On voit une mauvkiséseDpie de cette figure dans Renard,
I.Ie part., n.° 178:'^ étiquetée’ Toutè tou^ mais enluminée
de brun clair et pointillée de noir. Npusayons déjà vu ce
nom de Toute tou employé pour désigner d’autres poissons,
tels que dés acanthures, oftt notamnieut nqs peni-
phérides.
Nous terminerons è&tte histoire des nasons par des espèces
auxquelles la tubérosité arrondie bu la loupe qu’elles
portent non,pas au front, mais sur le devant du mu$qau,
donné une physionomie très-différente des autres.,
. Le Nasok ‘lpüpé.
r lÇjŸetsÈUS J iû b e r j C o inm . 5 Acanthurus nasus , Shaw*,)
La première ^ëst le nasetvs tuber Oo. le nason loupe],
dont Commerson a laissé une description détaiUaefet Un
dessin gravé dans-JVt de Lacépèd#* t. Î1I? pl^Æ.jigr 3.-Le
Cabinet du Roi ma possédé, long-temps que l’JllàÎLtillon
de Commerson, desséche en herbier et assezmal cohserVé;
mais M. Lamarre^Piquot vient d’en rapporter de l’isle-ilè-
Eranne quehfiae$â uns en. meilleur état,^ fetî sdMlleurs k
description de Commerson nous servira, à compléter la
notre.
La plus grande hauteur du poisson est un peu-après la naissance
de lknale, et eon-tenae trois fois dans la longueur totale* Le h©rps
est, comme dans la plupart dés «tares, verticalement ovale,'et la
queue s’amincit au point de n’avoir plu» que le sixième de la
hauteur totale. Le profil descend mèa-lentement et presque en ligne
droite depuis la nuque jusque sur l’aplomb de l’eXtrémité • du
museau, où il: se courbe subitement, et forme ainsi, un peu avant
de .descendre à la bouche, cette loupe qui caractérise l’espèqe.
D’après cette direction presque;horizontale cju profil, la tête se
trouve aussi" longue que haute. Sa bouche, est petite, comme dans
lés 'autres nasons,. et chaque macholrè est armee d une rangée
d?feiïviron-quarante dents coniques, pointues et serrées. L’oeil est
au quart supérieur de la. tête. Le petit sillon^qui est au-dessous des
narines- se prolqnge dans cette,espèce jusque près du bout du mu-
• seau, et sépare ahisi la loupe de la joue. L’opercule est étroit et placé
obliquement, comme dans: le r ^ e du .genre. La*,dorsale e t 1 anale
< p sont peu élevées s a proportion, et les ventrales assez .courtes j les
épinës de ceS nageoires fortes et âpres t et il n’y en a que cinq a la
ddlsâle. Les lames triangulaires des boucliers de la queue sont très-
saillantes, et les boucliers eux-mêmes sont ovâlés et très-grands.
La caudale est faiblement coupée én eroîssantf tcmt le corps est
couvert d’écailles rudes, dures et asse» grosses, surtout vers la partie
postérieure, pour ressembler à du yrai chagrin. Celles qui occupent
l’angle, entre la .pectorale et l’puie/'spnt plus rudes, plus relevées
quélei autfes, et rendent cet endroit tojft-à-fàit hérissé,
B. 5; D. 5/29; A. 2/28; C. IB; P, 11; Y. 1/3.
Dans son/itat sec il paraît d’un gris brunâtre, semé sur la
tête, sur l’épaule, surjpute la partie supérieure, et sur la dorsale
et la caudale,’ de points,,bruns, qui sont un peu plus gros dans
• la région de l’épaule, et s’y unissent quelquefois en taches.
Commerson décrit ses couleurs à peu près de même,
ajoutant seulement que le sillon latéral de la tête est de*
ooulëjir, de rouille, et l’iris blanchâtre.,
L’individu de ce naturklisté, conservé au Muséum, est
long de vingt-deux pouces : les plus grands de M- Lamarte-
Piquot n’atteignent guère qu’à cette longueur"; mais il nous
en a donné de différons âges, et qui tous, quelle que soit
leur taille, nous ont’offert le même développement proportionnel.
de la loupe.
Commerson dit que l’espèce se montre moins ordinaire*-