Yoilà un extrait fidèle de ce qu’il y a de caractéristique
dans la note très-incomplète laissée par Commerson.
M. de Lacépède1 ajoute que les
dune bande transversale, large, transparente et argentéej
mais c’estlidans la figure qu’il a cru. voir : cette circonstance.
Il traduit ces termes de Commerson : .os pellu-
çido album (bouche d’un blanc transparent),par ceux-ci :
la bouche est d’un blanc éclatant et diaphar},e,^kt^oi
éclatant est, comme on voit,.déjà de troppmais;Shaw
ne s’en , est pas contenté7,j£ti il traduit la phrase d<^Jh: de
Lacépède' par celle-ci : Inside o f the mouth, o f a bright
silvêr çoloùr*; en sorte que, pour avoir passé pàivdeux
auteurs seulement , voilà une transparence telle que l’ont
toutes les athérirics, changée^en une couleur brillante
d’argent, qui serait nécessairement opaque. g
J7ÂTHERINE cylindrique.
(^tkenna q^Jindrieà, nobf) . ,
Une seconde athérine de Tlnde* voisine de notre joél,
s’en distingue
par son corps cylindrique et par une épine dè moins à la dorsale.
Le dessus de la tête-est un peu moins large, et son vertex est
plane sans aucun sillon. La pectorale est aussi plqs courte qu’à
notrÉ^jithenna Commersoni, car ellp n’est que du sixième de la
.longueur du corps.
D. 6—1/9- A. 1/13.
Le dessus du dós brille d’un beau bleu d’acier poli et argenté :
une bande rougeâtre sépare cette teinte de ta. raie argentée des
flancs. Le ventre est rougeâtre.
_ L’individu a près de trois pouces.
1. Lacépède, t. V,p. 3^6 et 3jry. — 2. Shaw, Gener- Zool., t. Y, i .,epart., p. i33.
Ceinte espèce; a.4 téipms€f à Waigiou par MM* Quoy
et Gaimard, pendant leur premier voyage sur la. Corvette
Y-Uranie, et à Amboine, pendant leur relâche avec YAstro-
Zâ&e. Elle, a été:confondue par eux, dans la relation de
Y Uran ie ^ aveo.l’athérine suivante, &e$s le noiû à’athêrina
PFùigiepjis, 1
X ’A t e i £RI|î E*Îî3? F o r s t e r . '»
V ( A t h ê r i n a t a b ü n o s a 3 ForsLX •
Une troisièpie espèce-à utête large e}f sillonnée, se distingué
de notre athêrina pectoralis,
parce quelle n’a-que cinq rayOnsJfNIa dorsale, que sa pectorale
est p f e courte et j^rnais de taches : eflè a le çqjrps un peu
iplus.^ngé qqa nppje j®é& Ses éca^les sont un peu plus larges,
car on ne lu i en .compte que sept rangées, longitudinales, et le joëï
ef'a neuEppn profit est un peü plus arqué j son oeil plus grand,
VVon crâne plus large, et remarquable par une espèce d’écusson
triangulaire un peu saïlianit, qin é t t occupe le milieu et dirige sai
pointe én avant entré les' ‘deux orbites! La distance de l’oeil au bout
du museaü û’ést_guère :que« moitié du diamètre dè l’oeil. La largeur
du crâne entre . les yeux ne fait que moitié de sa longueur. Ses
dents sont en velours,, sur des bandes étroites, mais très-visiblesjf
aux mâchoires* au-devant du vomeé et le long dés palatins ^
D. 5 —• 1/9; A. M H W P. 15 ; V. 1/5.
b Mm in d iv id u s : n’ont g^èrç plus de trois ponces et demi; leur
bande .argentée^ est large et occupe près du tie r^d e leur hauteur.
i- Nous l’avons1 reconiiue dans la figufe de Yatherina
lacunosa de Forsler* qui ésfcjt là bibliothèque de Banks.
La deRcnption„.s’emlx.(mBe dans le Bloch de Schneider,
1. Voyage de FreycmefZool., p\ 335s
10.