Notre individu, estjfaqg de prèslcte trois* pouces et tout
entier dune belle conteur argentée, sans aucune apparence
de ;tacb?ës,r
Nous .avons ,vu un dessins de cette.» esp&el fait à Ma*
nille par les naturalistes de rèxpédition russe. Le poisson
y est représenté d’un argenté. unifo'rnàéftet ‘aVec .des nageoires
jaunâtres. Il est long de quatreJpouçes. -
H X ’E quuLa karah. .
BMffiBMlSl "èdra J.ùô&f Karah, Russèl,’"éBi)ii
Xe karah ^proprement dtf-J f l Russel (^p. -5X. fig. 66 )
paraît exactement semblable^ individu que. AÇUS, venons
de1 décrire,
Si ce n’est que, ses- ‘secondes épines du dos et de l'anus sont
un peu moifedopgues^ et. que.le fondT argenté;jde s®^Éï|feÉi.p est
varié de taches ou bandes verticales -et-irrégulières. d’ün'e couleur
foncée.
Russel donne ses ^nombres cdéame il suit: -
- B . 2 ; D& /# 6 #Â>. 3/14; Cj ^2S; P. 16 f f . 4 /& A
mais on voit qu’il a compté urne paÿtiédes ||§tits râyons
de la caudale avec vies ‘^âyobs entiers. -
/Æ qU:ULA A.BANDESi fet
{Equula fasciàta f nob;; Glûpeo, Commers., tn. îïtéd.j GTupea
fasciuta, Lacép.,„y^p, 463; Cuv., Méih. du Mus.', I , pî. a3,
fig. s . )
C’est a ce karah de Russçï que ressemble le plus l’es-
pèçe dont Gommerson a laissé une description où R a p pelle
halec : corpore late çath.etQ -plateo, dorso supra
lineam lateralem transversim fasciato, infra eamdem
guttatôy et une figure, 'inscrite 'du nom de clupeo, que
M. Cuvier*a*fait >gravér (Mém. du Mus., t. I, pl. a3 , fig." 2),
pour mmÆref tes affinités du poisson de Gommerson avec
celui qu’il; regardait aloîp|c©mnte;i^ikeus insidiâtor et qui
eÿt en effet du même» geffré ; mais de l’espèce de l’equula
filigera.
(J\X- de Lacépède, trompé sans doqte par ces noms de
halec otfdÀ, clupeo, a rétabli sur cette description son es-
piylg d u . clupea fasciata; mais il;, qe, parait pas en avoir
rapprochéJaifigune, qui l’aurait.sans doute mieux instruit
supf^vé|itabl’è(goefe; du poisseps B lé ne,peut laisser aucun
dofnte, que ce nom n’appartienp^ à l’espece dont nous pap-
t e ^ painten^t,,.^fac’est cp que, la description confirme
dan*sf tqus détails.
.vS$sj formje?, sent ies mêmes que celles: des espèces précédentes;
mais d’aprlsï/laUfigpre, sa^.seçonple épine, soit de la dorsale soit
<|®ffanale, ».serait d^fpe; leur prolongement serait, fin comme un
cheveu''et jip pourrait même' àîteiridre au-delà’ dû milieu de laJ
nigeoîrë à laquelle chacûn Appartient : d’après la description, ce
rayonne.s’^w,.qu e du double;au-,de?sus des' autres. Le fond de
la cquleur brille du plus bel éclat,'d’argent :-ydes lignes ondulées,
brunes, descendent depuis la dorsale jusqu’à la ligne latérale; au-
’ ‘ dessus ae dette ligne sont des taches*’ rondgs/irrégulièrement semées
jusqu’à là hauteur fde^ la peètorale. Toüt! le resté est argenté.
Les riOitibres des ray6ns àètft'marqués sur la figure,
D. 8/15; A. 3/19;
mais la ‘description yéferkèïles donne comme il suit :
D. 7/17; A. 2/ï4;*C. 16; P. 4'8; V. 1/5.
. Sur quoi itefaut remarquer que Commerson n’avait pas
compté lè premier èt petit, rayon "ni de la dorsale ni de
l’anale, et ’ prenait le grand éayon pour le premier. Son
individu était long de sept pouces.