2 4 2 LIVRE XI. TÆNlOÏDÉS.
Leurs h ab itu d es paraissent solitaires$j e t ils se tien n en t en
général dans la p ro fo n d eu r; cep en d an t les jeunes» vers le
p rin tem p sf se rap p ro ch en t d u rivage e t les grands indivh
dus paraissent aussi le faire quelquefois. Celui que M. Nardo
a d écrit, fu t pris cepen d an t à fleur d’eau dans, le p o rtid e
C h io g g ia , o ù il p oursuivait quelques petits mulles. M .L a u -
rillardL s’est p ro eu réd e s individus d o n t o n V|; lire la dès*
c rip tio n dans d e s circonstances semblables sur la plage de
Nice.
DES TRACHYPTÈRES. „
: Les poissons réunis dans cd premier genre sont encore
plus frêles, s’il est possible, que les gymnètres', e t ce n’est
guère que dans les très-jeunes individus qu e l’on p e u t ëli
v o ir les caractères dans to u te leur intégrité$à£*est p o u rq u o i
nous commencerons n o tre d escription par l’espèce que
nous avons eue dans l’état le plus voisin de la naissance.
L e T rACHYPTÈRÊ’ DE SPINOLA.
( Trachjptèrùs Spinoke, nobA1^
(Se n om , si célèbre dans l’histoire p o litiq u e e t militaire
d u r7sj siècle, ap p a rtien t aussi a . u n savant naturaliste,
M. Augustin‘Spin o la, e t nous nous faisons un plaisir de
le d o n n e r à u n ë espèce d o n t nous lu i devons u n parfait
échantillon.
L’in d iv id u q u ’il nous a envoyé est long de deux pouces
trois lignes sans sa caudale. O n p e u t se l e figurer comme
u n p e tit lambeau d e toile d ’argent, aiguisé eu pointe en
arrière.