CHAPITRE PREMIER.
Des mphacanthes, autrement nommés-i Siganus,
Buro ou CentrÛgèstè^P*3 4
Si Ion avait encore! »bfliJiiau de prouver combien ces
grands genres^ de Linné, mal caractérises- etjprêts -à tout
recevoir , étaient peu favorables a une d#turmination; pré*-
cise des? espèces ; : il suffirait- de rappeler la manière dont
les poissons que nous- hllofeSf décrire ©lïtété; ballottés par
les nomenclâteurs. 'Leur corps ovalecomprimé; leur
bouche peu fendue iefc peu e#e|Qsilèlei;-;Jeursf dieuts^petite^,
dentelées et sur un seul rang; leurs cinq r^yqns branchiaux,
dont le dernier est dilaté caché dans liisthine; l’épine
Gpuchée [en^vapt d# le»f h auteur uniforme de
cette nageoire ; les npmbreüs'eSî épines’ de leur apa}e,, mais
surtout cette' circonstance unique parip ^esip o i^ ^^ , que*
le rayon interne, de leurs ventrales ipst tppinep#jiiffl|ip|Pl
l’externe, en font un petit groupe aussi naturel que distinct
de tous les autres.
Cependant Linnæus en a mis une espèce dans-ses 1
et une autre dans ses spams*. Rio ch et. Parkinson en ont
placé une parmi les choetodon5; Forskal les a rangés parmi
ses scarus*, mais a proposé ensuite d’en faire un genre à
part, qu’il nomme.siganus} Houttuyn a créé pour eux le
genre centrogaster5, que Gmelin a gâté ensuite en y ajou-
1. Teuthis jaçus. v 2. Sparus spimis. — S- Choetodon put talus.
4. Scarus siganus ou rioulaius et scarrn stellatus. C’est dans une feuille qui
suit le titre qu’il propose d’en faire un genre sous lp nom de siganus,
5. Mém. de Harlem ^ t. XX, 2.' part., p. 333 et 334>
tant en a fait son
genre' b u r o , ^ Bloch enfin, dans -son'Système posthume,
son ngenre am p h ^ n th m p M âés; naturalistes d’ailleurs
habilés se ro n t silpeu aperçus de .-l’identité d’êtres ainsi
éparpillés,, quCudanso M,> de -Lacépède’ plusieurs de ces
deïiominatiQnSj d'ivpffiSSj paraissent -^omme représentant
de^ paissons dte .g e n i^ ^ p ^ ê «d’ordrejtrès^ifférens, que
squ b,uroit brun% pat exetnplqÿ#o'n4#^og5a#^’ brunâtre,
son scare sidjan, s4on sçare étoilé^s^pi^chétodon cannelé,
chétod&n ta c h e té son spare éperonné et peut-être
quelque autre encore^ ne mont que des amphacanthes,
être rapprochés
dans hweul,genre, mais défont, qu’upe même e s p è t^ l
Au Tés te1, iffa^t âf|ulTque,la s^n^n^i^spêcifiquç de
ceapoig^onl èsr très-diffiçjlè, pour ne pas dire'impossible
a reconnaître*, Sarp^ peqx qui les Jont 'décrits' jsole-
ment, frappes d#®^1 q u e ^ r ^ p ^ q u ’if^WàiènŸ'sous îês
yeux leurpMrâîs^ait offrir d’ex trâprdinaiFe font insiste prin-
cipaler^ent’Sur les circonstanciéqüî ^ètjfoùVent maintenant
communes^a- toütesd^antps^! et seront trop peu occupés
moins iiqppjütans qui auraient, pu (Servir à les
distinguer entrçç, elles. r
’ ,Une pa^deiikrité remarquable de leur,.anat,omié consiste
dans la longueur des ©sr stylordes de leur épaule, qui sont
non paâ plats, mais^ofliûdriques ou prismatiques , ?èt qui
se prolongent en se recourbant jùsqu’à s’attacher par leur
extrémité aux premiers intèrépineux de l’anale.
^1 . ïïy met le scàmber cquula, qui est1 Un de noscqtmla, et le stomber Rhombeus
de Forskal, qui est un-de nos psettus, tandis qu’il n’y met point les deux siganus,
qui précisément y appartenaient.