2 5 4 LIVRE XI. TÆNIOÏDES.
(p, io 4 est i53) a fait en 1770SOP genre TrachjptePus,
adopté ensuite: par Forsler (Emchir. p. 86), e® par Biôek
(Sysjt. posth., p. 480,)’, et qui-est devenu le Cepolatrachy-
pteriz de Grnelin (p. 1187, n.°,3.)^ néï diffère du taenia
altéra de R o n d e le tp . : 3a9 | que parce que le premier
est représenté avec-son rq,useàu étendu ©d atant, ses venr-
traies et :Sai caudale encore entièrea, 'et que l’on y a exagéré
les tidaerfeule&de’ son tranchantvoutcal.; tandis qüe
dans le .second, .la bàuche .est jfdut-à'-fait retirée, les
traiesaccourcies, et que le peintre p ’ai point du tout
marqué lés tuberculesa et quoique Rondelet n’ait décrit
ce poisson que d’après des, individus mal conservés, 41
indique bien: l’extrême .grandeur qu’il peiit atteindre , et
qui est.de deux et de trois, coudées.. Il y a même toute
apparence que le taenia prima du même auteur, p. 3^ 6.,'
dont Linné a fait son cepola toema % est , ejicôre:; um
gymnètre, mais privé de ses nageoires ventrales, comme
on le trouve souvent.
1. On. ne .sait ce que veut dire Blocir, quand U donne à cetracHyptcrc ponï
caractère généïKfoe ossa labialia milia. Il y a de? maxillaires <ronHB« d-àns léS
autres poissons. Quant à l’association qu’il en fait avec le lahrus hiaîula de Linné,
c’esticncoee un de oes rapprochemcns^eontre nature que Biocb ne s’est pern^g nue
ïrbp softrënt. ’
Il faut remarquer encore que Forster A pris son genre TrachypUtiXs de Gonai*>
sans cit^r çe dernier.; que Gmçlia a;ét£(fali>o^ cepola trachyplera d’agrès Eqçter,
et nue Laeépèdç (t. II, p. 5 3fyïcopié Gnrçelin sans remonter aux yoilrcés.'ni /aire
attcunè nrerifiop-dv Gouahv
; 2. Notons bien que sous ce nom de cepola taenia, Lihiïé, dédit nue vrdeicépdle.,
qui neptjétre. pe diffère pas. dp :cepolfô rybegff, j e t qui a d e m ême une anale de
cinquante - huit* rayons ; mais qiiê Grnelin, copiant , Aïtedi, auquel JLïnpé ren*
voyait-,rpjôute «omrné -synonyme te taenia altéra, ®ô&déï%, faf,- qui-est 1111 ira*
chygtère. M. de.Lacépède, augmentant encore la efpfusiqn de Grnelin, ÿ.fjouje
Ia taenia prima, Rond., 3a6, qui eÙ'Wautre trachyptère ou ûn> gymnèto, ej/fe*
taenia prima de "Willugbby, 1 1G, qui n'est pas le même que^ celui-dc Rondelet,
mais bien le fierasftrfOphidium imberbe et Gymnotus acus, Gmèl. )S||p
CHAP. I . tR âÛ K Y P T È R E S ET GYMNiTRÊSs, 2 3 5
-- Ces trois figures manquent également de la.haute nageoire
de4amuque, quiest si femafquafeletdànsee genre s
et je|>ne trouvn d o ‘vestige de cette nageoire que dans
une figure d’ailleurs. détestable d’Imperati, p. ^S^iintitulée
spaâw màrma, :et; où manquent ' la queue et toutes des
nage pairesf«il
■KiC’esfe sur cette; figure que Walhaum ( Art. r e n III,
p. ôi^fg a .créé son ckpola „gladius.
A;iix figures dç Bélonét de Rondelet, Àldrovande(Pisc* Il **,
p. 372), en a joint une, qui .venait aussi d’Imperàjbii, mais
toute ..différente ‘Ile celle qui',.est dansjj IHikoire naturelle
de ce dernier. Elle est intitulée tamia fa lc a ta 3 et on
n’y voit pas non plus la haute nageoire de la nuque*
Walbsum, III y 6ï 7/en à fait îsou dèpold iris. Willughby h
et Artedi2 ne parlèrent (te eès jfaux, de ,ée® toenia, que
d’après ces première ichthyologistes * iet ils durent les laisser
séparés pmais Linné, ne pouvant, d’après ,des descriptions
trop incoihplètèsv ^ rendre un compte e^act de ieürs
caractères distinctife^Ips. négligea tout-à-fait dans le
tema natures_, qui les fit mettre (en oubli par tous ses
disciplésr; et loreque quelques-uns de céux^ej .retrouvèrent
des poissons analogues, ils les crurent des espèces non décrites
, et leur donnèrent de nouveaux noms.
Tels furent entre autres Olafsen et Powelsen qui, dans
leur description de l’Islande (rtrad- franc., p. 3%. etpl. 5i),
1. 'Tædia ieriia, faix P*enetortim Belonii, Willugb., taenia altéra
tfpnddtiii^if.^pei que 1 e j tènia prima, thighbySjjJwpîë ^ 9u’d croit
M’toenîa prima de'RopdeIet5sèi^dî^f«i^6i^tbîibiiîÉfférent,' lé Jierpsfer ou« gymnotus
• mue, Gwiélq fiwWW i?* j
#2. Taenia faix Venetorum dicta, Artedi ;*§•».; p; 2, et altéra toeniadicta;
id., ib., n.^ 4' ' , ■