rubra, recumbens in fççsulà ryt-bra, et vulneris speciem
referens, spina pone et ante hanc.carinam. Par ces derniers
mots il entendait lé! pointes que kéêtte lame latérale a en
avant et en- arrière, en 'sorte que cette description n’offre
rien qui ne'soit dans tons les àcanthures; mais Gmelin,
qui écrit. choetodon soharl; ’n’a parié que d’un©;caréné
osseuse dans une fossette-, carina ossea in fosskletf.rubra,
et M* de Lacépède, qui parait n’avqiy consult,é,quejSmelin,
car., il appelle „ aussi ce poisson ^softar*, a vu dans cette
iphmse une plaque dure en forme d e petit bouclier, ce
qui lu i a fait établir su rxètte'tespèce; soirgenre aspisure.
Noul ne pouvons* ccmserV'er un geîiVe qui nèsStf comme
on voit, fondé que!isur une équivoque.
' Z /A caxthïjre
(Acanikurûs jtrïàtùSj Q. et Gaim y Partirt^q , Renard lift
MM. Quoy et Gaimard, naturalistes de l’expédition
Freycinet, ont apporté dés îles Sandwich un petit âean-
thure qui a quelque rapport avec le rayé’,- mais qui forme
une espèce différente! -
Sa hauteur "eàt deux' fois dans la longueur éefèôn ovale, et trois
fois dans sa longueur totale; son pïofil est très-légèrement convexe,
sans concavité; sa caudale est ftmrbhùe'jusqu’à son tiers postérieur,
et ses lobes pointus. Sa dorsale et son
angle saillant à leur partie postérieure. £
D. 9/26, etc. ;
Sur le fond brun de son corps régnent onze à douze raies
étroites, allant parallèlement par intervalles égaux et en ligne droite
de' l’avant à . l’antière;. leur coüleur dans la liqueur paraît grise,
n^is: elles sont d’un noir
■ bleuâtre.
Les individus n’ont que déiîx pouces et demi de longueur.
MM.' Qîïpy. et Gaimard1 lotit représenté sous lé nom
d'qqantkûrè àr'Çéÿm&is, leuf figure^fail^d’apîès le' Sec",’est
p'eu excite. Ëe parringa’ de RenàVd / pl. 1', fig.‘ 8*, nôus
parait appartenir à là ifiem^ espècé : dans cfette figuré,
a?'la veritéfries -lignes bleués*n’o'ccllpent que’ la moitié pos-
tériéùfd* "eTPles' nàg'eôîres sbbt d’un blèIPVrbjr'elair; mais
ée <spntpMfffauaès'’^ ü ' copis’ié: L’ordinal,'.' daqs Tlaming,
n.0 entièrement £^h|brmeFn6s poissons*; îl y est
intitulé •pa%pingasfyOji vlymmisji ffie§|-à-dire '^poisson h
||É |É iÉ mai^pgs deux n om ^ ln t génériques. Nous ayons
'4 ^ ^ d - .u n parring voisin de l^i épate. |
K MM-.QuOy'nlt Gaimardî, disent que cètte espèce est commune
dans lastchipel des-'M'afiannX&^n- en prend à Fîle
Guairi j^-f millions, que l’on fait sécher au soleil sur des
claiès^ieÆ. que , l’on .assàiètmne ensuite avéér àù vinaigre,
d® Phuilè* de” coco., .des* herbes marines et des plantes
aTomatiqùes®. Ces Voyageurs assurent que c’est, un article
important’de' fipurriturë'pour les habita'ns,%ë ‘que’l’on
aurait difiicilement imaginé'd’un poisson sî petit. .
JÇ’est, peut-éçre à -tceïfë ésp>ëee qu’il /faut rapporter la
figure dp Seba, t. III, p l aê, figl 37,' quoique le dessin ne
montre fc[ue sept raies longitudinales sur chaque flanc.
l. Zool. -dü Voÿàge Freycin e t, p l. 63 j ûg..5. , • |
•2. yaya'gëVuWui du monde du capitaine Freycinet. Zoologié, p. 5y4.