depuis le, bout du museau jusqu’au bord. concave dé la
caudale, et de dix-neuf jusqu’à la pointe du filet.
Il parait entièrement gris cendré; la dqrsale et l’anal^,ayant
un fin liséré bleuâtre, et les boucliers ayant conservé une teinte
bleue. L’alcool a un peu altéré ses couleurs, ,car suivant les notes
prisés sur lé frais par M. Dussumier^ai était gris-bleuâtre,sur-la
moitié supérieuEejdu ^orps^et gris jaunâtre 'sur le reste; la (for-
sale et l’anale rayées dé jaune .jet bordées de bleu; la queue était
jaunâtre, sa nageoire grise comme les pectorales et les ventrales.
Nous en avons un autre du même pays, que nous devons
àM. Lamarre-Piquot; iLest plus grand e t long de yingt-
trois pouces, le filet: caudal en à. près de quatre et demi.
Cet individu porte la corne la plus longue, elle falrles
quatre cinquièmes de la distance du bout du museau à
1 angle supérieur et antérieur de l’orbite.
Dans celui de ]\ï. Dussumier la copie qiesure les deux
tieis.de cette même distance; elle est de la même'longueur
proportionnelle dans un àutre troisième de même taille,’
et que nous devons, comme le plus grand,„à M, Lamârre-
Piquori;
Le Muséum en possède un quatrième individu s©<&, long
de seize^dix-sept pouces,, qt trouvé parmi les-(collections
faites àrWaigiou par MM. Lesson ët Garnot. Sa eorhe n’a
que la moitié de la longueur entre l’extrémité du museau
et l’angle de d’orbite.
A mesure que nous observons des individus plus petits,
la corne devient plus courte ; ét nous n’en voyons plus que
le vestige sur les plus jeunes. En effet, un cinquième nâson,-
long; seulement de treize pouces, provenant encore des
collections faifesArisle-de-France par M. Lamarre-Piquot,
et ay a n te s mêmes proportions de corps, de hauteur et
de force des six frayons épineux de la dorsale, le même
nombre de rayons mous à cette nageoire et à l’anale, les
lobes de l;a caudale prolongés;; en filet, a une. corne dont
la longueur n’elbplus la moitié de la distance entre le bout
du museau et l’oeil.
..Un autre individu, également de l’Isle-de^-France, rapporté
p$r MM. Quo-y ei Gfimard, et long de dix pouces,
a l'a eorne seùsiblénàbnt moins prolongée que le prédédènt.
U n autre p p is s o rifle , de même gran d eu r qu e celui-ci,
fo rt-an cien ,.au Cabinet dryRoi, p u isq u ’i l *y'a été envoyé
par M-. PQivE©,!;m te n d a n t de^lilsle^d'e-Fran'ce, en 1767 e t
a rj'ç'3, a up e çlulfo to u t-à -fa ;t semblable.' Elle est ré d u ite
à un e forte .tu b é f o ^ é ^ a n s u n plus p e tit in d iv id u long
de sept pou©fS.$èt que -M. T h éo d o re Delise nous a envoyé-
d-e la même ffo. Il y k a jo in t u n fo rt joli dessin- co lo rié
d ’après le» fraisé, q u i nous rep résd âte ce poisson d ’u n gris
verdâtre*avec 1 $ | b o u cliers b fo ^ s r^ ^ d o r s a le est orangé
clair,, aÿecjdes tr a ité p b fq n e s yer^âtres sur tro is.o u q u atre
rangf^son anale a quatre lignes orangées h t .quàtre b leu es,
liséreeS de n tm atre ; les autres qageo|i'e,s s o n t grises comme
le. co rp f s^à., G e .tÊ iÿ ili^ la caudale n e , se p ro lo n g e pas encore,
»ents filet.
i Nqusx avons, ün-petit poissori, longde. cinq pouces.; que
M. Leschenault a rapporté de Bourbon'^èt qui n’offre plus
qu’un1 #$lljfh'‘dê tubercule âü-devàht des yeux; du teste
ses' n onibreS ;Ksês. fô r m es" lë rapprochent tellement du précédent,
qu’il nous est impossible de pe pas le regarder comme
un individu encore plus jeune que celui de M. Théodore
U élise, , .
Enfin, nous en dervons de plus petits encore à M. Lamarre
^Piquot, et qui n’ont plus même de plaques ou