘é*'>.tT'ês^hyut.v Soni- profil,
. | COùrbé en 3 îflteque, prolonge'’ sà^pàrt-i'e inférieure de manière à
’ faire* rassembler sdn museau à une' espêeêÇde *gfoin, 'comme dans
j bèaucobp de clié td'efëns.fLa? b ôufchë’- est-' trës-pêtiîèÿ'Sa longueur
| égale1 à-perofp~lc ’disrÉîètre^d& l’oeibfi^fy' a des' strres^S l’opercule
\ et au limbe du préopercule, mais peu marquées et presque Cachées
par dé*«tPlsïpeüles- éc^îles rude?, formant sur'-la tête, ainsi que
sur tout le corps ,■ une espèce d'âpreté, qui rappelle celle des
1 squales ? du,. gçnre,,des Roussettes, ( ^ S q u ç t l j i s , e a t u l u s , Lin.?). L’épaule
^ è s t nue. et a d es strjeâ fines tanï sjar l’huméfal, ,quç suj- le scapulaire;
la faite de fiôuië'ne descend que jusqu’au Voté dp la^orge,
'e t à lâ1 nautèür * de'laJ n de la WaSU dëMâ pectorale. La
"'*d'ôfsaleJ et ràntfï^on^arrofifiies, plus hautes'dans leür milieu, et
de plüsjdu tiers de la hauteur du corps au milieu} la cafacfàle est
,>rpamé^?carEém4nt,.^^jainsi} que le .jrp^çon nu dp«a; queue, du
septième.à pçu^pr.è^de la .longueur totale. Les poils ou les soies
, 'qui.icaracth'is^tjjcefpoissçja,^ ,rVQÎênt 4* chaqüe côté en avant
^? dp,l’épine lalptale. suft un, èspg^g'iqui a, pn lpngupjir le cinquième
enyiron.de celle du coips, et dpptila hauteur est moitié moindre;