lès Tænioïdes. Malgré leur longueur de huit-à neuf pieds, ^ t
souvent au-delà-, ils sont encore bien peu connus, lerhasara
seul ayant soumis la plupart des individus a u x observations
des naturalistes.
Enfin nous avons terminé ce volume, en quelque . sorte
comme en appendice, par le groupe des Àtbérînes, en ayant
soin de faire remarquer les difficultés qui s’opposent à introduire
convenablement dans le système des poissons, les
espèces de ce genre, tenant à la fois des perches et des labiés;
mais ne devant pas être non plus- éloignés des muges, qui
sont eux-mêmes assez distincts au milieu de tous les acan-
thoptérygiens.
La rédaction de ce volume est encore, pour la plus gr ande
partie, due aux recherches et aux travaux de M.,. Luvieri,
Cependant je ne dois pas en laisser à lui seul la responsabilité
scientifique, attendu que j ’ai profité assidûment des travaux
qui sont venus à ma connaissance depuis ces dernières années,
et souvent ces additions ont beaucoup modifié le travail de
M. Cuvier : les nombreux mémoires présentes à laî sojBi#e
zoologique de Londres; les rapports annuels de M. J. Des-
jardins de l’Isle-dc-France sur les travaux des membres de la
société d’histoire naturelle, dont il est secrétaire; le Prodrome
de l’ichthyologiescandina ve de M. Xilson, m’ont fourni
des documens qui ont fait quelquefois changer nos premières
déterminations. L’activité de ces sa vans à. contribuer aux progrès
de la connaissance des poissons, est le résultat de l’élan
que M. Cuvier donnait aux naturalistes chaque fois qu’il se
livrait à l’étude d’une science en particulier. 'Sa correspond
dance? confiante et suivie; sans relâche, le plaisir que les
hommes laborieux trouvent à résoudre, par la lecture des
ouvrages de ce grand homme, les difficultés que présentait la
détermination des espèces, ont éveillé de toutes parts l’attention
des zoologistes sur l’histoire des poissons, comme auparavant
ses immortelles recherches sur les ossemens fossiles
ont excité tous les hommes éclairés à en découvrir de nouveaux
gisemensît à en faire connaître de nouveaux débris.
Parmi” les ouvrages récens sur l’icbthyologie qui ajouteront
à l’histoire littérairê de cette* branche de la zoologie,
je citerai avec intérêt celui dont M. W. Yarrell a déjà fait
paraître - quatre livraisons^ Ornée de figurés aussi exactes
qu’élégantes, cette publication , rédigée par un homme d’un
véritable renseignemens sur
l’histoire des poissons d’Angleterre et d’Europe. On peut voir
de quel secours il m’aijété pour éclaircir l’histoire d u §fjn~
net rus J&wkerm^ si j’aVais reçu la quatrième livraison avant
que les premièissli:feuilles ce volume fussent imprimées,
j’aurais pu citer l’excellente figuiéduCapros, et j’ai vu avec
plaisir établir, par son autoiâté, la justesse dé mes observations
sur -le. poisson q u o lL Cuvier* d’après M. Coùch,
avait rapproché des g^rés ; nous aurons souvent occasion
de revenir sur cet important ouvrage.
Nous nous faisons aussi un devoir de témoigner notre
reconnaissance aux hommes généreux qui ont bien voulu
nous communiquer des màtériaux destinés à augmenter notre
ouvrage et à combler des lacunes dans notre grandéëollectipn
nationale. M. Eydqux a fait, dans son voyage dé eircum