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une gaine, dans laquelle se trouvent engagés les reins et la portion
de la colonne vertébrale abdominale.
Nous ne pouvons encore d o n n e r aucune observation
sur son ostdo;l©gie> parce que nos individus ne sont pas
en é ta t de fo u rn ir des sq u elettes complets.
Nous n’avons rien trouvé dans l’estomac si singulier de
ce poisson, s.
M. Lau riltard nous ap p ren d q u ’il est vivace, e t q u ’il
subsiste assez long-temps hors de l’e au ; q u an d on le saisit
avec les mains, il se rom p t spontanément p ar les efforts
q u ’il fait p o u r s’échapper.
Il ne nous e$t pas possible de d o u te r que le s p a d a mar
in a d’Im p e ra ti, d o n t W a lb a um a fait son c e p o la g la d iu s
ne so it u n in d iv id u d é c e tte espèce q u i avait p e rd u ses
ventrales, e t q u i conservait encore une grande partie de
son panache.
L e GriotÈTRE trait,
j (Gtymmtrus telum, nob.);.
L a deuxième espèce de gymnètres, également rapp
o rtée de la Méditerranée p ar M.. L a u rilla rd ,
est plus alongée à proportion;, car sa hauteur est comprise, près
de vingt-quatre fois dans sa longueur, h’oeil est un peu plujs petit
et placé un peu plus h a « et un peu plus eu avamsurlaiow&La
courbure du bord antérieur, du limbe du préopercule est. t^oins
concave, ce qui rend la joue plus étroite et le limbe plus large.
Le sous-opercule est plus grand et rinteropereule plus étroit en
arrière.
La hauteur de la dçrsale est plusncansidé cable, elle n’est comprise
qu’une fois et un tiers dans la hauteur du corps.
Le nombre de ses riÿons dorsaux est de trois cent quatre-vingt^