pieds, sa hauteur d’un pied,son épaisseur de trois pouces,
la longueur de sa fcête de sept.
Ses flancs étaient garnis de petites protubérances argentées, disposées
en séries longâtudiûalës. La dorsale, qui s’étendait depuis la
tète jusqu’à l’autre extrémité, feait rouge et avait deux cent quatre-
vingt-dix et treize Tayons1 ; la pectorale en avait douze;; la ventrale
un seul. .ÏUïfy axait point dknalej qq p e vovahÿpfint de
dents; l’intérieur de la touche, to it noir : la distance de l’anus .à
la bouche était de quatre pieds.
Toutes circonstances.^ui,,fépuame on voit9 $6 rappgo«-
chent beaucoup de que nous avons observé dans nos
gymn-ètres de la Méditerranée.
. Le G yottvètre G e e s ï ïe . *
i’Gymmtm^cretnîpes, Bt. Sefon., 4®^j Mëjgtilec vGdesne, baeép., II,
s i4 « t 5'j Gymnetmes A svanvi, Show, W,part. H , ■*(
Un poisson de la mer dn Hord^ qui efé, décrit v
comme le wogmare, que cl’qprès des individus desséchés
et en mauvais état, mais qui appartient évidemment, à-ce
genre tel que nous le définissons, est le sild-tusten on sild~
Ronge de! Norwégiens, qu’Àscariiüs a publié sous lé nom
barbare de regalecus Glesnes, et qu’il a nommé ensuite
ophidium Glesne?. lie nom génériq«e de regalecus devait
être la traduction de celui àe sUd-Longe{xoi des harengs ),
qui venait luf-même de ce quon l’avait pftfe parmi un hapc
de nés poissons, *èt lé- snvnom d # Gdesne devait indiquer
le 'fieu, i©ù on l’avait découvert pour fe première fois1, la
ferme de Glesne-, % quelques milles de ©evgeu.
1. C’est ainsi que s’ejqwrime la lettre. I«es treize rajrèns-sont sans' doute ceux
de la nuque. Jgggw Ascanius, le., 2.* cah., pl. 11. — 3. Id., Nouy. de
la soe.-döstse. deOdpewh,,, 1.111, p.àfritj- 42a.
Briinnich ,• jugeant plus couvenafoie de dçsigner l’espèce
par un waetère tiré de son organisation, conserva cependant
le nom gpüêrique et l’appela regalecus remîpes1 •
devenu le gjmnetrus reïmpes'a&ns Bloch*4, et le gymnetrus
Ascanii dms Shâw.,
Aucixn ayLg;e'néjtpraliste qüe I^M- 4&canius et Rrünnich
ne l’a^lnt décrit iqt dessiné, ç’qst de ces deux auteurs que
nous nous voyons obligés d’emprunter ©e que mous- avons
W en dire|g' maiheureusementy ni l’un njllfetttre n?en‘ a
parlé en anatômisteêbeh ichthyologistë câpablèd’en apprécier
les rapporté njütureïKy
Lés individus observfij par 4-seanitis ëtàient longs de
onze, pieds et demi et de dix p{qq^, et demi. Lindroth3 en
a vu un de: dopze pieds; et p’qst, pôur avoir copié et recopié
quelque faute d’imprèssiop ou quelque traduction
erronnée^t que Bonnaterre e t Bloch ne donnent à ce poisson
que dix et douze pouces. "•
La forme d|sjp,o corps, alongée, plate, semblable à une lame
'd’éplæ^ressemblait, coinn^q on vqir^pl^uç'ôup à celle de nos. gym-
'•nètresf Sa tète était,,dit-on ’.‘petite; son front,, descendait rapidement
jusqu’à un museap, .court, à mâchoires égales, à dents
qu’Àscanius dît-pointnes, mais.qui adon.Bdn|mch seraient® pqinë
* visibles ou réduites à; une simple sçabrosité, Il, faut,.se, souvenir
que les dents des ,gynrnèpsessqnt|4 peine sensibles. Iindroth, qui
4 lui attribue dçs deq|§^se,j^ grandes , a jfceqt-ètrq vu . un trachyptère
et non umgymnètre. Ses opercules, qqe l’on décrit comme composés
de plusieurs priées et'rayonnés en divers sens, devaient
encore etre* dî$p6sés comme ceux dés gÿninètresr ou dès trachy-
ptèrès,-ainsi qüe nous l’avons -dit en décrivant un de*# # derniers.
1. BrünnichNouv. mém. de la soSTdes sc. dé CopenK, t. DI, pl. B,
&g. 4 et§V— 2, Bl, Schn-. ,-p. 482, n.°a. — 3.,Nouv. mém. de Suède, 1-798, t. XIX.