il se courbe et remonte jusqu’à la moitié du canal oesophagien,
où il s’élargit un peu et forme l’estomac. Il y a quatre „appendices
coecales au pylore » .dont deux ont leurs pointes dirigées .vers le
diaphragme.
Le duodénum .revient le long dei?o^opHâJge presque jusque,
sous le diaphragme ; il diminue de diamètre , sè roule six büsepi
fois sur lui-même, augmente de grô’ssèür, et débouché à l’anüâ
par un rectum assez làrge. Le foie se'compose de deux lobes , dont
le gauche est trois fois plus gros que le droit.} le premier Jobe est
quadrilatère, tandis que le second a la forme d’un triangle isocèle,
dont le sommet est très-aigu.. La vésicule du fiel est tout-rà-:fait
ronde, de la grosseur d’un fort pois, elle est suspendue à un canal'
cholédoque si long qu’elle est placée' a ü ^ d e là ^ la croise dè
l ’oesophage; le canal en longe la face dorsale r i e ‘milie^entre t les
deux lqbes dur foie, y reçoit un grand nombre de vaisseaux hépato-
cystiques, descend ensuite en dessous du foeshp|iage^ et yer|é la
bile dans l’intestin près de l'insertion d’un Jes^coeçti.ms.y qui a sa
pointe tournée vers le diaphragme. La rate e$t assez grosse, trjè„dre
et situee dans l’anse du repli dtç_l’oesophage.
Z /■ A m PH AGAWTHE A R b& É ffii^
1 ■, ( Amphàcanthus argenteiis; Magnahcic, Q. et G.)
MM. Quoy et Gaimard, maturalistés dês^ê^pëditrons
commandées par M. Freycinet et Dumont d’Iiïvilfe^èut
rapporté des Mariannes et représenté dans l’Atlas de
l’Uranie1, un très-petit ampliacanthe' dune belle couleur
d argent, teint de roûssatre sur lé' dos r qui se cRPàctérîs©
bien par ses proportions;
c est le plus alongé; sa hauteur est quatre fois dans sa longueur ;
sa teté est d un quart plus longue que haute, et son profil en-
1. Zoologie du Voyage de Freyciuet, pl-Ga, fig. 3.
tièreméntrrectiHghe; il n’a presque pas de rebord saillant au-devant
de l’orbite., Sa dqffsale.,.a des taches nuageuses brunâtres; ses autres
ffi&saectèrep et lê&team|r^s, de ses rayons sont, les mêmes que dans
tout les gçpÿç. fôjwé plus g{^nd,s individus n’ont que, deux pouces,
P Les'pêcheùrs£avoi.e,Mïdô‘n h lî'cesi petits poissons comme
les j etlu.es de l’amphacanthe marbré , mais les formes de
leur -tête ni les ipaioportions du corps, ne permettent
d’adopter-celle assomon.
«îiSélon le®flnatûrâ|istés !qû.e^'l40tis venons de citer, bet
ampha'câütbé a reçu aux âès Mariannesde nom üe Magna-
haâ j il apparaît a 'ç'e'rtainèfff é p w < ^ e t pendant quelques
j-o-urs'seulemèfeÊy^fe^*4^ ^ t ^ Adë file Gna'Éfv'èh quantités
prdd'^;Beiîfeles‘, les habitans,s earfpi’ttèséfit dé le pêclief au
fîlet, d’én faijp d amples provisions, que l’on sèche au
soleil-et que j o n d a n s un melange.de vinaigre
et dç, plantes/aromatiqpes,,' et qui sont de la plus grande
'Utditi ^ Qlufda nourriture des habitans.1
Nous a^pns pen|e d’abord que ce petit poisson pourrait
être le centrogastei] qvgentatus de H ou ttu yn 9 ; mais cet
auteur parle «Tune tache ^bruue ;|iir la nuque et d’une
nmrâtre tèuf~la d o r sa le , que nous ne^ voyons pas dans
po§ individus.; et même, s’il né s’fcsE pas trompe ;daus le
des .rayons^ il difficile d’établir que ce; nenr
trpgastre g.rgçp^é appartienne à notre genre .actuel. I l les
dorme. comme il suit :
D. ty..-, A. 2/12.
A la v é r ité , le s lacunes qu’il laisse dans cette énuméra-
1. Voyagé autour du-monde parle capitaine Freycînët. Zoologie, p. 36g. 2> CentrogasUr argentaius, Houttuyn, Mémoires de Harlem, t. XX, 2* part.,
p. 3.34« .Gmelia, p. C’est d’après celui-ci que le centrogastre argenté a
été pris dans M. de Lacépèdept.' III ,’p. 3oy. ■