qu’en réalité ce sont deux nageoireselle a vingt-trois rayons
articulés; les premiers.sont fort, bas-, et les plus élevés, vers le
tiers postérieur,.^’ont que le cinquième de . la hauteur sto taie.
JDe chaque côté de la base de cette seconde.dorsalé est une rangée
de. pièces .osseuses, alongées, .ordinairement au nombre de neuf,
quelquefois de huit ou. de dix r portant chacune une épine fourchue,
- ou composéudë deux pointes tranchantes et aigues,.dont,la supérieure
se dirige un peu obliquement en haut,et en-arrière, et l’inférieure
est à peu près, horizontale et dirigée de..fcôü4; la série de
, - ces I épines:, fourchues semble faire | suitq aux. épines simples qui
arment la base des aiguillons ;de la première dorsale.
Il y a.ahssi deux anales -, .bien que-peutiêtre elles soient, moins
profondément divisées que les dorsales; la première n-’a que quatre
aiguillons, moins alongés dejmoitié que ceux-du dos et sans pro-
longemens soyeux ; mais armés de même d’une petite épine de
. chaque, côté dé leur b^se.
T .à seconde anale répond à la dorsale molle, par sa grandeur
- et par sa position. Elle a vingt et un^rayon^aittieulçS, et le. contour
- de^abasêi est'aussi protégépar neuf épines fourchues de chaque
• côté. La portion- de queue nue, en arrière de.Ja-îdorsale »etfsde
l’anale ,îfistpetite, comprimée, et a.peu près carrée; Jft .caudale a
; s'obc bord un peu'arrondi* roï£bfy compte, que treize rayons
: entièrsi)lé pbjpart branchns jusqu’au ‘milieu, »éfegdeux ou- tcois
- petits, au-dessus et an-desspu$,;de sa base.
Outre les; armures des (nageoires', la dorée a la-patène de sa
poitrine, entre ses «ni^Si étalon ventre, et celle ded’abdomen, ;dAe
ses ventrales à son analp, gatmeside deux rangées d’écussqns. Qjseux,
relevés chacun .d’une arête qui, en arrière,,finit en petit crochet;
: oir^en compte cinq paires .dans la première division et huit-.dans. la
seconde.; C’est entre la dernière et l’avant-dernière paire que l’anus
est pexcé,
La joue, qui,-d’après la longueur du,préoperculer>fqpmç un
triangle «assez èlêîé>t W la Senlecparti#y3e la tête qui ait des ^CélUèS.
- Elles ressemblent à ,celles du corps et sont petites, ovales,:à.sdemi
plongées, dans l’épiderme, couvrent la peau, mais ne;s’imbriquent
point les unes sur les autres et ne forment point de rangées régu-
; libres ; à la loupe elles ne montrent que des rides irrégulièrement
rayonnantes : il n’y à aucune écaille sur les nageoires. La ligne
latérale a une [courbure assez semblable à celle du dos, et toutefois
: elle s’en rapproche plus en avant, où sa distance est d’un cinquième
* de la hauteur, qu’en arrière, :oü-cette distance est double. Elle se
, marque par une suite d’élevures longues, étroites et simples.
. On dit que la dorée.a reçu cé nom à cause de sa'éouleur jaune,
et Blfoch l’enlumine en effet d’un jaune vif: il est possible qu’elle soit
1 ainsi dans certaines saisons, oui lorsqu’elle est très-fraîche: mais je
ne l’ai vué que d’un gris argenté, teint de brun à la partie supérieure
.. et traversé sur sa longueur de quelques bandes jaunâtres, interrom-
pues et mal marquées. Sur chaque flanc, à peu ,près au milieu de
l’ovalè; est une large tache ronde, noirâtre dans son centre, plus
; noire à ses bords et -entourée d’un cercle plus pâle que le gris-
, jaunâtre du fond, et encore d’un autre cercle noir plus étroit. Cette
disposition annulaire, très-prononcée <üns les jeunes individus,
.. s’efFace avec l’âge, et la tache y devient plus uniformément noire et
ü quelquefois nuageuse. L ’abdomen des jeunes.garde aussi une teinte
plus argentée; les nageoires ! sont noirâtres, surtout les ventrales.
Les &oies de la première dorsale sont marquées chacune d’une ligne
blanche qui1 en suit la longueur,
Nous avons vu des.dorées de deux piedsde .long, et
il y en jgè dit-on, de deuxpieds..et demi.
L’examen des viscères! nous a fait faire les observations
suivantes :
L’estomac- est un sac assez grand ; les parois de l’oesophage
sont d’épaisseur médiocre, celles, de l’estomac sont au contraire
fort épaisses, et l’intérieur est ridé par un grand nombre de gros
. plis.-A.ss|iz; près du cardia, naît la branche qui va au pylore ; les
appendices coecales, sont extrêmement nombreuses, mais de longueur
médiqçrbfit attachées à l’intestin sur un espace court, en
g sorte. qu’elles forment autour de lui, par leur réunion', un gros