Déjà l’on voit aussi paraître deux taches noirâtres au travers
de la belle couleur d’argent dont -.«ë*'poffs£o&'.>9^ 3iè ; toutes deux
i près dé la ligne dorsale : la premièrè au tiers antérieur de la lon-
, gueur, la isecqnde passé
D. '7-1—i 137j A. 0 ; C. 12; P. 11; V. 1/4.
U n individu un peu plus grand,, maïs* qui nous paraît de
la même espèce, nous Y été jenvoyéde Niéè,par jil. Risso.
Il est long, sans Ja caudale, de trois:pQUces’neu£ lignes. Les
proportions de son corps, de sa tête etide^sà dicn^âie ^ont à peu
. près les ! »mêmes que dans < le-: précédent mais son .--paaachei.de la
nuque n’a que lejtiers dé la longueur du corps., Sa .caudale n’en
g| a .'que la moitié. Ses ventrales égalent à. peu près .sa caudale ; les
membranes de ces longues nageoires:sont presque,.gélatine,usés,» et
se divisent par le m oindre :„effort ;r>lenï« rayons sont aussi d’une
telle mÇale^Sfe qu’il semble que leur destruction ait déjà .commencé,
. pn peutrdistipguer cent trente-neuf Irayons-à sa ’dorsales„àJjuoi il
faut'ajouter Jes sept duipananhé; en tout»cent: quarante-six. On Voit
trois taches, les deux p^m^ères, bi®,.npiee®,'ai.® b^nlëfeèndjroits
que dans ,1e précédent, la^ ÿrjÉfsjèmeî,rencof:e ip&fft Vêfs ,1e* tiers
postérieur de la longueur. .
m D.-fl.^ri39;A;.0 /5èt^fe
i «Les!, épines de la ligne dorsale' commencent aussi à se; montrer
plus distinctement, '
Le T RAC H YPT ÈR E D.E B O N N E L L I . 9
( Trachjpterus Bonnellii, nob.; Trachjpterus-’cristatus, Bonn.)
Bieipque très-voisin du précédent', le trachyptùre représenté
pair feu M. Bonnellp dans les Mémoiresde dYcadféinie
de T u r in s o u s le nom de trachjpterus cristatusy ne nous
paraît pas appartenir à la même espèce. v
' Sa conservation' n’est pas avec fa grandeur dans la même proportion
, étant déjà long de vingt- un pouces. Il avait ; réussji à
- préserver assez lu panaêhe de la nuque et ses.ventrales, pour que
le premier .©pp epcore lg|i}qqar,t,., et les autres le cinquième de' la
lotfceur. Du reste toutes les nageoires sont disposées comme dans
nospfeux premiers individus, si èe b’ést*que l’on, n’y voiftpas bien
'^éTaTmoins dâns là figüré)?$ous les petits rayons, du lobe inférieur
de laVcaudaflé, et’VÙie lé dfeEnier d*é cé^ filets est un peu plus aloiigé.
: ' L’abpomen paraît pendant'ê^fefié^dbmmè une espèce de fanon,
■ et la guette au* contraire».‘âMs'a partie inférieure an-dessous de la
ligne dàtéralevVtKès-peii élevée,: en-*sorte que le tranchant de l’ab-
t domen y .est to.jit. rapproché - de*la ligne ’latéralej. mais je; ner sais
..i(si dans une.»espèce si mqlfe^si peu, cçmsispmte | d e pareils changement
» de forçae n.’ont pas pu arriver,par accident : nous»rsommes
dlauthht plus disposés'à le^roaie,,*'quê'nous observons quelque
chose d’approghànt dans l’individu de rueë,,‘i dont nous avons
parlé' en cinquième lieu. ;
M. Brinnelli ma compté que cent vingt rayons à la dorsale,
y compris, reÇ„six dans lé. panache; mais
il faudrait 4sà\|Qir s’il, n en a .pas négligA d u e 1 ques-uns „»>çe
qui .est f^trêmement fa’cilë y surtout en arri èreüDans le cas
qù son calcul;serait juste, une différéricede vingt-quatre
ou vingt-fsix!rayons ne prourrait guèreîs’expliquerYutrement
que parVfnë 'drfférëûè’êtd-’é%pèce,i, A l’appui de cette opinion
viendraitaùtipia différente disposition dpsdachès.
Il y en $ „deux noirâtres-sur le panaché de la nuque, etjl’on en voit
, cinq surla dergiènéaioitié de lad o r salée,La. qaudale a soû milieu et
la moitiéyvpisine dû bord colprék en .npir,; le fond de toutes ces
nageoires est ,d’uu beau „rouge.
Le, T rAÇHY P T ÈR E FAUX. . ;
I {L ra x ^p te rm fcilkcj, nob.,)?«
A p rè i’ cqs petits traç)rypt|ips, "où le nombre de$ rayons
dorsaux (les deux dorsales comprises) ne va pas à cent