l'exposerons, plus loin.. L’oeil est .de clique côté derrière sa base,
et les orifices d.e la narine en avant du bord de,l’oeil, au .commencement
de J ’espèce de sinus qui résulte de sa saillie^Un sillon part
de l’angle antérieur de l’orbite an-dessous de ces orifices, et descend
obliquement sur le côté du museau,,où. il se perd bientôt.' Le diamètre
de l’oeil n’est pa's tout-à-fait du sixième de là longueur* du
profil; au bout de ce museau oblique est la bouche presque horizontale,
très-peu fendue, car la longueur dé sa fente, mesurée sur de
côté, n’ëx-eède pas le diamètre de l’oeil; elle n’est presque point
susceptible de protmffitil|té|!^t elle a bhaque mâchoire garnie d’une
seule rangée 4e petites dents coniqnes, au norfibre de, quarante
envirop à la*supérieure, et de trente ou trenle-six à riqférieurç.. Des
lèvres courtes et membraneuses convient à demi, ces dents; mais on,a
peine à distinguer le maxillaire au traders des écailles rudes, petites
et‘ serrées qui épaississent'ta, pêatL Tïes 'écailles ®cnebt m'êmë les
séparations des pièces operéûî'àirësf et les 'ràÿoris’de'la• hiembrkne
branchiostège, qui sont au nombre de quatre. La fente des OtfieS
commence un peu plus basque l’oeil, et finit sur le côté; de lngorge,
deinanièee à laisser un isthme large et épais comme dans lés acàn-
thurÉ^Le bord-opercûlafrê est placée*
obliquement et terminée presque parallèlement à la ligne âü profil.
L’intervalle dé ces deux lignes fait moitié de l’espace compris entre
la nuque et làboiuche. La pectorale, en^dèfhi-ovale, %lttàttadhë'é'un
peu au-dessus de' la ligne horizontale tirée’ pafia fente dç la Boiiblie ;
sa'longueur est près de trois fois'dans sa hauteur; élBéâ dix>*sépt_ou
dix-hüit rayoïrsf L’épaulé'ësïf Couverte des "mêmes 'é’caîHës'qn.'e la
tète et l’operculek^
Là ventrale s’àïtache..vàs-à-vis la base de la pectorale'et n’a que’ l’es
trois quarts de la longueur de celle-ci“oon épineûst forte et presque
aussilOn^ë èpe'Fe premier rayoh'mtm, le suivant est un peu plus
court, Ot le troisième n’a que la iboifie de la ïôbgueur-du premier.
La dorsale commence au-dessus’ dé la feüté dès'ouïès, et rtgne
jusqitfes assez près du bout de là quëüe, cofiseïVant une Muteur
d'environ le tiers de celle du' corps aux péctoralès ; elle % six
rftyons épineux', égaux en lôngÜÊUr j màbj dont , le preüti’er • est
.chagriné comme le corps, et plus gros et surtout plus large à sa
base que lès* siàvans. On coniptevenspîte vingt-huit rayons mous.
La membrane dp fçette nageoire est mince et sans aucunes écailles.
L’anus _esf ,'éntfe ïés deux vèhtrâîes, qui le cachent en se rappro-
*%nant:’ l’anale commence entré leurs pointes et à peu près sous la
'^sixièiâelêpine qûupr|oe|te a deux faVôns épineux1, dont le premier
est gr^%Tchà^inê, et v|ngü-sïx’ ôu Vîngt-sëpl' rayons mous; sa
: KauteuFesl im pëu^moind're que céfie de la dorsale, mais sa mem-
brah'e ‘ëk^emËlfblë? Le'nomVde queue émincés deux nageoires et
dtudale4 ést dù! 'septième *de la' longueur dê Tovale, èt trois fois
;xno&s .gros» Cette partie estriarméa de chaque côté de deux boucliers
-osseufJtsOVîfclesjî, §nf- chacun desquels s’élève une lame tran-
dhàntc triangulair^ dont le bojçd post^fiepr. est le plus long et un
peu convexe-, éj;^antérieur J^è^pme5nt aon.ca.ye, dp sorte que la
. poulie' cai faiblement v^rigee ‘ep. avant Leur surface est finement
'* strfllf ex’ emlSont immobiles. La câqdàlé, sans'ses pointes, a le
neuvième de la WhgueÜr*to^ale; sbn bord est très-IégèrëiBbent' concave*,
‘ ét 'chacun' cfe^Ses anglés àè:|>^flfl^ë'ëri un! 'friet plus long
. qu’ëlle, qm?isfe tefmimë en pübiMë àîguë^ Elle a- Seîze rayons entiers,
C»#estîie li^ixième.eék^troisième de chaque côté qui forment le
. filet.-jy
;b. | ; i k Æ ’j ï G . l
Tout ce poisson’ çst^qvprl d’écailles ^très-petites,- très^serrées,
-‘'‘ constituant-une %reté final qui ne'se fait sentir que lorsqu’on
dirige la main Vers fête. À là%ftpq<m vomque chaque écaille
èsf ronde ’et-a là surface âpfe et îéldentelures.du bord fines, raides
et pointuesVers le: ë#té de la queue-elles deviénnent un peil plus
grandes que sur le beste du corps,. La ligne latérale commence à
une distance du- dos égale-au sixième de la hauteur, et lui demeure
parallèle, dans tout son cours* qui se termine aux boucliers osseux
de la queue; elle n’est sensible que par une légère saillie de la peau.
Cette description est faite d’après un individu frais,
bien eonservé dans l'alcool, et rapporté de Fïsle-de-Franee
par M. Dussumier;. il est long de près de dix-sept pouces