^ ^ LIVRE X, TEUTHIES. •
moitié moins longues quelle, et par un léger liséré blanc
a son bord terminal.
Il lui donne d’ailleurs, à peu près,.les mêmes nombres :
D. 8/25 ; A. 3/24; C. 16; P. 15; V. 1
et une longueur de cinq pofces.
Les Arabes, ^dit-il, 1 appellent à Djedda toeg'à, mot qui
signifie fauve. n
Z /A c a n th u r e a u x nageoires ja u n e s .
(Acanthurus ocanthopterus. )
M. Dussumier vient'de rapporter des Sécheïîlsun
acanthure de même forme que le précédent, C’est-à-dire, qui' a
de meme le profil légèrement convexe, le corps élevé, les pointes
de la caudale aiguës et assez' longues ; mais où l’opërcule -est
moins strié.: il paraît aussi-de même couleur, c’èst-à-dire, d’un hrun
violâtre, avec un anneau plus pâle à la base de la caudale ■ le
jaune deda pectorale s’étend sur près de moitié de.cette nageoir^
et la dorsale a trois-handçs longitudinales, tirant surgiviolet, et
a ausd/trpiï bandes violâtres et
même quatre sur le devant, études teintes' jaunîtes "dans leurs
intervalles; son bord est d’un vert jaunâtre; il y a au-devant"de
loeil une teinte jaune, formant une bande mal jexminée, qui se
porte obliquement en avant. Dans le frais, selon M. Dussumier, le
fond est gns de zmc, mêlé de petits zigzags bleus. Les bandes des
nagëoires sont alternativement jaunes et bleues. "
’ BT 9/27; A.j/24. ^
Ses dents supérieures ont jusqu’à dix dentelures, dont les latérales
remontent sur leurs bords; les inférieures en ont sept, toutes
au tranchant.
ïïous en avons des individus de plus d’un pied.
° n nomme «et acanthure chirurgien aux Sëch'elles, ainsi
que dans les autres Colonies françaises. <3e pùisédn ^ ëst
CH AP. II. ACANTHURES.
trèsTrabdndant et se prend aisément à l’hameçon ; sa chair
est désagréable, a^'cMüké d’une odeur extrêmement musquée,
très-semblable'Scelle de la plupart dus coraux au
moment où on les tire de l’eau j. et qui est peut-être due
à; ce qu’il enîfaitsa nourriture. '
Son» squelette a vingt-deux Vertèbres, dont neuf abdominales
et treize ipâudales, '<
Les apophyses épineuses dès abdominales ont des lames osseuses
verticale»1 et minces, qùi-: font qu’elles se touchent; les interépineux
qui leur répondent s’articulent aussi entre eux et avec les
apo^ B ses par «es^lames ' semblables, en sorte que toute cette
partie du |}ps ^ soutenue,par une cloison osseuse continue. Dans
; les autre?, parties de l’épine ces lames sont moins larges, et celles
des apophyses ne s’y touchent pas.
L’Aagie van En^ittyien partie, n*° 119, copié de
Vlaming, n.° 39)
a lé corps èn ôvSfe régulier, le profil faisant partie de la même
| »courbure; les pointes de la caudale très-prolongées en faux ; les
. ; angles - de la dorsale et de Banale arrondis:
'‘ ’Je le soupçonne fort d’appartenir à notre acanthure
à nageoires jaunes.,
Il est enluminé de noir sur le côtps, et d’un beau
jaune jonquille sîir tôïftès lés nageoires.
Dans Vlaming, n.^2^*' le corps est seulement brun
foncé, et les nageoires jaune paille.
Il est dit que ce poisson fût pris à l’Isle-de-France le
i 3 Novembre 1680.
Valentyn copie cette figure n.° 499 ? et l’appelle t-mojr-
aachje; i\ assure que c’est un très-bon poisson, qui arrive
à une longueur d’un pied et demi; mais il lui donne des
couleurs fort différentes de celles indiquées par Vlaming.