bas avec les premiers in ter épineux, qui eux-mêmes sont très-unis
ensemble, et ce ^ui ^ 6 «acbre-plus rëmarqmhki’ilæs trois tou
quatre dernièreàieôtes ^onft nmesnpitre «Mes leu|skfagueUT3.r^a.
dernière vertèbre : caudale en éventail, comme aji|’'Ord.inaire ,baf4b
chaque cêté j un peu! au-dessus dtt>mibèM.:4e.®à hameuiîi.khéae^te
saillante longitudinale. Le$ apophyses épineuies montantesèt ■etescén-
- dantès su t une bautehr pfeopôrtronnfe' sà celle du icsorps; le canal
inférieur des vertèbres caudales est fort étroit ; ï)fs première’ inter-
, osseux dé la dorsale, prennènt un très-grand- développement.
L e Cabinet d u Roi po^sjde u n p e tit lampris q u i a gxé
pris dans le golfe de Gascogne en .181 O; i à l ’embouehUre
de la Gironde* e t q u i ê ètM M. d e Lâcépède
p o u r l e Muséühi d flisto iïé û a ttitë lle ^ p a r M. L ÿ n c h / pàir
de France e t alors maire de Bordeaux.
l a forme du corpsyles div&rees prôpdrftonSï üa courbure (|de
la lignbNbtérale, la -disposition des taches argentées épairses'sur le
fondrgris ou res®:4m poisson; sont absolmmènt: jsémHlabtes^lrifet
ce; que nous avons observé sur nos plus grands indavidus.. Les
Bagè-ctres lÿpGt >1}É| mêmes- nombres ide. rayons, -mais le prolonge-
ment remarquable des ventrales et 4e la portion.oetétiæir&.lafe la
dorsale,, donne à ce petit lampris ime'phÿ^»bnpéit»Umra^td^rér
rente decelle desiautres individus que nous:yenbms d® teaentionjier,
que l ’on serait tenté au premier coup d’ceil de le regard ercomme
■d’unp «spèce distincte.
Les ventrales ont plus de la moitié de la longueur 4ipé**pi, èt
atteignent de leur pointe le milieu de la caudale et aiajdelà; 'elfes ont
: la forme de faux droites et aiguës et se composent dequatiteze
rayons. L’extérieur, q r i estle pluslong^ est Compriméi érandbant
et simple; les autres sont, articulés et branchas. La Tflo^le commence
au-dessus do bord postérieur des pectorales, et ses .premiers
rayons se prolongent m une pointe aiguë, felcaforme, aussi longue
que la ventrale, éestÆ-diire, de plus de la moitié ë&ei» feifigueur
. totale d» corps. Le premier rayon ifest «qu’une petite fépine, le
second est comprimé, tranchant et le plus long de tous. Il va jusqu’à
^ ’extrémité de la faux, laquelle atteindrait presque au milieu de la
; i caudale; les suivans4 écroisseiit rapidement à compter du treizième;
« ilsi§Qnt tous basjjii’alongeant cependant un peu et graduellement,
. de rrianière'qne Jafin de la dorsale e§t un peu plus haute que lç milieu.
L’anab répond à fa pprtion basse de la nageoire du dos et n’a
, ,;<ancun rayon prolongé. Y
La cautfaie vést'. fodrchüe,, et non pas seulement, coupée en
crd^ls'ant; .“comme'd’ans les grands làmpns; ses lohës,ont plus quë
'■ '•Hmsixieme’, mailfkoms que le cinquième dé la longueur totale du
corps. Les-pectorales sont aussi proportionnellement plus longues
quéyeflles de- mop grands individus, car elles ont là quart de la
longueur totale; efaillqursleur forme et le nombre de leurs rayons
•" sont constamment le* mêmes.
a.ij&ous n’avons pas cru. devoir faire de cet individu, une
espèce distiricte d e ceux qui ont été le siiqet de la première
pari® de eftliabticle; parce quenQus avpns déjà eu plusieurs
exênapl^i ; et notamment dans l’espadon ordinaire, de
li^ g ran d s obangemens dams tes formes et dans les orne»,
meus!ides nageoires. Nous sommes fondés à croire que les
pQlst@p§ .pæ ^ de nageoires prolongées, ne conservent que
jusqu'à .un céj^ain âge ces beaux développemens, et que
dan&lis vieux lampris elles sont uséesiét émoussées.
Le lampps que noua, considérons comme adulte a été
plusieurs fdis-jcepréaeuté, ainsi que nous l’avons démontré
au. commencement de cet artiçle. M. Guérin vient d’en
donner f^eemmeut une bonne figure, d’après les matériaux
qp$0nûii$ lui avons fournis.1
' ‘‘GéspTcè qui bpus a déterminés à donner la figure du
poisson qui a conservé les beaux prolongemens de ses
nageoires. . ;
1. Icoïi. régit, an., poiss. ,jpl. XXXII, fig. 2.