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les suivans grandissent bientôt assez pour que^a hauteur -Moyenne
de la dorsale soit de près du tiers.de celle du corps. Je n’ai pu y
’ distinguer ni branches ni articulation, et les‘ derniers de4ousÿiqui
redeviennent assez petits, ne m?6nt pas paru différons de ceux qui
garnissent le bout de la queue et y forment une espèce 'de caudale,
par une légère échancrure : on en compte dans la dorsale environ
deux cent trente, a quoi il faut èn ajouter seize', ou dix-sept, assez
petits aussi, pourdè caudale. JLe plus inférieur de ceux-ci est comprimé
> tranchant et plus fort que les autres. L’anus est. très*v oisin
du bout de la queue, car l’intervalle qui l’en sépare ne fait pas le
seizième de la longueur totale; la moitié Tantédeuhaiseuletnent|d^'
ce court espacé est occupée par l’anale. Elle n’a que dix-sept rayons,
dont les sept ou huit derniers, m’ont-seuls paru branebus ainsi
toute la partie de la queue est dans ce genre d’une faiblesse extrême.
B. 6; D. 230> A. 11 j G. H) P. 15; V: 1 1 (
Il ne paraît-point d’écailles sur la'peâu du' lophote, et l’on y
voit seulement de petites ridés croisées et très-peu apparentgsl La
ligne latérale est Tôriïiée pât une suite continue de tubes minces et '
alôngés, qui occupent la moitiéJd’èiâ hauteur, et qui, chose remarquable,
ne s’arrête pas en avant à l’orifice'dès ouïés, mais passe
au-delà et monte obliquement, mais en devenant, moins sensible
jusque vers la pointe de la crête.
* Tout ce poisson est couvert d’un épiderme gris argenté,'semé
de taches rondes d’un argenté pur. Son épine et ses nageoires
sont toutes d’un rose vif.
s Cest une des grandes et des belles espaces de la Méditerranée
, puisque sa taille surpasse quatre pieds; mais elle
est si rare que personne encore ne nous a rien appris
dé ses moeurs ni même dëf qualités de sa chair.
Tout ce que nous savons de son anatomie se réduit à
quelques mots dont M. Viviani, savant professeur dliis-
toire naturelle à'Gènes, voulut bien accompagner le poisson,
lorsqu’il l’a çnvpyé à M. Cuvier.