ee ne soit pas, à beaucoup près ? le cÆmfodon nigricans de
Linnëj seulement Bloch,'dan's7sa figure -t enluminée d après
un individu'décoloré', n’a paS marqué la bande'pâlp dë la
queue. '
Sa hauteur est .deux .fois et^que jque,£hns& dans sa longueur j son
profil, descendant cMSouement. offre à peine unelnonV.exité sensible;
l'épine dç^/côtés de sa queue ^ est petite j ses, operculés et son
épaule sont fortement striés. Les pointes de sa caudale prennent le
tiers de la longueur totale de cettentageoire. Ses-nombres sônt
comme aux précédons.
D. 9/26:“A. 3/23 ou 24 ,
Nos individus ont depuis trois ou quatre pouces jusqu’à".onze
oü^uoüzè.
Comme^ 'cpte réunjom discordante-; a été,, copiée^'sans
réflexion par Gmelin ,et .par Laiépàde.Iuomme le dernier
l’a encore grossie, en y, ajoutant une^et même deux, des
espèces- de ForskaljJjqu’il me soit permis d’en rjetraoerWi
l’historique, afin ctë détourner à l’avenir les naturalistes
de cette manie d’accumuler^sans critique t des citations
qui ne peuvent aller ensemble.
Le Choetodon nigricansQoit son origine à Artedi ($péjî.,
p. 90), qui l’a nommé choetodon nigrescens cauda albes-
c ente j oequali, utrinque aculeata, et la fait graver.avec
cettè même phrase dahé Séba, *tl III, pl. n 5yfig.
L’espèce qu’il décrit, incontestablement du genre des
acanthures, avait, outre les caractères génériques qui, dit-
il , lui étaient communs kvéc le choetodon lineatus^ espèce
rangée aujourd’hui avec raison dans notre genreucànthure,
la caudale égale, le corps plus haut et le museau plus saillant
qu’au lineatus; sa-couleur était noirâtre; ses pectorales, sa caudale
CHÀP. II. ACANTHÜPiES. \ S B
et les bases de sa dorsale et de son anale étaient Blanchâtres ; ses
rayons sont marqués comme il suit :
D,, ,9/2ft; A. 3/26; Ç. 16 ; P. 16; V. 1/5.
L’auteur n’en indique pas le pays j et nous-mêmes nous
n’avonsi pu trouver , parmi nosnombreux acanthures , aucune
espèoé qui répondît complètement à la figure citée
d'e'Seba^ïsürtout à cause de la hauteur que p“rend sa dorsale
dans son milieu.’.
Sans ;çette figilrê^on aurait pu rapporter la description
k¥unè èVuv A'pre^éhJ,^Jfji n'^3 de la même planche,
et qui5e l | notre glauca-pareiui\ peut-être même y a-t-il
e u 1‘dé la part d’AHrary ou des, éditeurs du troisième
volume de ^Seba ,> ^u'elque cohfusiolâjde notes, comme
if n’arrive que trop/souVënt dank t?es' grandes compilations:
Maïs la confusion augmëhta beattedup lorsquè Linné,
d a n s é d i t i o n , joignit àii pdi^sdn d’Artedi,
comme ^syrfônyme ,lnoh-senlement ce** n.° 3 ou glauco-
pàréiüs, rhais un pdfædn de la mer Bouge, décrit au
Caire par 'Hasselquist, et q[ui (on àürâ,peine à le croire)
nVsIt autre quelle nason. Je’ nïrkï pas chercher mes preuves
ailleurs que dans Snu^cri'ptîoh même' : l’ÉlMtetir y décrit
distinctement deux épines’ à chaque côté de la queue
( aculeis in utroque latere ad caudam duobus), et pour
cplle dè têtè^ vôïcfeps termes : spina conica, robusta,
supèrius planiuscula, subtus et lateribus convexa, apice
corivebca, obtusa, è- basi capitis oritur ante oculosj a
bùsi lata partent posteriorem verticis constituent e > ad
angulum àcùtum à capite elevatur, ultra dimidium dorsi
capitis extensa.1
1. HasseJquist, Voyagé, édit, suéd., p. 333