grand. La seconde dorsale' ne répond plus au milieu de l’anale,
a cause,du raccourcissement du corps. D’ailleurs les nombres de
rayons sbnt à peu près semblables.
D. 5 — 1/8 ; A. 1/25, ete. "
La raie1'argentée fait une légère inflexion Vers le ventre,-qu’on
ne remarque pas sur la précédente.
L’individu n’a .que trois pouees et demi de long.
Le dessin de M. Bosc, qui est sous nos yeux, s’accorde
soug tQùs les rapports avec ce que fo n observe sur le poisson
même; et dans sa description il ne donne au corps que
cinq fais sa largeur', la caudale n’y étant sans doute pas
comprise; car nous avons la preuve que M. Bosc ne tenait
pas compte de la nageoire de la queue dans la mesure du
tronc.
Ce poisson abonde dans les eaux encore saumâtres de
Charlestown. On le mange frit et il est très-recherché. Sa
forme est élégante ; sa .couleur grise, brillante et relevée
par la bande argentée des athérines, l’a fait nommer, comme
le précédent, silver-jish.
C’est, comme nqus l’avpns d it,Je vrai atherina menidia
de Lacépède’; mais qui a en tassé, sans remonter aux sources,
les synonymes embrouillés et faux de Linné et de Bonna-
terrev .
Les proportions de notre poisson conviennent également
par tous les caractères à. Xatherina notata de Mitchill* : les
nombres ÿ sont comptés comme les nôtres. Il lui a donné,
qommç dénomination triviale à iNçw-York, le nom de
smatt siluer-side.
1, Tyrans, of New-York, t, I , p. 446, pl. 4 , fig.t?.
Z/Athérine brésilienne.
(Atherina bi?ç&iUen§,is, nob. *)
Une troisième vient du Brésil, d’oùl<elle a été apportée
par M. Delalande et par les naturalistes de l’expédition
Freycitïet.
Sa physionomie serait assez cjeïlédu menidia/ mais sofl âlônge4
ment est beaucoup moindre ;• elfe nîést que cinq foiSr aussi' longue
que haute. Son épaisseur ne faif'pas- moitié de' sa hauteur. Sa tête
est du cinquième de la longueur totale ; 41fe estfi presque, aussi
large que haute en arrière, et sb -rétréci® peu en avant. Le bord de
son museau est arrondi horizontalement. Sa fàee supérieure est
plane et sans sillon. L’oeil a près'd inqüâf t ae sa longueur en dia-
"mètre.; Ses mâchoires, tr^-protractiles, sont garnies d’une bande
de dents en fin-.velours", au-devânt de laquelle en est .une rangée
de plus.fortes, coniques et pointüesT^n n’en voit point dans l’intérieur
de la bouche ; le maxillaire s’élargit ët s’arrondit à soü
e-xtrétiité; inférieure. La première dorsale" est très-petite et placée
au-dessus de la naissance de l’anale, la s§çç>nde sous la partie postérieure.
Les ventrales sont sons.lafpointe des pectorales et fort en
avant de la .première dorsale. Les écailles sont grandes et entières.
Il y en a huit rangées longitudinales; elles.sont plus larges que
longues,.et ont, à leur racine', une,,petite créndure ronde, avec
, trois ou quatre rayons, au lieu de la petite pointe qu’on,,voit dans
la plupart des autres espèces; La ligpe latérale se-iqarque distinctement
par une suite de traits-le long du bord inférieur de la bande
. argentée. ,
B. 6^ D. 4— 1/7; A. 1/19&ÊL 1 7 ^ 1 4 ; V.ty5.
Ce poisson est d’un brun verdâtre , plus foncé vers le dqSiSes
opercules et sa bande latérale sont d’une belle couleur d'argent.
À là loupe, -@n distingue des points verts très^fins, semés partout.
1. f Qüoj et Gàimard, Voyàge de Frejscmèt,