de Commërsoà) ainsi que les individus prépares par-ce
zélé naturaliste, et d’après lequel nous* étions caractérisé
plus haut l’acanthure alongé, ont la caudale à pe'irfe échdn-
crée et ne laissent aucune trace de points. -
Z /A canthure ra/vj:'. ,
(Acantkurus lineatus , Lacép. et Bl/Schn. ; Choetodon-lineatus j-iÊ.)
Le plus beau deEfceV acanthuresà pôirite’de la caudale
prolongée est l’acanlhure râÿg;, décrit^ depuis long-temps,
en détail par Artedi, et placée par Linné dans le Systema
naturæ sous le nom de choetodon lineatus. Seba en donne
une figure médiocre^i. III, pl. 25,*'iLfyr); devenue plus"
mauvaise dans l’Encydopédie (©h d’ichthÿol., ri.° iiïjhÿ.
Cest aussi l’espèce quJ&youluyépLçsénter Renard, pi. i 3,
fig. 8p, et qu’il appelle moriatlauw ou duc. Il en donne
encore une petite'figure, mais beaucoup moins approchant#
de la vérité,, pl. 7 ' n.° 54, aiv.ec l’étiquette, ço/er-
laudtj cest„la même jque>le;|aj- ,Ay <^é, Valentyn, qui dit
que çoje laoet signifie coje de merƒ c’est peut-être aussi
if ’n.0' 109* ét le u. 23y de^up îlemief. Sa meill^ré<iihn&;
sêntation’ est dans dés ,pqis|qris de ^eilan de M, Whit-
church Bennett, „pl. 2, mais, sous le nom ei'acanihurus
vittatus.
Sa fo„rme çst oblongue, sa plus grande hauteur egt non.pas
au milieu, mais sur la ba^ë de^ pectorales^, elle est deu^ fois
dans la longueur, jûsquès'et?p_compris l'épine, dç la queue,-,et le
reste de la queue a^eç. Ja,caudale, qui a de longues pointes, font
une troisième ~ hauteur. ^ ■
Le profil descend d’abord de la nuque eh s’arrondissant, et va
ensuite, par une ligne presque Verticale ; jusqu’à la bouche. La tête
lest d’un tiers plus haute que longue j et -l’oeil est placé au tiers
supérieur; ses narines, et sa bouche sont,:conformées comme dans
les,précédentes, qt il en. est de même de ses opercules, si ce n’est
qu’tils sont sans gtries, et-couverts de petites écailles comme le
reste de la tête; les dents ont chacune cinq crénelures. Les écailles,
plus grandes que 'daqs le reste du genre, sont quadrangulaires,
le cote 'dé la racine est plus étroit que l’éxtériéur, et celui-ci, vu
à une forie loiipeq m’éàïtre de très-fins petits cils. Il y a une épine
couchée en avant de la dorsale. Les ventrales se terminent en pointe
aigu!! la, partie moHé%de la dorsale et de l’anale fait aussi un
angle.4 assez marqué. Le# , épines des nageoires sont très-acérées;
la caudale a deuxjdongues pointas,très-aiguës', qui font plus de
moitié de sa,lpngueur totale, et dont;]a supérieure dépasse TaUtre;
la lame (|es cotés dè la , queue est grande,1 forte et légèrement
arquée; elle,Ressemble tôut-à-fàit à une lame de canif.
B. 5; D. 9/28; A‘. 3/2T';,C. 16; P? 15; V. 1/5,
—Ce p.oisson^e distinguo admirablement par de» bandes, com-
posées;chacune‘d’une,"ligne bleue, bordée de deux lignes noires;
qui marchexît séparépSî les unes des.autres par des bandes argentés
ou dorées. Il yT en a ainsi sur le dos ét les flancs neuf de
chaque sorte :,les premières montent un peu obliquement, et s’éten.-
aeiît îlur la Mise de la dorsale ; ’les "suivantes se prolongent jusqu’à
‘son angle; les trois; dernières 'régnent longitudinalement jusqu’à la
base de la caudale, où elles sont arrêtées par deux lignes verticales
destàandêmes'ïcoùleurs; 'la caùdâl’ôfelle-mêmé est noirâtre, et a une
ligne bleue, .courbée» en arc, qui traverse son milieu, et aboutit
par se^ extrémités/à chacune de ses, pointes. Le grâne a. cinq lignes
longitudinales.: les deuxièmes, de chaque cô,tq s’unissent en une,
qui descend le long du chanfrein jusqu’à la bouche, et est accompagnée’
1dë,çhâque|^ d’une autre qui vient du bord antérieur
dèu’oeil; là jôüb' et les* opercules eh ofil six', qqi marchent parallè-
lemêiît d’avarit en arrière, en descendant un peu. Tout le tiers
inférieur duïcdrps est blanc et sans lignes ; la pectorale est grise,
sa base est noirâtre, avec une ligne bleue arquée en travers; Ja ventrale
est blanche et bordée de noir au-dessous; l’anale est noirâtre,