Malgré cette légère différence, ce qüe CômmerSon dit
de ce vertex capitis non adeo planum est, foveotis ut
superjîciaris impressis ut inscriptum sit, et plus bâs,
apices pinnarum pectoraliuni obfuscescèntesy in disco
lutesceriteÇi&tcoYde parfaitement et avec son dessin et
avec la nature.
L’espèce vit en troupes le long des côtes de l’Isle-de-
France, où Commerson l’observa au mois'de Janvier 1770.
Suivant M. Dussumier, qui nous J’a rapporté[des Éé-
chelles où on des nomme prêtres, *
lç dessus est verdâtre très-clair jusqu’à la ligne latérale; aù-dessous
est une ligne blanche qui sépare le vert du dos d e ‘là* bande
argentée des flancs; le ventre et les côtés de la tête :sont blancs,
légèrement argentés;‘sous le menton S t une tache verte* à reflets
métalliques.
L’espèce est abondante près du rivage de Mahé et. on
l’y mange.
Le même observateur la retrouvée, à Bombay, et nous
l’avons aussi de la mer Rouge, où elle habite .'jusqu’au
fond de la baie. M. Ehrenberg l’a prise à Massuah;, et
M. Geoffroy Saint-Hilaire, à Suez.
Nous pensons que c’est l’espèce que Forskal1 a donnée
comme ïhepsetus de Linné. Les nombres indiqués par ce
savant naturaliste, sauf celui des branchies, qui est sans
doute erronné, se rapporte assez bien aux nôtres.
D. 6 W 1/10 J 4. 1/13J C. 17; P." 16; V. 1/5. .
11 ne différait donc que par un rayon mou de plus
à la- seconde dorsale; le reste.est bien conforme, surtout
1. Fauna aràb., p. 6g.
ATHÉRINES.
■en ©ft qu’il dit des-dents : maxilice dentieulis minutissimis,
plurimarum serierum, in basi linguce carina media elata
dentieulis scabra; et il* ajoute • vertex sine angulisy sed
latus f r o n t e declivi, etc. Les Arabes de Djidda nomment
-ce poisson abu geschgusch, abu kesekul, v e l kesclikusch.
Nous rappellerons ici en passant que la deuxième
athérise -de Forskal,. son atherina sïhama, jest d’un tout
autre genre que celui dont nous parlons, d’est notre sillage
acuta.
Si MM- Quoy et Gaimard ne se sont point trompés
dans les indications qu’ils nous ont données , çëtte espèce
se de trouverait encore; sur les Cotés de la Nduvelle-Hol-
tefidéÿ’li 'k-*^r«'di6i3Êtrâdit,i%'ù.''% l’auraient prise pendant
la campagne qu’ils; ofet faite sous-les ordres de M. le
capitaine Freyeinet.
Gommersôn a laissé une seconde description, incomplète
et indéterminable, d’une espèce dont il n’exprime
que des caractères5 génériques.
Les nombres qu’il indique sont :
D. 6—10; A. 20; C. 17; P. 14; V. \p>. ' ■
Son-corps est pellucîde, plus obscur vers le dos, plus pâle vers
le ventre; sa bande latérale est d'ube belle couleur de vif-argent.
| Ses nageoires.supérieures sont brunes, et les inférieures blanchâtres.
L’intérieur même de sa bouche est d’un blanc transparent; ses
yeux sont médiocres, son péritoine tout noir. Côtamerson dit
que ses côtes derrière l’anus sîunissent par paires et en cercles.
Elles sont* larges et fortes, et donnent chacune, en arrière, une
épine de leu r partie'inférieure, ce qui revient à ce que nous
avons observé dans les squelettes de plusieurs de nos espèces;
Cest un poisson d’un goût exquis, que les marins recherchent
beaucoup.