de cygne, long de cinq pieds, terminé par ime membrane large
et range.' La dorsale .commence dès lg sommet de la tète, et l’on
ne çqus dit point qu’elle ait de portion antérieure d^cfieie. Sa
•hauteur, spr 4e devant, est ^e près de moitié, de celle du cqrps, ensuite
elle diminue èt*se termine commejdans notre gymnètre de la
Méditerranée, avant d’arrjver au bout de la queu,e. M. Lindroth
assure y avoir cotnptê ^ quatre fcént six'rayons',. nombre' îqui ne'
permet de comparaison qu’avec notre gymnelrus teliirn. •
Les verrues de la peau, disposées surquatre lignes longitudinales,
sont d’une teinte obscure, et entre ces bandés il y- én ai quatre
plus lisses et plus claires. La ligne latérale sexapproche du ventre,
et suit lé quart ou le cinquième inférieur de la hauteur; elle est
garnie de petites écailles oblongues.
L e G ymnètre d e H aw k in s .
(Q ym t& rw H aw k e rm, Bl., pi. 4 * 6 ; M aw k à isii, i â t
id. SjrsU p o sth ., p. 481; Gymnètre H aw k en > Laeép., III, S§oj
Blochian Gqmnetrus, Shavr, Gen. Z 00L , IV, part a, p- L97;;^
Bloch a donné, p i 42!), pour la figure d’un gymnètre
pris auprès de Goa, en Juillet 1788;, et dont le caractère;
spécifique consisterait surtout en ce que chacune de ses
ventrales se compose de deux longs filets,, séparés site
leur longueur, et terminés chacun par une dilatation membraneuse,
soutenue par cinq; ou six petits rameaur, un;
dessin qui lui avait été envoyé par un Anglais, quil appelle
tantôt Hawken % tantôt Hawkius2j mais dont ce dernier
nom est le véritable. De l’aveu de M. Hawkins, ce dessin
n’est pas fidèle : la caudale manquait à l’individu qui avait
servi de modèle, :et éest d’imaginatioh que le peintre
lavait représentée en croissant.3 If 1
1. Grande içhthyol., part, 1 2.% p- 88. — 2. Syst. posth., p. 48i. • 5. f</<,
ibiâ., et Sfaaw, Gén. Zool., vol. IV, part. H, p. S ^ , Jttotè.
Selon ce qu’il ^ dit à Bloch, elle doit être arrondie ;
mais comment lé; s a l a i t p u i s q u ’il a dit, a Shaw qu’elle
était rompue ?
Quoi qh’il’èd soit, le poisson paraît dans ce dessin moins rétréci
êtt arrièrë que nos àntres' gymnètres. Sa hauteur est huit fois dans
1- longueur; celle de sa dorsafêifeit moitié de celle dû corps. Ses
ventrales ont près de moitié de la longueurtotale. On ne remarque
de vestige,ni<de panache à la nuque, ni d’épines à la ligne latérale.
Bloch ne^compte que dorsale, mais c’est
évidemment une faute dp copiste, peut-être pour quatre-vingt-dix-
sept. Ce quf est sur,, c’est que son dessin en marque ce dernier
ÀQmbre. Dans Son Systèmé il ne cite que celui dès pectorales où il
y « i Compte huit} mais quoiqü’ÎI ait possédé le poissona, lequel
était, dit-il, long' dé deux pieds et demi, et pesait dix livres, je
crains qu’il n’ait aussi pris ce nombre sur le dessin seulement:
H c’est ce dont nous avons tout lieu de douter. Jfous pensons au con<-
^ ir e qûe Blqcb a fait danseetmfq^ il ne lui est
,que feop souvent arrivé, une confusion qu’il sera maintenant d’autant
plus difficile de débrojnïl^^que Shaiv Ini-miême.y auraitajquté,
si ntpsî conjectures sont fondées.
Cétte,figure le représente d’un gris ''argenté ; avec des bandes
obliques'et des taches' ronaes de couleur brune, et toutes leS
nageoires d’un beau roh|é. Mais cette description, que nous composons
d’après 'la figure publiée par Bloch, se rapporte-t-elfe au
poisson, qu’il avait reçu en même temps que le dessin?
'.En effet, nous*temarqu‘erons ici que M. Couch3 â cité
un gfmnetFus HawkerinilàaM son Mémoire sur les pois*
sertis de Cornouailles. Ce poisson, échoué en Février 1791
1. HFéerît en entfîfïéé'lotnàilM XYflf il aura oÀMé'un € aprèsle X. M. Yarrelï suppose léaiqmbre 1* gf yf
2. Ce poisson, m’a été envoyé par M. Hawken ; c’est aussi de lui que j’ai reçu
le" dessin. Grande ichfKyol., XII, p. 88.
8. Linn. irons., t. XIVJ i.Ve part.yjp'.